L'Algérie est "extrêmement" préoccupée par la situation en Libye et reste à l'écoute de tout ce qui peut ramener la sécurité et l'ordre dans ce pays, a indiqué hier le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. L'Algérie est "extrêmement" préoccupée par la situation en Libye et reste à l'écoute de tout ce qui peut ramener la sécurité et l'ordre dans ce pays, a indiqué hier le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. «L'Algérie est extrêmement préoccupée et ne se contente pas simplement de rapatrier ceux qui parmi ses ressortissants souhaitent rentrer dans leur pays. Elle est aussi à l'écoute de tout ce qui demain peut ramener la sécurité, l'ordre et le progrès en Libye qui est un pays important pour nous", a déclaré M. Medelci lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Portugal, M. Luis Filipe Marques Amado. «Nous souhaitons que le pays puisse sortir de cette crise plus fort», relève-t-il. La situation en Libye, a-t-il dit, "nous préoccupe tous, peut-être nous pays voisins plus que d'autres", relevant que cette situation est "caractérisée par un regain de violence, mais également par une disparition des institutions de ce pays de manière visible et progressive". Interrogé sur les parties qui sont derrières la campagne qui accuse l'Algérie de transporter des mercenaires en Libye, M. Medelci a rappelé que l'Algérie "a déjà répondu officiellement à ces allégations mensongères". «Nous n'avons pas d'informations sur qui peut être derrière ces affabulations, mais nous affirmons que ce sont des paroles vaines et sans importance pour nous", a-t-il dit. Le ministère des Affaires étrangères avait, rappelons-le, démenti samedi dernier "de la manière la plus catégorique, les allégations mensongères colportées par certains sites électroniques ainsi que par certaines chaînes de télévision satellitaires sur une prétendue utilisation d'avions militaires algériens pour transporter des mercenaires en Libye". «Ces allégations insidieuses vont à l'encontre de la position doctrinale, bien connue, de l'Algérie qui récuse, de manière absolue, l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats", avait souligné le département de Medelci. Par ailleurs et lors de cette conférence de presse, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que des centaines de ressortissants algériens vont pouvoir être rapatriés en Algérie à bord du navire "Tassili II" qui a quitté samedi dernier le port d'Alger à destination de la ville libyenne de Benghazi. «Le Tassili II va pouvoir rapatrier quelques centaines parmi les Algériens résidant à Benghazi et qui n'ont pas pu se rendre à Tripoli pour prendre l'avion", a déclaré M. Medelci lors de la conférence de presse. «Il y aurait 700 Algériens résidant à Benghazi. Peut être qu'ils ne souhaitent pas tous rentrer, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour les rapatrier", a ajouté M. Medelci Rappelant que plus de 2.000 ressortissants algériens ont déjà été rapatriés de Libye par avion, le ministre a relevé que "les Algériens sont en train de rentrer chez eux dans des conditions correctes et satisfaisantes malgré les difficultés". Il a précisé dans le même sillage que les ressortissants d'autres nationalités sont en train de transiter par le sud de l'Algérie, par le poste frontalier de Debdeb (450 km au nord-est d'Illizi), pour regagner leurs pays. M. Medelci a expliqué que l'Algérie a "pris ses dispositions pour faciliter ce passage et, à l'heure où je vous parle, a-t-il dit, nous avons dépassé le millier de personnes de nationalités étrangères qui ont pu ainsi sortir dans des conditions tout à fait correctes et qui vont, après un séjour de quelques heures ou quelques jours en Algérie, pouvoir retrouver leur pays respectifs». Aussi et depuis la crise en Libye, ce sont près de 80 ressortissants algériens résidant dans ce pays qui ont pu gagner le territoire égyptien via le passage frontalier Es-saloum depuis le début de la crise. Selon des sources diplomatiques, rapporte l'APS, hormis deux familles, la majorité des ressortissants sont des travailleurs contractuels et des sportifs résidant dans