Les cours du pétrole progressaient légèrement hier en cours d'échanges européens, sur un marché volatil suspendu aux tensions grandissantes en Libye, s'inquiétant toujours des perturbations dans les approvisionnements de brut. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril s'échangeait à 112,33 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril gagnait 13 cents, à 98,01 dollars. Selon un responsable de la compagnie libyenne Arabian Gulf Oil cité par le Wall Street Journal, les exportations de pétrole, interrompues depuis plusieurs jours, sont cependant sur le point de reprendre. L'Agence internationale de l'Energie (AIE) avait estimé jeudi dernier que 500.000 à 750.000 barils par jour, soit moins de 1% de la consommation mondiale, avaient déjà été retirés du marché du fait de la crise libyenne. En revanche, la compagnie nationale du Koweït, KPC, a indiqué à l'agence Dow Jones Newswires, être prête à pomper plus de brut "pour aider à apaiser la volatilité des marchés" si nécessaire, précisant qu'elle suivrait l'Arabie saoudite. L'AIE avait de son côté affirmé vendredi que les stocks des pays consommateurs restaient importants et qu'elle était prête "à réagir promptement si la situation s'aggravait". R. E. Les cours du pétrole progressaient légèrement hier en cours d'échanges européens, sur un marché volatil suspendu aux tensions grandissantes en Libye, s'inquiétant toujours des perturbations dans les approvisionnements de brut. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril s'échangeait à 112,33 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril gagnait 13 cents, à 98,01 dollars. Selon un responsable de la compagnie libyenne Arabian Gulf Oil cité par le Wall Street Journal, les exportations de pétrole, interrompues depuis plusieurs jours, sont cependant sur le point de reprendre. L'Agence internationale de l'Energie (AIE) avait estimé jeudi dernier que 500.000 à 750.000 barils par jour, soit moins de 1% de la consommation mondiale, avaient déjà été retirés du marché du fait de la crise libyenne. En revanche, la compagnie nationale du Koweït, KPC, a indiqué à l'agence Dow Jones Newswires, être prête à pomper plus de brut "pour aider à apaiser la volatilité des marchés" si nécessaire, précisant qu'elle suivrait l'Arabie saoudite. L'AIE avait de son côté affirmé vendredi que les stocks des pays consommateurs restaient importants et qu'elle était prête "à réagir promptement si la situation s'aggravait". R. E.