La moitié des diabétiques souffrent de dysfonctionnements érectiles, a indiqué jeudi dernier à Alger le Pr Mourad Semrouni, endocrinologue au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC). Intervenant lors du colloque régional sur le diabète et ses complications, le Pr Semrouni a souligné l'importance pour les médecins traitants de s'intéresser à la vie sexuelle du malade diabétique, les incitant à lui poser des questions sur ce sujet qui demeure "tabou" dans la société algérienne. Pour assurer une bonne prise en charge du diabétique dans les régions qui connaissent un manque de spécialistes, l'intervenant a plaidé pour une formation orientée des médecins généralistes, notamment en ce qui concerne les questions à poser au malade, afin, a-t-il dit, de prévenir d'éventuels problèmes sociaux que pourrait engendrer cette maladie, dont le divorce, la dislocation familiale, outre les problèmes psychologiques. Après avoir souligné l'importance de la santé sexuelle de l'individu en général et du diabétique en particulier, le Pr Semrouni a appelé les médecins à accorder davantage d'intérêt à ce volet de la vie du patient. 100 millions d'hommes souffrent d'impuissance sexuelle dans le monde, dont le tiers sont âgés de 60 ans et plus, a relevé le spécialiste. Pour sa part, le chef de service diabétologie au CHU de Constantine, le Pr Youcef Belabbès a axé son intervention sur les complications et les causes du diabète, telle la dyslipidémie qui nécessite la prescription des Statines (médicaments) comme traitement. Il a indiqué que les anomalies de lipidémie compte parmi les principaux facteurs à l'origine des maladies cardiovasculaires chez le diabétique. Une campagne de lutte contre le diabète qui connaît une forte prévalence ces dernières années, est lancée de par le monde, à travers la sensibilisation au diagnostic précoce et à l'importance d'adopter une bonne hygiène de vie, a-t-il ajouté. La moitié des diabétiques souffrent de dysfonctionnements érectiles, a indiqué jeudi dernier à Alger le Pr Mourad Semrouni, endocrinologue au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC). Intervenant lors du colloque régional sur le diabète et ses complications, le Pr Semrouni a souligné l'importance pour les médecins traitants de s'intéresser à la vie sexuelle du malade diabétique, les incitant à lui poser des questions sur ce sujet qui demeure "tabou" dans la société algérienne. Pour assurer une bonne prise en charge du diabétique dans les régions qui connaissent un manque de spécialistes, l'intervenant a plaidé pour une formation orientée des médecins généralistes, notamment en ce qui concerne les questions à poser au malade, afin, a-t-il dit, de prévenir d'éventuels problèmes sociaux que pourrait engendrer cette maladie, dont le divorce, la dislocation familiale, outre les problèmes psychologiques. Après avoir souligné l'importance de la santé sexuelle de l'individu en général et du diabétique en particulier, le Pr Semrouni a appelé les médecins à accorder davantage d'intérêt à ce volet de la vie du patient. 100 millions d'hommes souffrent d'impuissance sexuelle dans le monde, dont le tiers sont âgés de 60 ans et plus, a relevé le spécialiste. Pour sa part, le chef de service diabétologie au CHU de Constantine, le Pr Youcef Belabbès a axé son intervention sur les complications et les causes du diabète, telle la dyslipidémie qui nécessite la prescription des Statines (médicaments) comme traitement. Il a indiqué que les anomalies de lipidémie compte parmi les principaux facteurs à l'origine des maladies cardiovasculaires chez le diabétique. Une campagne de lutte contre le diabète qui connaît une forte prévalence ces dernières années, est lancée de par le monde, à travers la sensibilisation au diagnostic précoce et à l'importance d'adopter une bonne hygiène de vie, a-t-il ajouté.