Le gouvernement syrien, dirigé depuis 2003 par le Premier ministre Mohammad Naji Otri a présenté, mardi 29 mars, sa démission au chef de l'Etat, Bachar al-Assad, qui l'a acceptée, a annoncé la télévision publique. Un nouveau cabinet doit être mis en place dans les vingt-quatre heures, selon un haut responsable à Damas mais avec un Premier ministre reconduit. Le gouvernement syrien, dirigé depuis 2003 par le Premier ministre Mohammad Naji Otri a présenté, mardi 29 mars, sa démission au chef de l'Etat, Bachar al-Assad, qui l'a acceptée, a annoncé la télévision publique. Un nouveau cabinet doit être mis en place dans les vingt-quatre heures, selon un haut responsable à Damas mais avec un Premier ministre reconduit. Cette mesure intervient alors que le régime est confronté à une contestation sans précédent, dans le sillage des révoltes qui secouent le Monde arabe. Selon un haut responsable syrien s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, Bachar Al-Assad devait s'adresser hier à la nation. Il s'agirait de la première intervention publique du chef de l'Etat depuis le début des manifestations dans le pays, le 15 mars. Il devait annoncer une série de mesures censées libéraliser le régime en place depuis près de cinq décennies, notamment l'abolition de l'état d'urgence qui prive les citoyens de la majorité des libertés publiques. Face au mouvement de contestation, le régime a organisé mardi les plus importantes manifestations depuis l'arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad, en 2000. Forêts de drapeaux syriens, des multitudes de portraits du président Assad, des milliers de personnes ont convergé à pied ou en bus vers la place des Sept-Fontaines, à Damas, face à l'imposant bâtiment de la banque centrale, où a été tendu un immense portrait du chef de l'Etat. "Par notre sang, par notre âme, nous nous sacrifierons pour toi Bachar", "Dieu, Syrie, Bachar et c'est tout" "Un, Un, Un, le peuple syrien est un", scandaient les manifestants. De son côté, via Facebook, le mouvement de contestation a appelé à des sit-in vendredi à travers le pays à la mémoire des "martyrs" et pour appuyer les revendications en faveur de la démocratie. "'Vendredi des martyrs'. Dans tous les gouvernorats, toutes les mosquées, toutes les places. Un sit-in toute la nuit jusqu'à ce que nos demandes soient satisfaites, affirme un appel posté sur Facebook par le groupe Syrian Revolution 2011. "'Vendredi des martyrs'. Par respect pour nos martyrs de Deraa et de Lattaquié, soyez prêts ô peuple en révolte", écrit-il encore. "Nous ne céderons pas. La victoire ou la mort." Selon des organisations des droits de l'Homme, environ 130 personnes ont été tuées lors des protestations, notamment à Deraa, épicentre de la révolte, à 100 kilomètres au sud de Damas. Le bilan officiel est d'une trentaine de morts. Au moins 15 personnes ont été tuées dans des affrontements dimanche dans la ville portuaire de Lattaquié. Cette mesure intervient alors que le régime est confronté à une contestation sans précédent, dans le sillage des révoltes qui secouent le Monde arabe. Selon un haut responsable syrien s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, Bachar Al-Assad devait s'adresser hier à la nation. Il s'agirait de la première intervention publique du chef de l'Etat depuis le début des manifestations dans le pays, le 15 mars. Il devait annoncer une série de mesures censées libéraliser le régime en place depuis près de cinq décennies, notamment l'abolition de l'état d'urgence qui prive les citoyens de la majorité des libertés publiques. Face au mouvement de contestation, le régime a organisé mardi les plus importantes manifestations depuis l'arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad, en 2000. Forêts de drapeaux syriens, des multitudes de portraits du président Assad, des milliers de personnes ont convergé à pied ou en bus vers la place des Sept-Fontaines, à Damas, face à l'imposant bâtiment de la banque centrale, où a été tendu un immense portrait du chef de l'Etat. "Par notre sang, par notre âme, nous nous sacrifierons pour toi Bachar", "Dieu, Syrie, Bachar et c'est tout" "Un, Un, Un, le peuple syrien est un", scandaient les manifestants. De son côté, via Facebook, le mouvement de contestation a appelé à des sit-in vendredi à travers le pays à la mémoire des "martyrs" et pour appuyer les revendications en faveur de la démocratie. "'Vendredi des martyrs'. Dans tous les gouvernorats, toutes les mosquées, toutes les places. Un sit-in toute la nuit jusqu'à ce que nos demandes soient satisfaites, affirme un appel posté sur Facebook par le groupe Syrian Revolution 2011. "'Vendredi des martyrs'. Par respect pour nos martyrs de Deraa et de Lattaquié, soyez prêts ô peuple en révolte", écrit-il encore. "Nous ne céderons pas. La victoire ou la mort." Selon des organisations des droits de l'Homme, environ 130 personnes ont été tuées lors des protestations, notamment à Deraa, épicentre de la révolte, à 100 kilomètres au sud de Damas. Le bilan officiel est d'une trentaine de morts. Au moins 15 personnes ont été tuées dans des affrontements dimanche dans la ville portuaire de Lattaquié.