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Les Libyens et le monde entier retiennent leur souffle
Après le discours belliqueux de Kadhafi
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 02 - 2011

Au lendemain de la menace du colonel Kadhafi, dans une allocution au ton belliqueux, d'employer la force pour rétablir l'ordre en Libye, quitte à provoquer un bain de sang, la situation est toujours aussi confuse en Libye. Le black out total est maintenu sur la capitale Tripoli.
Au lendemain de la menace du colonel Kadhafi, dans une allocution au ton belliqueux, d'employer la force pour rétablir l'ordre en Libye, quitte à provoquer un bain de sang, la situation est toujours aussi confuse en Libye. Le black out total est maintenu sur la capitale Tripoli.
Très peu d'informations parviennent de la ville si ce n'est des images de la Télévision publique qui montrent plusieurs dizaines de manifestants pro-Kadhafi rassemblés hier matin sur la place Verte à Tripoli, selon un journaliste d'une agence de presse étrangère. Les rues de Tripoli étaient calmes en début d'après-midi. Certaines échoppes ouvrent pour servir des clients «temporairement», avant de refermer. Cependant certaines sources rapportent que des miliciens loyaux à Kadhafi ont déferlé dans la ville aujourd'hui, "les coups de feu retentissant dans les airs". L'armée s'est également déployée massivement dans la ville de Sabratha, à l'ouest de la capitale, pour tenter de faire battre en retraite les manifestants, qui se sont emparés des bâtiments des forces de sécurité et du gouvernement, selon un site d'information proche du gouvernement. Le discours de Kadhafi semble avoir mobilisé un grand nombre de partisans et de miliciens qui ont empêché la tenue de manifestations de masse dans la capitale mardi soir et mercredi. Au cours de la nuit, des coups de feu ont été entendus, selon une femme qui vit près du centre-ville de Tripoli. "Les mercenaires sont partout avec leurs armes. Impossible d'ouvrir la moindre porte ou fenêtre. Les tireurs embusqués traquent les gens", raconte-t-elle. "Nous sommes en état de siège, à la merci d'un homme qui n'est pas un (vrai) musulman." Dans la journée de mercredi, d'autres coups de feu ont été entendus près de la résidence de Kadhafi, mais dans de nombreux endroits de la ville, qui compte 2 millions d'habitants, les gens se risquaient à sortir faire leurs courses, selon des témoins. Le gouvernement a envoyé des SMS pressant les gens de retourner au travail, tentant de montrer que les choses reprenaient leur cours normal. Les habitants parlaient sous couvert de l'anonymat par peur des représailles.
Kadhafi ira-t-il au bout
de son aventure ?
Les Libyens, du moins ceux qui contestent l'autorité et le monde entier retiennent leur souffle. El Kadhafi tiendra-t-il sa promesse et ira-t-il au bout de son aventure en employant la force pour reprendre le terrain. Le bilan de la révolte populaire est déjà très lourd. La Libye annonce un bilan de 300 morts dû aux violences dans le pays. La plupart des victimes ont été recensées à Benghazi (104 civils et 10 militaires), deuxième ville du pays à
1.000 kilomètres à l'est de Tripoli et foyer de l'insurrection, Al-Baïda (18 civils et 63 militaires) et Derna (29 civils et 36 militaires), selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a jugé, hier, crédibles les estimations faisant état d'un millier de morts en Libye. Il a déclaré, à l'instar de certains militaires libyens passés dans le camp des insurgés, que la Cyrénaïque, province de l'est de la Libye, échappait désormais aux forces fidèles au régime du colonel Mouammar Kadhafi. Les opposants au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi paraissaient contrôler la côte orientale du pays, qui s'étend de la frontière égyptienne jusqu'à Ajdabiya plus à l'ouest, en passant par Tobrouk et Benghazi, avec des soldats rejoignant le mouvement de contestation, ont constaté des correspondants de presse, arrivés sur place dans la journée d'hier. Benghazi semble être irrémédiablement passée hors du contrôle de Mouammar Kadhafi ; les militaires locaux y défient ouvertement le régime et les drapeaux de l'époque