L'Egypte reconnaîtra le Sud-Soudan comme Etat indépendant, a déclaré dimanche le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Elaraby en visite à Khartoum, premier déplacement à l'étranger de la diplomatie égyptienne depuis la chute de Hosni Moubarak le 11 février dernier. "Le Soudan a l'intention d'être le premier pays à reconnaître Juba (capitale du Sud-Soudan) et l'Egypte a l'intention d'être le deuxième à reconnaître le Sud", a déclaré Elaraby, qui doit se rendre lundi à Juba, a rapporté l'agence Reuters. Cette annonce intervient alors que l'Egypte tente de sortir de l'impasse le délicat dossier du partage des eaux du Nil. L'Egypte a longtemps exhorté le Soudan, pays allié, à rester unifié, notamment afin de préserver les accords sur les eaux du Nil datant de 1929 et 1955, favorables à l'Egypte et au Soudan des eaux du Nil. Cette offensive des pays en amont du fleuve inquiète Le Caire qui doit faire face à une augmentation de sa population et donc de ses besoins en eau. Un porte-parole du gouvernement égyptien, Magdy Rady, a déclaré qu'un projet inachevé de création au Sud-Soudan du canal de Jonglei ferait l'objet de discussions à Juba. Après avoir voté massivement en faveur de la sécession en janvier, les Sud-Soudanais doivent accéder à l'indépendance le 9 juillet prochain. L'Egypte reconnaîtra le Sud-Soudan comme Etat indépendant, a déclaré dimanche le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Elaraby en visite à Khartoum, premier déplacement à l'étranger de la diplomatie égyptienne depuis la chute de Hosni Moubarak le 11 février dernier. "Le Soudan a l'intention d'être le premier pays à reconnaître Juba (capitale du Sud-Soudan) et l'Egypte a l'intention d'être le deuxième à reconnaître le Sud", a déclaré Elaraby, qui doit se rendre lundi à Juba, a rapporté l'agence Reuters. Cette annonce intervient alors que l'Egypte tente de sortir de l'impasse le délicat dossier du partage des eaux du Nil. L'Egypte a longtemps exhorté le Soudan, pays allié, à rester unifié, notamment afin de préserver les accords sur les eaux du Nil datant de 1929 et 1955, favorables à l'Egypte et au Soudan des eaux du Nil. Cette offensive des pays en amont du fleuve inquiète Le Caire qui doit faire face à une augmentation de sa population et donc de ses besoins en eau. Un porte-parole du gouvernement égyptien, Magdy Rady, a déclaré qu'un projet inachevé de création au Sud-Soudan du canal de Jonglei ferait l'objet de discussions à Juba. Après avoir voté massivement en faveur de la sécession en janvier, les Sud-Soudanais doivent accéder à l'indépendance le 9 juillet prochain.