Le monde du travail dans la wilaya de Boumerdès s'agite depuis plusieurs jours. En effet, plus de 400 travailleurs du groupement chinois CITIC-CRCC chargé de la réalisation d'un tronçon routier de l'autoroute Est-Ouest Larbâatche-Lakhdaria, sont, depuis mercredi dernier, en grève illimitée. Dénonçant leurs conditions de travail qui ne cessent de se détériorer, les travailleurs algériens ont organisé un sit-in au niveau du chantier de Hammadi, une localité située au sud-ouest de Boumerdès. Ils ont établi une plate forme de revendications contenant quatorze points qu'ils ont adressée à l'inspection du travail de la wilaya de Boumerdès. Ils dénoncent le non respect des engagements de l'employeur concernant l'application du code du travail algérien ainsi que l'absence de primes et indemnités liées à leurs conditions de travail jugées lamentables. Ils réclament, en effet, la prime de risque, la prime de panier et de transport et l'indemnité liée à l'expérience professionnelle. Outre cela, les ouvriers réclament le paiement des heures supplémentaires des travaux accomplis auparavant. Dans leur plateforme, les travailleurs précisent que «des ouvriers exercent depuis plusieurs années sans contrat et sans assurance. Aucun document justifiant leur relation avec leur employeur n'est établi, sans parler de l'absenc et du non respect des règles de sécurité et d'hygiène». Les protestataires ont refusé de rejoindre leur postes de travail jusqu'à ce que leur doléances soient prises en charge. Ils ont, par ailleurs, dénoncé l'exploitation dont font l'objet les travailleurs algériens au sein des sociétés étrangères où plusieurs anomalies sont à relever, notamment le non respect du code de travail et le recours au licenciement abusif. Les travailleurs de l'entreprise Trans Canal dans la commune de Khemis El Khechna poursuivent, et ce, depuis près d'une semaine, leur grève illimitée pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail et pour l'amélioration de leurs salaires jugés jusque-là insuffisants pour subvenir à leur besoins. La direction de leur entreprise avait cédé devant la revendication d'augmentation des salaires de 2.000 DA, mais les travailleurs campent sur leurs positions et jugent cette augmentation insuffisante. De leur côté, les 25 travailleurs de Socothyd, licenciés en 2006, poursuivent leur sit-in devant la direction générale de l'entreprise sise aux Issers, pour réclamer leur réintégration dans leurs postes d'emploi. Le monde du travail dans la wilaya de Boumerdès s'agite depuis plusieurs jours. En effet, plus de 400 travailleurs du groupement chinois CITIC-CRCC chargé de la réalisation d'un tronçon routier de l'autoroute Est-Ouest Larbâatche-Lakhdaria, sont, depuis mercredi dernier, en grève illimitée. Dénonçant leurs conditions de travail qui ne cessent de se détériorer, les travailleurs algériens ont organisé un sit-in au niveau du chantier de Hammadi, une localité située au sud-ouest de Boumerdès. Ils ont établi une plate forme de revendications contenant quatorze points qu'ils ont adressée à l'inspection du travail de la wilaya de Boumerdès. Ils dénoncent le non respect des engagements de l'employeur concernant l'application du code du travail algérien ainsi que l'absence de primes et indemnités liées à leurs conditions de travail jugées lamentables. Ils réclament, en effet, la prime de risque, la prime de panier et de transport et l'indemnité liée à l'expérience professionnelle. Outre cela, les ouvriers réclament le paiement des heures supplémentaires des travaux accomplis auparavant. Dans leur plateforme, les travailleurs précisent que «des ouvriers exercent depuis plusieurs années sans contrat et sans assurance. Aucun document justifiant leur relation avec leur employeur n'est établi, sans parler de l'absenc et du non respect des règles de sécurité et d'hygiène». Les protestataires ont refusé de rejoindre leur postes de travail jusqu'à ce que leur doléances soient prises en charge. Ils ont, par ailleurs, dénoncé l'exploitation dont font l'objet les travailleurs algériens au sein des sociétés étrangères où plusieurs anomalies sont à relever, notamment le non respect du code de travail et le recours au licenciement abusif. Les travailleurs de l'entreprise Trans Canal dans la commune de Khemis El Khechna poursuivent, et ce, depuis près d'une semaine, leur grève illimitée pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail et pour l'amélioration de leurs salaires jugés jusque-là insuffisants pour subvenir à leur besoins. La direction de leur entreprise avait cédé devant la revendication d'augmentation des salaires de 2.000 DA, mais les travailleurs campent sur leurs positions et jugent cette augmentation insuffisante. De leur côté, les 25 travailleurs de Socothyd, licenciés en 2006, poursuivent leur sit-in devant la direction générale de l'entreprise sise aux Issers, pour réclamer leur réintégration dans leurs postes d'emploi.