monarchique flottent sur les bâtiments officiels. Selon d'eux, la situation est calme. Les habitants des campagnes le long la route à l'est de Benghazi, dans l'est de la Libye, se rendaient à leur travail dans le calme, et peu d'éléments montraient qu'il y avait en Cyrénaïque un soulèvement contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, Nulle part on ne voyait de policiers ou de militaires, et rares étaient les signes de tension parmi la population. Du côté de Tobrouk, la situation est tout aussi calme, rapporte un autre correspondant de presse. Selon lui, tout le long de la route côtière qui conduit à Tobrouk, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la frontière, la sécurité est désormais assurée par des civils en armes, revêtus de tenues disparates prises aux militaires. Les journalistes étrangers sont pris en charge par des taxis qui refusent le moindre dédommagement. Les forces de l'ordre officielles ont disparu, y compris des sites de bataille de la Seconde Guerre mondiale réputés dangereux compte tenu des munitions que l'on peut encore y trouver. Les symboles du régime ont été systématiquement détruits. Les portraits du colonel Kadhafi ont été piétinés ou affublés de moustaches ou de bandeaux de pirate. Des monuments à la gloire du Livre vert, bible de la révolution libyenne, ont été détruits au marteau. Tous les drapeaux officiels libyens, un rectangle uni de couleur verte, ont été remplacés par des oriflammes comportant trois bandes horizontales, rouge, noir et vert : le drapeau de l'indépendance de 1951. A Tobrouk, lors des premières heures du soulèvement, l'armée a refusé de tirer sur les manifestants. Elle s'est retirée de la ville avant de fraterniser avec la rébellion. Les responsables du Comité populaire, créé en lieu et place des comités révolutionnaires du régime, assurent disposer de beaucoup d'armes légères mais de peu de munitions. Des collectes ont été organisées par les principaux chefs tribaux pour tenter d'éviter le chaos. Depuis sept jours, Tobrouk se réveille aux sons de sa nouvelle radio. Une radio libre, comme l'est depuis le 17 février cette ville de Cyrénaïque, la grande province libyenne qui jouxte l'Egypte. Sur les ondes de Tobrouk libérée, ce mercredi 23 février, la parole se déchaîne une nouvelle fois. Les auditeurs se succèdent pour déclamer des odes à cette révolution encore neuve, ou pour accabler le colonel Kadhafi.
L'exode massif
La crainte et la panique gagnent les expatriés. Les Occidentaux quittent par centaines la Libye par voie terrestre, aérienne ou maritime. Les proches voisins de la Libye font de même. Plus de 5.700 Libyens et Tunisiens résidant en Libye ont fui ce pays par la route pour se réfugier en Tunisie lundi et mardi, a indiqué mercredi à la frontière entre les deux pays le Croissant-Rouge. "Après ce qu'a dit Kadhafi hier, il y a un risque catastrophique" d'exode massif, déclare Hadi Nadri, un responsable du Croissant-Rouge pour la région de Ben Guerdane, la première ville après la frontière. "Nous nous attendons à des milliers de réfugiés libyens qui vont entrer en Tunisie. On s'attend au pire". A l'aéroport de Tripoli, c'est la débandade. "La situation est chaotique et des passagers se battent pour monter dans les avions. La confusion règne car les forces de sécurité libyennes ne laissent pas entrer dans le terminal les gens qui ne disposent pas d'un billet d'avion", raconte le commandant d'un avion maltais, Philip Apap Bologna, de retour de la capitale libyenne où il a embarqué des compatriotes. En fin d'après-midi, une radio anti-Khadafi, la voix de la Libye libre, annonce "que le compte à rebours de la fin du régime a commencé", tandis que le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm, affirme qu'Al-Qaïda avait établi un émirat islamique à Derna (est), dirigé par un ancien détenu de Guantanamo. La Ligue arabe a suspendu la Libye des travaux. Elle réfléchit à une exclusion. Le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu tiendra demain une session spéciale sur la situation en Libye, à la demande de l'Union européenne, indique un responsable du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l'Homme.
