Au deuxième jour des bombardements des forces armées de la coalition internationale sur la Libye, cinq chefs d'Etat chargés par l'Union africaine de trouver une solution à la crise libyenne ont exigé, hier, la fin des hostilités. Au deuxième jour des bombardements des forces armées de la coalition internationale sur la Libye, cinq chefs d'Etat chargés par l'Union africaine de trouver une solution à la crise libyenne ont exigé, hier, la fin des hostilités. Les présidents sud-africain, malien, mauritanien, congolais et ougandais ont estimé, à l'issue d'une rencontre à Nouakchott (Mauritanie), qu'une solution "africaine" devait être trouvée au conflit entre les forces loyalistes et l'insurrection partie de l'Est libyen. Ils ont, dans ce sens, appelés à "la cessation immédiate de toutes les hostilités" et demande à la communauté internationale de "la retenue" pour éviter "de graves conséquences humanitaires". Dans un communiqué commun, ils ont appelé les deux parties à mettre un terme aux combats immédiatement, sans toutefois mentionner l'intervention de la coalition. Le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, appelle Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir et demande un arrêt immédiat de la violence en Libye. Interrogé par Reuters pour savoir s'il estimait que Kadhafi devait s'en aller, Erdogan, qui se trouvait en Arabie Saoudite, a répondu: "ce n'est même plus la question, il se contredit lui-même". Membre de l'Otan, la Turquie a promis de contribuer à la mise en place de la zone d'exclusion aérienne en Libye. La Chine et la Russie, qui s'étaient abstenues sans opposer leur veto lors du vote de la résolution 1973 de jeudi dernier, ont regretté les actions militaires. Moscou appelle à cesser de recourir à la force de manière "non-sélective" et de faire ainsi des victimes civiles, tandis que Pékin "a exprimé ses regrets à propos des attaques". Tard dans la journée, le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir qu'ils procéderont à l'évacuation des employés de son ambassade et plusieurs de ses ressortissants à Tripoli. L'Inde déplore les frappes aériennes de la coalition internationale contre la Libye, a déclaré hier le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué. « L'Inde considère avec une grande inquiétude la poursuite de la violence, des conflits et la détérioration de la situation humanitaire en Libye », a-t-on ajouté. Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui était présent samedi lors du sommet de Paris, a critiqué, hier, les bombardements de la coalition internationale sur la Libye, estimant de ce fait qu'ils s'écartent "du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne". De son côté, l'Italie, par le biais de son ministre de la Défense a annoncé que son pays allait mettre huit avions à disposition de la coalition, dans le cadre des interventions en Libye. Ce pays qui, rappelons-le, avait annoncé, samedi, ne pas vouloir participer "pour l'instant" aux frappes aériennes, se contentant de mettre ses bases en Méditerranée à la disposition des pays de la coalition. Les présidents sud-africain, malien, mauritanien, congolais et ougandais ont estimé, à l'issue d'une rencontre à Nouakchott (Mauritanie), qu'une solution "africaine" devait être trouvée au conflit entre les forces loyalistes et l'insurrection partie de l'Est libyen. Ils ont, dans ce sens, appelés à "la cessation immédiate de toutes les hostilités" et demande à la communauté internationale de "la retenue" pour éviter "de graves conséquences humanitaires". Dans un communiqué commun, ils ont appelé les deux parties à mettre un terme aux combats immédiatement, sans toutefois mentionner l'intervention de la coalition. Le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, appelle Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir et demande un arrêt immédiat de la violence en Libye. Interrogé par Reuters pour savoir s'il estimait que Kadhafi devait s'en aller, Erdogan, qui se trouvait en Arabie Saoudite, a répondu: "ce n'est même plus la question, il se contredit lui-même". Membre de l'Otan, la Turquie a promis de contribuer à la mise en place de la zone d'exclusion aérienne en Libye. La Chine et la Russie, qui s'étaient abstenues sans opposer leur veto lors du vote de la résolution 1973 de jeudi dernier, ont regretté les actions militaires. Moscou appelle à cesser de recourir à la force de manière "non-sélective" et de faire ainsi des victimes civiles, tandis que Pékin "a exprimé ses regrets à propos des attaques". Tard dans la journée, le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir qu'ils procéderont à l'évacuation des employés de son ambassade et plusieurs de ses ressortissants à Tripoli. L'Inde déplore les frappes aériennes de la coalition internationale contre la Libye, a déclaré hier le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué. « L'Inde considère avec une grande inquiétude la poursuite de la violence, des conflits et la détérioration de la situation humanitaire en Libye », a-t-on ajouté. Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui était présent samedi lors du sommet de Paris, a critiqué, hier, les bombardements de la coalition internationale sur la Libye, estimant de ce fait qu'ils s'écartent "du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne". De son côté, l'Italie, par le biais de son ministre de la Défense a annoncé que son pays allait mettre huit avions à disposition de la coalition, dans le cadre des interventions en Libye. Ce pays qui, rappelons-le, avait annoncé, samedi, ne pas vouloir participer "pour l'instant" aux frappes aériennes, se contentant de mettre ses bases en Méditerranée à la disposition des pays de la coalition.