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Vers une solution négociée ?
La coalition n'a pas réussi à abattre El Kadhafi
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 03 - 2011

Une initiative de l'Union africaine, qui tente de rattraper le temps perdu. Une autre franco-britannique, mardi à Londres. L'Italie qui proposera son plan et des négociations serrées entre les membres de l'Otan pour le transfert à l'Alliance Atlantique du commandement militaire. La coalition maintient toujours la pression sur les troupes du colonel Kadhafi. Le politique prend le pas sur les armes en Libye. L'Union africaine (UA), un temps surprise et impuissante face à l'ampleur de la révolte populaire en Libye, compte reprendre l'initiative d'une solution négociée pour un arrêt immédiat des hostilités. Réunie à huis clos, à Addis-Abeba (Ethiopie), au siège de l'organisation africaine, l'UA a tenté toute la journée de vendredi de trouver une issue négociée à la crise lors d'une rencontre à laquelle ne participait aucun délégué de la rébellion libyenne. Une importante délégation gouvernementale libyenne, conduite par le secrétaire général du Congrès général du peuple (la plus haute instance législative du pays), accompagné de quatre ministres, était présente aux discussions. Cette réunion se basait sur un plan élaboré par le comité de cinq chefs d'Etat de l'UA spécialement mis en place au lendemain des frappes aériennes lancées par une coalition internationale en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu censée protéger les civils libyens. Le plan de l'UA, élaboré par le panel de chefs d'Etat de l'UA, prévoit un cessez-le-feu immédiat et l'ouverture d'un dialogue entre les parties libyennes en préalable à un processus démocratique. Ce plan est agréé par les représentants du colonel Kadhafi qui acceptent le principe de "l'adoption et la mise en œuvre d'une politique qui répond aux aspirations du peuple libyen de façon pacifique et démocratique". Maintenant, il faut aller vite en besogne pour arrêter l'engrenage qui risque d'embraser toute la région. Dans l'agenda de l'UA. Une rencontre dans les plus brefs délais, des représentants de l'Organisation panafricaine et des membres du Conseil national de transition (CNT), organisme représentant la rébellion.
Négociations et transfert à l'Alliance Atlantique du commandement militaire
Une solution diplomatique à laquelle ne souscrit pas l'Otan qui prévoit que les opérations pour faire respecter la zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen pourraient durer encore trois mois. Au sein de cette organisation, des dissensions se font jour et les réunions se succèdent pour trouver un compromis entre les Etats membres. Une réunion est encore prévue à Bruxelles pour ce week-end à laquelle participent les 28 ambassadeurs auprès de l'Otan pour négocier et trouver un accord sur le transfert à l'Alliance Atlantique du commandement militaire sur tous les aspects de l'intervention en Libye. Il reste à négocier le plus gros des morceaux : la coordination des frappes au sol, destinées à anéantir les capacités de l'armée du colonel Kadhafi. De son côté, le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé que la France et le Royaume-Uni préparaient une initiative commune à l'approche du sommet de Londres prévu mardi. "Ce sera une initiative franco-britannique pour bien montrer que la solution ne peut pas être que militaire, elle sera forcément une solution politique et diplomatique", a-t-il expliqué.
L'Italie pour sa part, ne veut laisser l'initiative au couple franco-britannique pour une solution à la crise libyenne. Le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini, a annoncé que l'Italie allait présenter son propre plan pour la Libye au cours de la réunion de Londres. "Comme nous aussi nous avons des idées, nous présenterons notre plan d'action à Londres", a-t-il indiqué à un journal italien. Pour Rome, il est primordial que tout futur gouvernement de Libye respecte ses engagements commerciaux. Notamment ceux qui concernent la compagnie ENI - plus gros producteur d'énergie en Libye - qui a suspendu ses exportations pétrolières après le déclenchement de l'insurrection. La situation est devenue assez complexe en Libye du fait que l'intervention des puissances de la coalition internationale a largement débordé du cadre de la Résolution 1973.
C'est le reproche qui est fait par de nombreux pays qui ont, dans un premier temps, accepté cette intervention. Le fait que la résolution adoptée au Conseil de sécurité de l'Onu soit floue quant à l'utilisation de la force par la communauté internationale a entretenu une certaine confusion, y compris au sein de la coalition.