S. B./Agences
Très peu d'informations parviennent de la ville si ce n'est des images de la Télévision publique qui montrent plusieurs dizaines de manifestants pro-Kadhafi rassemblés hier matin sur la place Verte à Tripoli, selon un journaliste d'une agence de presse étrangère. Les rues de Tripoli étaient calmes en début d'après-midi. Certaines échoppes ouvrent pour servir des clients «temporairement», avant de refermer. Cependant certaines sources rapportent que des miliciens loyaux à Kadhafi ont déferlé dans la ville aujourd'hui, "les coups de feu retentissant dans les airs". L'armée s'est également déployée massivement dans la ville de Sabratha, à l'ouest de la capitale, pour tenter de faire battre en retraite les manifestants, qui se sont emparés des bâtiments des forces de sécurité et du gouvernement, selon un site d'information proche du gouvernement. Le discours de Kadhafi semble avoir mobilisé un grand nombre de partisans et de miliciens qui ont empêché la tenue de manifestations de masse dans la capitale mardi soir et mercredi. Au cours de la nuit, des coups de feu ont été entendus, selon une femme qui vit près du centre-ville de Tripoli. "Les mercenaires sont partout avec leurs armes. Impossible d'ouvrir la moindre porte ou fenêtre. Les tireurs embusqués traquent les gens", raconte-t-elle. "Nous sommes en état de siège, à la merci d'un homme qui n'est pas un (vrai) musulman." Dans la journée de mercredi, d'autres coups de feu ont été entendus près de la résidence de Kadhafi, mais dans de nombreux endroits de la ville, qui compte 2 millions d'habitants, les gens se risquaient à sortir faire leurs courses, selon des témoins. Le gouvernement a envoyé des SMS pressant les gens de retourner au travail, tentant de montrer que les choses reprenaient leur cours normal. Les habitants parlaient sous couvert de l'anonymat par peur des représailles.
Kadhafi ira-t-il au bout
de son aventure ?
Les Libyens, du moins ceux qui contestent l'autorité et le monde entier retiennent leur souffle. El Kadhafi tiendra-t-il sa promesse et ira-t-il au bout de son aventure en employant la force pour reprendre le terrain. Le bilan de la révolte populaire est déjà très lourd. La Libye annonce un bilan de 300 morts dû aux violences dans le pays. La plupart des victimes ont été recensées à Benghazi (104 civils et 10 militaires), deuxième ville du pays à
1.000 kilomètres à l'est de Tripoli et foyer de l'insurrection, Al-Baïda (18 civils et 63 militaires) et Derna (29 civils et 36 militaires), selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a jugé, hier, crédibles les estimations faisant état d'un millier de morts en Libye. Il a déclaré, à l'instar de certains militaires libyens passés dans le camp des insurgés, que la Cyrénaïque, province de l'est de la Libye, échappait désormais aux forces fidèles au régime du colonel Mouammar Kadhafi. Les opposants au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi paraissaient contrôler la côte orientale du pays, qui s'étend de la frontière égyptienne jusqu'à Ajdabiya plus à l'ouest, en passant par Tobrouk et Benghazi, avec des soldats rejoignant le mouvement de contestation, ont constaté des correspondants de presse, arrivés sur place dans la journée d'hier. Benghazi semble être irrémédiablement passée hors du contrôle de Mouammar Kadhafi ; les militaires locaux y défient ouvertement le régime et les drapeaux de l'époque monarchique flottent sur les bâtiments officiels. Selon d'eux, la situation est calme. Les habitants des campagnes le long la route à l'est de Benghazi, dans l'est de la Libye, se rendaient à leur travail dans le calme, et peu d'éléments montraient qu'il y avait en Cyrénaïque un soulèvement contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, Nulle part on ne voyait de policiers ou de militaires, et rares étaient