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Elections municipales et cantonales en France
Cuisante défaite de la majorité
Publié dans El Watan le 18 - 03 - 2008

Nicolas Sarkozy a essuyé dimanche, au 2e tour des élections municipales et cantonales, le premier échec de son quinquennat, dix mois après son arrivée à l'Elysée, avec la confirmation d'une forte poussée de la gauche et la perte de villes comme Strasbourg ou Toulouse.
Paris. De notre bureau
Globalement, la gauche l'emporte par 49% des suffrages contre 47,5% à la droite au 2e tour des élections municipales de dimanche. Sa victoire est encore plus nette aux cantonales (51,1% contre 44,4% à la droite). Le scrutin a toutefois été marqué par une abstention plus forte qu'au 1er tour : 38% dans les communes de plus de 3 500 habitants, un record depuis 1959. La gauche est désormais à la tête de 60 des 101 départements français, neuf d'entre eux ayant basculé à l'issue du second tour des élections cantonales dimanche. Le PS a repris à la droite — qui a conservé Marseille de justesse — une trentaine de villes de plus de 30 000 habitants, comme Toulouse, Strasbourg, Pau, Metz, Amiens, Caen. A Paris, Bertrand Delanoë a remporté une plus large victoire qu'en 2001, mais n'a pas gagné de nouvel arrondissement. En revanche le PCF ne confirme pas son bon premier tour : il perd plusieurs bastions, comme Calais, Montreuil, Aubervilliers et le département de Seine-Saint-Denis. Chez les Verts, l'ancienne ministre Dominique Voynet a réussi son pari de détrôner Jean-Pierre Brard (app-PCF) à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Le Modem a subi une défaite cuisante, son propre président François Bayrou a été battu dans son fief à Pau. Une défaite qui alimente les critiques sur la stratégie du Modem qui s'est allié tantôt avec la gauche tantôt avec la droite, sans pour autant en recueillir de bénéfices. Le FN, qui a échoué à Henin-Beaumont (Pas-de-Calais) où sa vice-présidente Marine le Pen se présentait, confirme sa marginalisation électorale. Ni changement de politique, ni remaniement gouvernemental. La droite s'accroche mordicus à une vision purement locale de ces élections et minimise sa défaite. Et, ce, pour justifier que le président de la République ne changera pas de cap politique, alors qu'il avait assuré peu après le premier tour qu'il allait « tirer les leçons » de ces élections. Le message des élections municipales a été entendu, mais ne se traduira ni par un changement de cap politique ni par un remaniement gouvernemental majeur, ont fait savoir dimanche les dirigeants de la majorité. Selon le secrétaire général de l'Elysée, les ajustements se limiteront à la nomination de secrétaires d'Etat, en plus du remplacement à l'Outre-Mer de Christian Estrosi, élu à Nice. « Il n'est pas question de toucher à l'architecture générale du gouvernement, ou aux grands postes avant le début de l'année prochaine », a indiqué Claude Guéant dans une interview à La Croix. Pour François Fillon, cette défaite n'est qu'un « simple rééquilibrage »sept ans après la déroute de la gauche aux municipales de 2001. « La politique de la France, les électeurs l'ont majoritairement choisie à l'occasion des élections présidentielle et législatives » et « nous allons poursuivre cette politique », a répliqué le Premier ministre dans une intervention dimanche à 20h20 depuis Matignon. L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, vice-président de l'UMP, a estimé toutefois que le gouvernement devait « corriger le tir sur un certain nombre de points ». Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé a réclamé quant à lui, « plus de lisibilité » dans le programme de réformes du gouvernement, demandant également que les parlementaires soient davantage associés à celles-ci. Du côté de l'opposition de gauche, à l'instar de Ségolène Royal, les socialistes voient dans ces un « vote sanction ». « Ce soir, les Français nous ont dit qu'ils faisaient confiance au parti socialiste et à la gauche et nous devons être à la hauteur des espoirs que les électeurs placent en nous ce soir pour transformer ce vote sanction en vote d'avenir », a déclaré dimanche l'ex-candidate du PS aux élections présidentielles de 2007. A quelques mois d'un congrès décisif, le PS devra clarifier ses grandes options, trouver un successeur à François Hollande et un candidat à la présidentielle de 2012. Même si elle n'a pas réaffirmé explicitement ses ambitions pour la direction du parti, Ségolène Royal a annoncé dès dimanche soir qu'elle voulait, « avec d'autres », « présenter aux Français un projet crédible, solide, cohérent ».


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