L'ex-émir du GSPC, Hassan Hattab, «est toujours poursuivi par la justice» a indiqué, hier, le ministre de la Justice, garde des Sceaux. Tayeb Belaiz, qui s'exprimait hier en marge d'une séance plénière de l'APN, consacrée à l'adoption de trois ordonnances, dont celle relative à la levée de l'état d'urgence, a voulu infirmer les informations selon lesquelles Hassan Hattab, qui s'est rendu aux services de sécurité, aurait déjà bénéficié des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. «S'il n'était pas poursuivi par la justice il n'aurait pas été entendu par le juge d'instruction» a déclaré, en effet, Tayeb Belaiz ajoutant que Hattab a été placé en résidence protégée pour une durée de trois mois. Une durée qui pourrait être prolongée deux fois de suite, mais qui ne saurait dépasser les neuf mois. Belaiz a indiqué que Hattab peut recevoir ses avocats, des membres de sa famille ainsi que des médecins mais ces derniers ne peuvent divulguer le lieu de cette résidence qui reste secrète. Belaiz dira en outre que le juge a un délai de neuf mois maximum pour achever son instruction et pourra renvoyer Hattab devant le tribunal. Par ailleurs, interrogé sur le sort de Abderrazak El Para, qui a été incarcéré à Serkadji ces derniers jours, le ministre a juste indiqué que son affaire est entre les mains de la justice. Notons qu'en plus de l'ordonnance relative à la levée de l'état d'urgence les députés ont également adopté l'ordonnance complétant celle de 1966 portant code de procédure pénale ainsi que l'ordonnance relative à la participation de l'Armée nationale populaire (ANP) à des missions de sauvegarde de l'ordre public hors des situations d'exception. L'ex-émir du GSPC, Hassan Hattab, «est toujours poursuivi par la justice» a indiqué, hier, le ministre de la Justice, garde des Sceaux. Tayeb Belaiz, qui s'exprimait hier en marge d'une séance plénière de l'APN, consacrée à l'adoption de trois ordonnances, dont celle relative à la levée de l'état d'urgence, a voulu infirmer les informations selon lesquelles Hassan Hattab, qui s'est rendu aux services de sécurité, aurait déjà bénéficié des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. «S'il n'était pas poursuivi par la justice il n'aurait pas été entendu par le juge d'instruction» a déclaré, en effet, Tayeb Belaiz ajoutant que Hattab a été placé en résidence protégée pour une durée de trois mois. Une durée qui pourrait être prolongée deux fois de suite, mais qui ne saurait dépasser les neuf mois. Belaiz a indiqué que Hattab peut recevoir ses avocats, des membres de sa famille ainsi que des médecins mais ces derniers ne peuvent divulguer le lieu de cette résidence qui reste secrète. Belaiz dira en outre que le juge a un délai de neuf mois maximum pour achever son instruction et pourra renvoyer Hattab devant le tribunal. Par ailleurs, interrogé sur le sort de Abderrazak El Para, qui a été incarcéré à Serkadji ces derniers jours, le ministre a juste indiqué que son affaire est entre les mains de la justice. Notons qu'en plus de l'ordonnance relative à la levée de l'état d'urgence les députés ont également adopté l'ordonnance complétant celle de 1966 portant code de procédure pénale ainsi que l'ordonnance relative à la participation de l'Armée nationale populaire (ANP) à des missions de sauvegarde de l'ordre public hors des situations d'exception.