les signes de tension parmi la population. Du côté de Tobrouk, la situation est tout aussi calme, rapporte un autre correspondant de presse. Selon lui, tout le long de la route côtière qui conduit à Tobrouk, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la frontière, la sécurité est désormais assurée par des civils en armes, revêtus de tenues disparates prises aux militaires. Les journalistes étrangers sont pris en charge par des taxis qui refusent le moindre dédommagement. Les forces de l'ordre officielles ont disparu, y compris des sites de bataille de la Seconde Guerre mondiale réputés dangereux compte tenu des munitions que l'on peut encore y trouver. Les symboles du régime ont été systématiquement détruits. Les portraits du colonel Kadhafi ont été piétinés ou affublés de moustaches ou de bandeaux de pirate. Des monuments à la gloire du Livre vert, bible de la révolution libyenne, ont été détruits au marteau. Tous les drapeaux officiels libyens, un rectangle uni de couleur verte, ont été remplacés par des oriflammes comportant trois bandes horizontales, rouge, noir et vert : le drapeau de l'indépendance de 1951. A Tobrouk, lors des premières heures du soulèvement, l'armée a refusé de tirer sur les manifestants. Elle s'est retirée de la ville avant de fraterniser avec la rébellion. Les responsables du Comité populaire, créé en lieu et place des comités révolutionnaires du régime, assurent disposer de beaucoup d'armes légères mais de peu de munitions. Des collectes ont été organisées par les principaux chefs tribaux pour tenter d'éviter le chaos. Depuis sept jours, Tobrouk se réveille aux sons de sa nouvelle radio. Une radio libre, comme l'est depuis le 17 février cette ville de Cyrénaïque, la grande province libyenne qui jouxte l'Egypte. Sur les ondes de Tobrouk libérée, ce mercredi 23 février, la parole se déchaîne une nouvelle fois. Les auditeurs se succèdent pour déclamer des odes à cette révolution encore neuve, ou pour accabler le colonel Kadhafi.
L'exode massif
La crainte et la panique gagnent les expatriés. Les Occidentaux quittent par centaines la Libye par voie terrestre, aérienne ou maritime. Les proches voisins de la Libye font de même. Plus de 5.700 Libyens et Tunisiens résidant en Libye ont fui ce pays par la route pour se réfugier en Tunisie lundi et mardi, a indiqué mercredi à la frontière entre les deux pays le Croissant-Rouge. "Après ce qu'a dit Kadhafi hier, il y a un risque catastrophique" d'exode massif, déclare Hadi Nadri, un responsable du Croissant-Rouge pour la région de Ben Guerdane, la première ville après la frontière. "Nous nous attendons à des milliers de réfugiés libyens qui vont entrer en Tunisie. On s'attend au pire". A l'aéroport de Tripoli, c'est la débandade. "La situation est chaotique et des passagers se battent pour monter dans les avions. La confusion règne car les forces de sécurité libyennes ne laissent pas entrer dans le terminal les gens qui ne disposent pas d'un billet d'avion", raconte le commandant d'un avion maltais, Philip Apap Bologna, de retour de la capitale libyenne où il a embarqué des compatriotes. En fin d'après-midi, une radio anti-Khadafi, la voix de la Libye libre, annonce "que le compte à rebours de la fin du régime a commencé", tandis que le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm, affirme qu'Al-Qaïda avait établi un émirat islamique à Derna (est), dirigé par un ancien détenu de Guantanamo. La Ligue arabe a suspendu la Libye des travaux. Elle réfléchit à une exclusion. Le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu tiendra demain une session spéciale sur la situation en Libye, à la demande de l'Union européenne, indique un responsable du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l'Homme.
S. B./Agences


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