La lutte contre la cybercriminalité en Algérie se heurte au vide juridique en matière de protection des données personnelles diffusées sur Internet et la difficulté rencontrée par les enquêteurs pour détecter les auteurs d'infractions. La lutte contre la cybercriminalité en Algérie se heurte au vide juridique en matière de protection des données personnelles diffusées sur Internet et la difficulté rencontrée par les enquêteurs pour détecter les auteurs d'infractions. «Le législateur ne prévoit pas de dispositions pour protéger les données personnelles et la vie privée des internautes, il y a un vide juridique en la matière (…) Internet offre l'anonymat qui est un obstacle de taille pour les enquêteurs», a affirmé le commissaire Abdelkader Mostefaoui, chargé de la délinquance économique à la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). C'est là où réside le vrai danger des réseaux sociaux sur le Net tel Facebook et Twitter qui «permettent de rendre publiques des données personnelles et intimes, exploitées par d'autres puissances», a-t-il ajouté. «Les réseaux sociaux sont des vecteurs de la cybercriminalité. Ils permettent la divulgation des données personnelles des internautes. Ils représentent un moyen de propagation des œuvres artistiques et littéraires contrefaites et de propagation de pédophilie», a encore expliqué le Commissaire Abdelkader Mostefaoui, invité hier à la rédaction de la Chaîne III, tout en précisant que la «seule première et dernière solution» de lutter contre la propagation de ces réseaux sociaux, à l'instar de Facebook et Twitter, reste la sensibilisation des internautes. La difficulté des internautes devient davantage ardue dans la recherche des auteurs d'infractions, avec la prolifération des cybercafés et des réseaux Wifi (connexions sans fil) public. «Les révoltes qui ont secoué les pays arabes ont été largement favorisées par les réseaux sociaux, par la rapidité et la disponibilité des infos et le nombre de personnes qui s'y prêtent, selon les spécialistes et les analystes», a-t-il poursuivi affirmant au passage que des organisations anonymes utilisent ces réseaux sociaux pour s'attaquer aux gouvernements, en plus de la collecte de données. N'empêche que la DGSN a déjà traité des affaires liées à la cybercriminalité, suite à des plaintes déposées par des personnes. Ainsi, concernant les actes commis sur des réseaux ou des systèmes, 6 affaires ont été traitées par la DGSN en 2010 et autant en 2009. Quant aux actes traditionnels (criminalité classique) aidés par les TIC, 30 affaires ont été traitées en 2010 et 26 autres en 2009, selon les chiffres fournis par l'invité de la radio. Aussi la DGSN a-t-elle traité deux grandes affaires liées à la cybercriminalité en janvier et en mars 2010. Il s'agit, selon le Commissaire Abdelkader Mostefaoui, de deux hackers algériens impliqués dans un réseau mondial de vol de données bancaires, qui effectuaient des retraits frauduleux dans des établissements bancaires étrangers. «Le législateur ne prévoit pas de dispositions pour protéger les données personnelles et la vie privée des internautes, il y a un vide juridique en la matière (…) Internet offre l'anonymat qui est un obstacle de taille pour les enquêteurs», a affirmé le commissaire Abdelkader Mostefaoui, chargé de la délinquance économique à la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). C'est là où réside le vrai danger des réseaux sociaux sur le Net tel Facebook et Twitter qui «permettent de rendre publiques des données personnelles et intimes, exploitées par d'autres puissances», a-t-il ajouté. «Les réseaux sociaux sont des vecteurs de la cybercriminalité. Ils permettent la divulgation des données personnelles des internautes. Ils représentent un moyen de propagation des œuvres artistiques et littéraires contrefaites et de propagation de pédophilie», a encore expliqué le Commissaire Abdelkader Mostefaoui, invité hier à la rédaction de la Chaîne III, tout en précisant que la «seule première et dernière solution» de lutter contre la propagation de ces réseaux sociaux, à l'instar de Facebook et Twitter, reste la sensibilisation des internautes. La difficulté des internautes devient davantage ardue dans la recherche des auteurs d'infractions, avec la prolifération des cybercafés et des réseaux Wifi (connexions sans fil) public. «Les révoltes qui ont secoué les pays arabes ont été largement favorisées par les réseaux sociaux, par la rapidité et la disponibilité des infos et le nombre de personnes qui s'y prêtent, selon les spécialistes et les analystes», a-t-il poursuivi affirmant au passage que des organisations anonymes utilisent ces réseaux sociaux pour s'attaquer aux gouvernements, en plus de la collecte de données. N'empêche que la DGSN a déjà traité des affaires liées à la cybercriminalité, suite à des plaintes déposées par des personnes. Ainsi, concernant les actes commis sur des réseaux ou des systèmes, 6 affaires ont été traitées par la DGSN en 2010 et autant en 2009. Quant aux actes traditionnels (criminalité classique) aidés par les TIC, 30 affaires ont été traitées en 2010 et 26 autres en 2009, selon les chiffres fournis par l'invité de la radio. Aussi la DGSN a-t-elle traité deux grandes affaires liées à la cybercriminalité en janvier et en mars 2010. Il s'agit, selon le Commissaire Abdelkader Mostefaoui, de deux hackers algériens impliqués dans un réseau mondial de vol de données bancaires, qui effectuaient des retraits frauduleux dans des établissements bancaires étrangers.