Les allergies, de plus en plus fréquentes, sont dues dans la petite enfance à des aliments comme le lait, l'œuf, le poisson ou l'arachide et peuvent même être mortelles en provoquant œdèmes, chocs ou crises d'asthme. Les allergies, de plus en plus fréquentes, sont dues dans la petite enfance à des aliments comme le lait, l'œuf, le poisson ou l'arachide et peuvent même être mortelles en provoquant œdèmes, chocs ou crises d'asthme. Plus tard, provoquées par la pénétration dans les voies respiratoires de substances provenant de pollens, d'acariens, de poils d'animaux, elles sont responsables de rhinite et d'asthme. L'eczéma est dû à certains aliments mais aussi aux acariens. Ces substances responsables des allergies sont appelées allergènes. La meilleure prévention est d'éviter les allergènes, en tout cas pendant une période, encore mal définie, de la petite enfance où le système immunitaire est immature. C'est ce qu'il faut recommander aux enfants «à risque», lorsque l'un des parents est allergique ou l'a été. C'est facile s'il s'agit de ne pas prendre d'animal domestique chez soi. C'est plus difficile lorsqu'il s'agit de s'en séparer. Cela devient vraiment ardu lorsqu'il s'agit des acariens : leur nombre diminue lorsque la pièce est sèche, aérée, peu chauffée et que l'aspirateur est passé régulièrement, longtemps, sur le sol et la literie. L'allaitement maternel doit être poursuivi le plus longtemps possible : cela retarde l'exposition aux allergènes, et le lait maternel contient des substances qui apprennent à l'organisme à reconnaître les allergènes comme des éléments habituels de l'environnement. Par ailleurs il faut préconiser l'absence de tabagisme des parents : celui-ci est nocif chez l'enfant asthmatique en favorisant les crises, et il augmente le risque d'allergie. Animaux à poils et acariens Ces précautions concernent la prévention primaire, pour que la maladie ne s'installe pas. Les voies de recherche dans ce domaine portent notamment sur des modifications du régime alimentaire dans la petite enfance ou chez la maman pendant la grossesse. Des essais ont été menés avec les probiotiques qui enrichissent certains yaourts, ou des prébiotiques qui nourrissent ces probiotiques et favoriseraient une flore intestinale protectrice en modifiant l'immunité. Certains de ces essais ont eu une efficacité sur l'eczéma. Mais si ces régimes peuvent être efficaces chez certains, ils ne le sont pas chez d'autres, et il est difficile de les généraliser. Les parents et les médecins doivent donc réfléchir à une prévention secondaire : comment faire pour que l'asthme ne se déclare pas chez un enfant atteint d'eczéma, d'allergie alimentaire, de rhinite? Bien sûr, les précautions valant pour la prévention primaire valent aussi pour la prévention secondaire : une fois l'allergie déclarée, il est recommandé d'éviter le plus possible le tabagisme, les animaux à poils et les acariens. Les voies de recherche portent, là aussi, sur la modification du système immunitaire dans le but de le rendre tolérant à l'égard de nouveaux allergènes. L'immunothérapie ou la désensibilisation, par exemple, diminuent le risque de présenter de nouvelles allergies et le risque d'asthme chez l'enfant atteint de rhinite … Les parents ont bien la possibilité d'agir pour éviter l'allergie, ou du moins l'atténuer, la limiter et parfois… faire avec. Gageons que l'on pourra bientôt trouver de meilleures réponses! Plus tard, provoquées par la pénétration dans les voies respiratoires de substances provenant de pollens, d'acariens, de poils d'animaux, elles sont responsables de rhinite et d'asthme. L'eczéma est dû à certains aliments mais aussi aux acariens. Ces substances responsables des allergies sont appelées allergènes. La meilleure prévention est d'éviter les allergènes, en tout cas pendant une période, encore mal définie, de la petite enfance où le système immunitaire est immature. C'est ce qu'il faut recommander aux enfants «à risque», lorsque l'un des parents est allergique ou l'a été. C'est facile s'il s'agit de ne pas prendre d'animal domestique chez soi. C'est plus difficile lorsqu'il s'agit de s'en séparer. Cela devient vraiment ardu lorsqu'il s'agit des acariens : leur nombre diminue lorsque la pièce est sèche, aérée, peu chauffée et que l'aspirateur est passé régulièrement, longtemps, sur le sol et la literie. L'allaitement maternel doit être poursuivi le plus longtemps possible : cela retarde l'exposition aux allergènes, et le lait maternel contient des substances qui apprennent à l'organisme à reconnaître les allergènes comme des éléments habituels de l'environnement. Par ailleurs il faut préconiser l'absence de tabagisme des parents : celui-ci est nocif chez l'enfant asthmatique en favorisant les crises, et il augmente le risque d'allergie. Animaux à poils et acariens Ces précautions concernent la prévention primaire, pour que la maladie ne s'installe pas. Les voies de recherche dans ce domaine portent notamment sur des modifications du régime alimentaire dans la petite enfance ou chez la maman pendant la grossesse. Des essais ont été menés avec les probiotiques qui enrichissent certains yaourts, ou des prébiotiques qui nourrissent ces probiotiques et favoriseraient une flore intestinale protectrice en modifiant l'immunité. Certains de ces essais ont eu une efficacité sur l'eczéma. Mais si ces régimes peuvent être efficaces chez certains, ils ne le sont pas chez d'autres, et il est difficile de les généraliser. Les parents et les médecins doivent donc réfléchir à une prévention secondaire : comment faire pour que l'asthme ne se déclare pas chez un enfant atteint d'eczéma, d'allergie alimentaire, de rhinite? Bien sûr, les précautions valant pour la prévention primaire valent aussi pour la prévention secondaire : une fois l'allergie déclarée, il est recommandé d'éviter le plus possible le tabagisme, les animaux à poils et les acariens. Les voies de recherche portent, là aussi, sur la modification du système immunitaire dans le but de le rendre tolérant à l'égard de nouveaux allergènes. L'immunothérapie ou la désensibilisation, par exemple, diminuent le risque de présenter de nouvelles allergies et le risque d'asthme chez l'enfant atteint de rhinite … Les parents ont bien la possibilité d'agir pour éviter l'allergie, ou du moins l'atténuer, la limiter et parfois… faire avec. Gageons que l'on pourra bientôt trouver de meilleures réponses!