"Nous ne devrions pas donner la mauvaise impression que nous exportons notre démocratie. Nous devons aider et soutenir la réconciliation pacifique", a estimé hier matin le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles, "mais l'Europe ne devrait pas interférer". La Libye a un "besoin urgent d'entamer un processus de réconciliation nationale, de réconciliation pacifique, de mettre un terme à la violence tout en défendant l'intégrité territoriale de la Libye", a insisté M. Frattini. Il s'est notamment dit "extrêmement inquiet" de la perspective de "l'auto-proclamation d'un soi-disant émirat islamique de Benghazi". "Vous imagineriez avoir un émirat islamique arabe à la frontière de l'Europe ? Ce serait une menace sérieuse", a-t-il confié aux journalistes. Une division de la Libye en deux "serait très dangereux. Nous, les Européens, sommes très inquiets de l'impact sur les flux migratoires, qui serait l'une des conséquences des turbulences". "Nous ne devrions pas donner la mauvaise impression que nous exportons notre démocratie. Nous devons aider et soutenir la réconciliation pacifique", a estimé hier matin le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles, "mais l'Europe ne devrait pas interférer". La Libye a un "besoin urgent d'entamer un processus de réconciliation nationale, de réconciliation pacifique, de mettre un terme à la violence tout en défendant l'intégrité territoriale de la Libye", a insisté M. Frattini. Il s'est notamment dit "extrêmement inquiet" de la perspective de "l'auto-proclamation d'un soi-disant émirat islamique de Benghazi". "Vous imagineriez avoir un émirat islamique arabe à la frontière de l'Europe ? Ce serait une menace sérieuse", a-t-il confié aux journalistes. Une division de la Libye en deux "serait très dangereux. Nous, les Européens, sommes très inquiets de l'impact sur les flux migratoires, qui serait l'une des conséquences des turbulences".