Ainsi la Ligue arabe, qui dans un premier temps a approuvé le recours à la force lors du sommet diplomatique à Paris, le 19 mars, a très vite critiqué les bombardements. "Ce qui s'est passé en Libye diffère du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne, et ce que nous voulons c'est la protection des civils et pas le bombardement d'autres civils", a expliqué son secrétaire général, Amr Moussa. Le mandat international, pas d'intervention de troupes sur le territoire libyen, pas de renversement du régime du colonel Kadhafi n'a pas été respecté, même si le président américain Barak Obama se targue que la l'Alliance internationale «est en train de réussir sa mission», expliquant que «les frappes aériennes ont anéanti les défenses anti-aériennes de la Libye». Les forces de Kadhafi ne progressent plus en Libye", a-t-il dit.
Bataille pour le contrôle de Misrata et Ajdabiya
Dans la soirée de vendredi, les avions de la coalition ont de nouveau attaqué plusieurs cibles du régime dans la capitale Tripoli, ainsi que dans les villes de Zliten et Tajoura. À Misrata, troisième ville du pays, contrôlée par les rebelles mais encerclée par l'armée, les forces loyales au colonel Kadhafi continuent leurs bombardements. Des avions de la coalition occidentale ont répliqué en bombardant des positions kadhafistes, hier. Le bilan des combats pour la semaine écoulée à Misrata serait de 115 morts, selon un habitant de la ville.
"Les troupes de Kadhafi contrôlent toujours les portes est et ouest de la ville. Des snipers continuent de viser des civils. Ils sont retranchés sur les terrasses de bâtiments dans le centre de la ville", a-t-il ajouté. Selon des correspondants de presse sur place, la nouvelle ville de Brega est désormais contrôlée par les insurgés. La vieille ville est encore aux mains des forces pro-Kadhafi. La ville d'Ajdabiya, dans l'est de la Libye, est tombée aux mains des rebelles, hier, selon un journaliste d'une agence de presse, présent sur place.
Des bombardements aériens visaient les positions des forces du numéro 1 libyen dans cette ville côtière depuis vendredi. Profitant de cet appui, les rebelles ont repris l'offensive et pénétré dans ce gros bourg stratégique à 160 km au sud de Benghazi, le fief de l'opposition. Hier en fin de matinée, la totalité de la ville était sous le contrôle des rebelles. Selon un soldat rebelle, les combats ont duré toute la nuit et une partie de la matinée. Les forces du guide de la Jamahiria, repoussées vers la porte ouest de la ville, ont finalement abandonné Ajdabiya pour se replier sur le port de Brega, 70 kilomètres à l'ouest.
Une initiative de l'Union africaine, qui tente de rattraper le temps perdu. Une autre franco-britannique, mardi à Londres. L'Italie qui proposera son plan et des négociations serrées entre les membres de l'Otan pour le transfert à l'Alliance Atlantique du commandement militaire. La coalition maintient toujours la pression sur les troupes du colonel Kadhafi. Le politique prend le pas sur les armes en Libye. L'Union africaine (UA), un temps surprise et impuissante face à l'ampleur de la révolte populaire en Libye, compte reprendre l'initiative d'une solution négociée pour un arrêt immédiat des hostilités. Réunie à huis clos, à Addis-Abeba (Ethiopie), au siège de l'organisation africaine, l'UA a tenté toute la journée de vendredi de trouver une issue négociée à la crise lors d'une rencontre à laquelle ne participait aucun délégué de la rébellion libyenne. Une importante délégation gouvernementale libyenne, conduite par le secrétaire général du Congrès général du peuple (la plus haute instance législative du pays), accompagné de quatre ministres, était présente aux discussions. Cette réunion se basait sur un plan élaboré par le comité de cinq chefs d'Etat de l'UA spécialement mis en place au lendemain des frappes aériennes lancées par une coalition internationale en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu censée protéger les civils libyens. Le plan de l'UA, élaboré par le panel de chefs d'Etat de l'UA, prévoit un cessez-le-feu immédiat et l'ouverture d'un dialogue entre les parties libyennes en préalable à un processus démocratique. Ce plan est agréé par les représentants du colonel Kadhafi qui acceptent le principe de "l'adoption et la mise en œuvre d'une politique qui répond aux aspirations du peuple libyen de façon pacifique et démocratique". Maintenant, il faut aller vite en besogne pour arrêter l'engrenage qui risque d'embraser toute la région. Dans l'agenda de l'UA. Une rencontre dans les plus brefs délais, des représentants de l'Organisation panafricaine et des membres du Conseil national de transition (CNT), organisme représentant la rébellion.
