Le Parlement yéménite était réuni hier matin pour voter une loi sur l'instauration de l'état d'urgence dans le pays. Le président contesté Ali Abdallah Saleh a proclamé le 18 mars l'état d'urgence après la mort de 52 manifestants, tués par des tirs sur le sit-in de la place de l'Université à Sanaa. Une loi doit toutefois être approuvée par le Parlement, qui compte 301 députés. Parmi eux, environ 170 faisaient partie du Congrès populaire général du président Saleh avant le déclenchement de la contestation populaire fin janvier, mais plusieurs ont présenté leur démission depuis. Les jeunes contestataires qui campent depuis le 21 février sur la place de l'Université ont appelé les députés à voter contre l'instauration de l'état d'urgence. 'Un vote en faveur de la loi équivaudrait à approuver le massacre d'innocents', a affirmé un communiqué du mouvement des Jeunes pour le changement lu par un orateur au micro sur la place, hier matin. Lâché par une partie de son armée, le président Saleh avait proposé, mardi, de quitter le pouvoir au début 2012, mais l'opposition a rejeté cette offre, insistant sur son départ immédiat Le Parlement yéménite était réuni hier matin pour voter une loi sur l'instauration de l'état d'urgence dans le pays. Le président contesté Ali Abdallah Saleh a proclamé le 18 mars l'état d'urgence après la mort de 52 manifestants, tués par des tirs sur le sit-in de la place de l'Université à Sanaa. Une loi doit toutefois être approuvée par le Parlement, qui compte 301 députés. Parmi eux, environ 170 faisaient partie du Congrès populaire général du président Saleh avant le déclenchement de la contestation populaire fin janvier, mais plusieurs ont présenté leur démission depuis. Les jeunes contestataires qui campent depuis le 21 février sur la place de l'Université ont appelé les députés à voter contre l'instauration de l'état d'urgence. 'Un vote en faveur de la loi équivaudrait à approuver le massacre d'innocents', a affirmé un communiqué du mouvement des Jeunes pour le changement lu par un orateur au micro sur la place, hier matin. Lâché par une partie de son armée, le président Saleh avait proposé, mardi, de quitter le pouvoir au début 2012, mais l'opposition a rejeté cette offre, insistant sur son départ immédiat