les régions est de Libye. En revanche, dans les régions ouest proches des frontières algériennes et tunisiennes et de la capitale Tripoli, des familles algériennes y sont établies depuis très longtemps. I. A. «L'Algérie est extrêmement préoccupée et ne se contente pas simplement de rapatrier ceux qui parmi ses ressortissants souhaitent rentrer dans leur pays. Elle est aussi à l'écoute de tout ce qui demain peut ramener la sécurité, l'ordre et le progrès en Libye qui est un pays important pour nous", a déclaré M. Medelci lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères de la République du Portugal, M. Luis Filipe Marques Amado. «Nous souhaitons que le pays puisse sortir de cette crise plus fort», relève-t-il. La situation en Libye, a-t-il dit, "nous préoccupe tous, peut-être nous pays voisins plus que d'autres", relevant que cette situation est "caractérisée par un regain de violence, mais également par une disparition des institutions de ce pays de manière visible et progressive". Interrogé sur les parties qui sont derrières la campagne qui accuse l'Algérie de transporter des mercenaires en Libye, M. Medelci a rappelé que l'Algérie "a déjà répondu officiellement à ces allégations mensongères". «Nous n'avons pas d'informations sur qui peut être derrière ces affabulations, mais nous affirmons que ce sont des paroles vaines et sans importance pour nous", a-t-il dit. Le ministère des Affaires étrangères avait, rappelons-le, démenti samedi dernier "de la manière la plus catégorique, les allégations mensongères colportées par certains sites électroniques ainsi que par certaines chaînes de télévision satellitaires sur une prétendue utilisation d'avions militaires algériens pour transporter des mercenaires en Libye". «Ces allégations insidieuses vont à l'encontre de la position doctrinale, bien connue, de l'Algérie qui récuse, de manière absolue, l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats", avait souligné le département de Medelci. Par ailleurs et lors de cette conférence de presse, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que des centaines de ressortissants algériens vont pouvoir être rapatriés en Algérie à bord du navire "Tassili II" qui a quitté samedi dernier le port d'Alger à destination de la ville libyenne de Benghazi. «Le Tassili II va pouvoir rapatrier quelques centaines parmi les Algériens résidant à Benghazi et qui n'ont pas pu se rendre à Tripoli pour prendre l'avion", a déclaré M. Medelci lors de la conférence de presse. «Il y aurait 700 Algériens résidant à Benghazi. Peut être qu'ils ne souhaitent pas tous rentrer, mais nous avons pris les dispositions nécessaires pour les rapatrier", a ajouté M. Medelci Rappelant que plus de 2.000 ressortissants algériens ont déjà été rapatriés de Libye par avion, le ministre a relevé que "les Algériens sont en train de rentrer chez eux dans des conditions correctes et satisfaisantes malgré les difficultés". Il a précisé dans le même sillage que les ressortissants d'autres nationalités sont en train de transiter par le sud de l'Algérie, par le poste frontalier de Debdeb (450 km au nord-est d'Illizi), pour regagner leurs pays. M. Medelci a expliqué que l'Algérie a "pris ses dispositions pour faciliter ce passage et, à l'heure où je vous parle, a-t-il dit, nous avons dépassé le millier de personnes de nationalités étrangères qui ont pu ainsi sortir dans des conditions tout à fait correctes et qui vont, après un séjour de quelques heures ou quelques jours en Algérie, pouvoir retrouver leur pays respectifs». Aussi et depuis la crise en Libye, ce sont près de 80 ressortissants algériens résidant dans ce pays qui ont pu gagner le territoire égyptien via le passage frontalier Es-saloum depuis le début de la crise. Selon des sources diplomatiques, rapporte l'APS, hormis deux familles, la majorité des ressortissants sont des travailleurs contractuels et des sportifs résidant dans les régions est de Libye. En revanche, dans les régions ouest proches des frontières algériennes et tunisiennes et de la capitale Tripoli, des familles algériennes y sont établies depuis très longtemps. I. A.