Négociations et transfert à l'Alliance Atlantique du commandement militaire
Une solution diplomatique à laquelle ne souscrit pas l'Otan qui prévoit que les opérations pour faire respecter la zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen pourraient durer encore trois mois. Au sein de cette organisation, des dissensions se font jour et les réunions se succèdent pour trouver un compromis entre les Etats membres. Une réunion est encore prévue à Bruxelles pour ce week-end à laquelle participent les 28 ambassadeurs auprès de l'Otan pour négocier et trouver un accord sur le transfert à l'Alliance Atlantique du commandement militaire sur tous les aspects de l'intervention en Libye. Il reste à négocier le plus gros des morceaux : la coordination des frappes au sol, destinées à anéantir les capacités de l'armée du colonel Kadhafi. De son côté, le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé que la France et le Royaume-Uni préparaient une initiative commune à l'approche du sommet de Londres prévu mardi. "Ce sera une initiative franco-britannique pour bien montrer que la solution ne peut pas être que militaire, elle sera forcément une solution politique et diplomatique", a-t-il expliqué.
L'Italie pour sa part, ne veut laisser l'initiative au couple franco-britannique pour une solution à la crise libyenne. Le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini, a annoncé que l'Italie allait présenter son propre plan pour la Libye au cours de la réunion de Londres. "Comme nous aussi nous avons des idées, nous présenterons notre plan d'action à Londres", a-t-il indiqué à un journal italien. Pour Rome, il est primordial que tout futur gouvernement de Libye respecte ses engagements commerciaux. Notamment ceux qui concernent la compagnie ENI - plus gros producteur d'énergie en Libye - qui a suspendu ses exportations pétrolières après le déclenchement de l'insurrection. La situation est devenue assez complexe en Libye du fait que l'intervention des puissances de la coalition internationale a largement débordé du cadre de la Résolution 1973.
C'est le reproche qui est fait par de nombreux pays qui ont, dans un premier temps, accepté cette intervention. Le fait que la résolution adoptée au Conseil de sécurité de l'Onu soit floue quant à l'utilisation de la force par la communauté internationale a entretenu une certaine confusion, y compris au sein de la coalition.
Ainsi la Ligue arabe, qui dans un premier temps a approuvé le recours à la force lors du sommet diplomatique à Paris, le 19 mars, a très vite critiqué les bombardements. "Ce qui s'est passé en Libye diffère du but qui est d'imposer une zone d'exclusion aérienne, et ce que nous voulons c'est la protection des civils et pas le bombardement d'autres civils", a expliqué son secrétaire général, Amr Moussa. Le mandat international, pas d'intervention de troupes sur le territoire libyen, pas de renversement du régime du colonel Kadhafi n'a pas été respecté, même si le président américain Barak Obama se targue que la l'Alliance internationale «est en train de réussir sa mission», expliquant que «les frappes aériennes ont anéanti les défenses anti-aériennes de la Libye». Les forces de Kadhafi ne progressent plus en Libye", a-t-il dit.
Bataille pour le contrôle de Misrata et Ajdabiya
Dans la soirée de vendredi, les avions de la coalition ont de nouveau attaqué plusieurs cibles du régime dans la capitale Tripoli, ainsi que dans les villes de Zliten et Tajoura. À Misrata, troisième ville du pays, contrôlée par les rebelles mais encerclée par l'armée, les forces loyales au colonel Kadhafi continuent leurs bombardements. Des avions de la coalition occidentale ont répliqué en bombardant des positions kadhafistes, hier. Le bilan des combats pour la semaine écoulée à Misrata serait de 115 morts, selon un habitant de la ville.
"Les troupes de Kadhafi contrôlent toujours les portes est et ouest de la ville. Des snipers continuent de viser des civils. Ils sont retranchés sur les terrasses de bâtiments dans le centre de la ville", a-t-il ajouté. Selon des correspondants de presse sur place, la nouvelle ville de Brega est désormais contrôlée par les insurgés. La vieille ville est encore aux mains des forces pro-Kadhafi. La ville d'Ajdabiya, dans l'est de la Libye, est tombée aux mains des rebelles, hier, selon un journaliste d'une agence de presse, présent sur place.
Des bombardements aériens visaient les positions des forces du numéro 1 libyen dans cette ville côtière depuis vendredi. Profitant de cet appui, les rebelles ont repris l'offensive et pénétré dans ce gros bourg stratégique à 160 km au sud de Benghazi, le fief de l'opposition. Hier en fin de matinée, la totalité de la ville était sous le contrôle des rebelles. Selon un soldat rebelle, les combats ont duré toute la nuit et une partie de la matinée. Les forces du guide de la Jamahiria, repoussées vers la porte ouest de la ville, ont finalement abandonné Ajdabiya pour se replier sur le port de Brega, 70 kilomètres à l'ouest.


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