Le ministre de l'Intérieur a finalement contesté presque l'ensemble des suggestions formulées par les députés lors du débat consacré au code communal. Dans sa réponse aux élus du peuple dans l'après midi d'hier, Daho Ould kablia a en effet rejeté les nombreux amendements introduits par les députés à ce projet de loi tout en indiquant que le retrait du texte n'est pas envisagé. Selon le représentant du gouvernement, qui a toutefois reconnu le contexte difficile dans lequel a été soumis ce texte à l'appréciation des députés, ce retrait ne peut se faire car « cela peut être dangereux » pour la stabilité des institutions ce d'autant qu'on est seulement à 18 mois de la tenue des élections locales. Ould kablia a aussi catégoriquement rejeté les nombreusx amendements allant dans le sens de l'attribution de davantage de prérogatives pour les élus et le président de l'APC, dont les pouvoirs , selon la mouture du gouvernement, sont « assujettis » à ceux du wali. Considérant que cela fait partie d'un principe universel qui prévaut même dans les pays démocratiques, Ould Kablia a aussi expliqué sa position par le fait que « la culture démocratique chez nous est encore loin d'être bien enracinée ».Ce rejet du ministre s'est aussi manifesté concernant la proposition des députés selon laquelle le maire ne doit pas être élu à bulletin secret, mais désigné au sein de la liste qui a obtenu la majorité. « Ce sera alors un maire qui manque de légitimité et de crédibilité aussi » a -t-il souligné pour justifier sa position de refus de cette proposition. Le ministre de l'Intérieur a finalement contesté presque l'ensemble des suggestions formulées par les députés lors du débat consacré au code communal. Dans sa réponse aux élus du peuple dans l'après midi d'hier, Daho Ould kablia a en effet rejeté les nombreux amendements introduits par les députés à ce projet de loi tout en indiquant que le retrait du texte n'est pas envisagé. Selon le représentant du gouvernement, qui a toutefois reconnu le contexte difficile dans lequel a été soumis ce texte à l'appréciation des députés, ce retrait ne peut se faire car « cela peut être dangereux » pour la stabilité des institutions ce d'autant qu'on est seulement à 18 mois de la tenue des élections locales. Ould kablia a aussi catégoriquement rejeté les nombreusx amendements allant dans le sens de l'attribution de davantage de prérogatives pour les élus et le président de l'APC, dont les pouvoirs , selon la mouture du gouvernement, sont « assujettis » à ceux du wali. Considérant que cela fait partie d'un principe universel qui prévaut même dans les pays démocratiques, Ould Kablia a aussi expliqué sa position par le fait que « la culture démocratique chez nous est encore loin d'être bien enracinée ».Ce rejet du ministre s'est aussi manifesté concernant la proposition des députés selon laquelle le maire ne doit pas être élu à bulletin secret, mais désigné au sein de la liste qui a obtenu la majorité. « Ce sera alors un maire qui manque de légitimité et de crédibilité aussi » a -t-il souligné pour justifier sa position de refus de cette proposition.