La coordination nationale pour le changement et la démocratie (C NCD) partis politiques n'a pas réussi à mobiliser la grande foule lors de la manifestation qui devait être organisée hier à Alger. Une marche qui devait s'ébranler à partir de 11 heures du matin de la place du 1er mai vers la place des martyrs. Contrairement peut-être aux fois précédentes, les animateurs de la CNCD n'ont, en effet, réussi qu'à mobiliser un peu moins d'une trentaine de personnes seulement. Me Ali Yahia Abdenour, comme cela est de tradition depuis le début des actions de la CNCD, soit le 12 février dernier lors de la première tentative de marche, était présent sur les lieux dès 10h du matin. Ce qui n'était pas le cas du président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dont l'absence à cette marche, qui n'a pas reçu l'autorisation des pouvoirs publics, a été fort remarquée. En l'absence d'explications de certains députés du RCD, présents sur place, les spéculations allaient bon train. En effet, si certains prédisaient qu'il allait venir d'un moment à l'autre, d'autres l'annonçaient tantôt à Tizi Ouzou, tantôt à Bejaia où la CNCD a aussi appelé, pour la première fois, à l'organisation de marches. Outre ces deux villes, les animateurs de cette aile de la CNCD ont aussi prévu d'organiser des marches à Bouira, Boumerdes et Sétif. Finalement, le leader du RCD, dont le parti constitue la locomotive de la CNCD partis politiques, ne s'est manifesté nulle part puisque même dans ces villes citées, il a brillé par son absence. Une absence qui pourrait être interprétée comme une forme de démobilisation eu égard au fait que les multiples actions de la CNCD n'ont guère suscité l'adhésion de la rue algéroise puisqu'ils se déroulent pratiquement dans une quasi indifférence de la population. D'ailleurs même le dispositif, où l'on a noté la présence que de quelques dizaines de policiers seulement, a été fort allégé. On est loin de l'impressionnant dispositif de sécurité mis en place pour les deux marches avortées des 12 et du 19 février. Cela dit, et malgré son âge assez avancé, le président d'honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), Me Ali Yahia Abdenour, a tenu a être présent, comme les fois précédentes car il n'a raté aucun rendez-vous. Entouré d'emblée par un dispositif policier, il est pourtant resté sur les lieux jusqu'à 11h 35 minutes. Dans des déclarations à la presse, cet infatigable défenseur des droits de l'Homme a indiqué que la CNCD « poursuivra son combat jusqu'au changement du système » et, pour ce faire, « nous allons manifester tous les samedis ». Il a aussi affirmé qu' « il faut mobiliser les deux générations, celle qui a fait la guerre de libération et la jeunesse, pour concrétiser le changement ». Les manifestants, parmi lesquels se distinguaient deux députés seulement du RCD, à savoir Mohsen Belabes et Tahar Besbes, ainsi que certaines figures du MDS et du PLD, ont scandé des slogans habituels à l'exemple de « l'Algérie libre et democratique » avant d'être dispersés par le forces de l'ordre juste après que Me Ali Yahia Abdenour eut quitté les lieux. La coordination nationale pour le changement et la démocratie (C NCD) partis politiques n'a pas réussi à mobiliser la grande foule lors de la manifestation qui devait être organisée hier à Alger. Une marche qui devait s'ébranler à partir de 11 heures du matin de la place du 1er mai vers la place des martyrs. Contrairement peut-être aux fois précédentes, les animateurs de la CNCD n'ont, en effet, réussi qu'à mobiliser un peu moins d'une trentaine de personnes seulement. Me Ali Yahia Abdenour, comme cela est de tradition depuis le début des actions de la CNCD, soit le 12 février dernier lors de la première tentative de marche, était présent sur les lieux dès 10h du matin. Ce qui n'était pas le cas du président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dont l'absence à cette marche, qui n'a pas reçu l'autorisation des pouvoirs publics, a été fort remarquée. En l'absence d'explications de certains députés du RCD, présents sur place, les spéculations allaient bon train. En effet, si certains prédisaient qu'il allait venir d'un moment à l'autre, d'autres l'annonçaient tantôt à Tizi Ouzou, tantôt à Bejaia où la CNCD a aussi appelé, pour la première fois, à l'organisation de marches. Outre ces deux villes, les animateurs de cette aile de la CNCD ont aussi prévu d'organiser des marches à Bouira, Boumerdes et Sétif. Finalement, le leader du RCD, dont le parti constitue la locomotive de la CNCD partis politiques, ne s'est manifesté nulle part puisque même dans ces villes citées, il a brillé par son absence. Une absence qui pourrait être interprétée comme une forme de démobilisation eu égard au fait que les multiples actions de la CNCD n'ont guère suscité l'adhésion de la rue algéroise puisqu'ils se déroulent pratiquement dans une quasi indifférence de la population. D'ailleurs même le dispositif, où l'on a noté la présence que de quelques dizaines de policiers seulement, a été fort allégé. On est loin de l'impressionnant dispositif de sécurité mis en place pour les deux marches avortées des 12 et du 19 février. Cela dit, et malgré son âge assez avancé, le président d'honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), Me Ali Yahia Abdenour, a tenu a être présent, comme les fois précédentes car il n'a raté aucun rendez-vous. Entouré d'emblée par un dispositif policier, il est pourtant resté sur les lieux jusqu'à 11h 35 minutes. Dans des déclarations à la presse, cet infatigable défenseur des droits de l'Homme a indiqué que la CNCD « poursuivra son combat jusqu'au changement du système » et, pour ce faire, « nous allons manifester tous les samedis ». Il a aussi affirmé qu' « il faut mobiliser les deux générations, celle qui a fait la guerre de libération et la jeunesse, pour concrétiser le changement ». Les manifestants, parmi lesquels se distinguaient deux députés seulement du RCD, à savoir Mohsen Belabes et Tahar Besbes, ainsi que certaines figures du MDS et du PLD, ont scandé des slogans habituels à l'exemple de « l'Algérie libre et democratique » avant d'être dispersés par le forces de l'ordre juste après que Me Ali Yahia Abdenour eut quitté les lieux.