Le guide de la Jamahiria résiste aux assauts de la coalition internationale. Les rebelles se replient des villes qu'ils ont conquises. En deux jours, les données de la crise libyenne ont complètement changé, obligeant les coalisés à songer à fournir des armes aux rebelles. Le guide de la Jamahiria résiste aux assauts de la coalition internationale. Les rebelles se replient des villes qu'ils ont conquises. En deux jours, les données de la crise libyenne ont complètement changé, obligeant les coalisés à songer à fournir des armes aux rebelles. Les troupes loyalistes, un moment bousculées par les raids aériens menés par les Français, Anglais et Américains, ont procédé à des replis tactiques et reprennent l'offensive sur le terrain pour reconquérir les positions qu'elles ont perdues. Les insurgés se sont repliés, sous les coups de boutoir des forces loyalistes, des villes qu'ils avaient « libérées des troupes du n°1 libyen. Les forces militaires loyalistes au colonel Kadhafi ont repris, hier, le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf et reprennent leur avance vers le port pétrolier stratégique de Brega qu'ils auraient repris aussi, hier, en fin d'après midi, quelques heures après la ville pétrolière de Ras Lanouf, confirmant ainsi la progression rapide de l'armée gouvernementale vers l'est du pays. Les attaques à l'artillerie lourde contre la ville de Misrata continuaient hier, tandis les pro Kadhafi annonce que le blocus du port de cette ville a été levé ce qui a permis à deux navires de débarquer de l'aide humanitaire et d'évacuer des blessés, a déclaré hier par téléphone à Reuters un porte-parole des rebelles. Ras Lanouf est située à 370 kilomètres à l'ouest de Benghazi, le bastion des rebelles dans l'Est, et à 210 kilomètres d'Ajdabiya, carrefour stratégique tombé le 26 mars sous le contrôle de la rébellion. Forts des frappes internationales sur les forces de Kadhafi, les insurgés avaient également repris la semaine dernière le port pétrolier de Brega, 80 kilomètres à l'ouest d'Ajdabiya. Les rebelles ont dû se replier à l'est de Bin Djaouad après avoir essuyé des tirs des forces gouvernementales à l'approche de Syrte, ville natale du "Guide" libyen. La contre-offensive des hommes de Kadhafi, qui ont repris la petite ville de Nofilia, semble s'être arrêtée cinq kilomètres à l'ouest de Bin Djaouad, à 120 km de Syrte. L'aide militaire aux insurgés en débat Les données ont complètement changé. Les insurgés mis en déroute par les troupes du colonel Kadhafi, la coalition internationale pense à passer à une nouvelle étape. Les frappes aériennes n'ont pas affaibli les capacités de résistance du n°1 libyen, les dirigeants de la coalition internationale pensent à venir en aide davantage au mouvement de l'opposition. Lors du sommet, le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, a déclaré que la France était prête à discuter avec ses alliés d'une aide militaire aux rebelles, tout en reconnaissant qu'une telle mesure n'était pas prévue par la résolution 1973 de l'ONU. A Benghazi, un porte-parole du Conseil national de transition (CNT) a en effet déclaré que les insurgés cherchaient à se procurer des armes lourdes auprès de "nations amies". Le président américain Barack Obama, ne s' est pas montré hostile, lui aussi, à cette idée : "Je ne l'exclus pas. Mais je ne dis pas non plus que cela va se faire." Le président américain en a profité pour souligner que le volet militaire n'était qu'un outil parmi d'autres contre le colonel Kadhafi : "Outre l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne, la protection des populations civiles, nous avons aussi à notre disposition des outils politiques, diplomatiques, des sanctions, le gel de ses avoirs, autant d'éléments qui vont continuer à étrangler" le régime. Pour Moscou, "l'Occident n'a pas le droit d'armer les rebelles" La Russie estime qu'aucun pays n'a le droit d'armer les rebelles en Libye, en vertu du mandat approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU, déclare le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. «Le ministre français des Affaires étrangères (Alain Juppé) a dit que la France était prête à discuter avec ses partenaires de la coalition de la fourniture d'armes à l'opposition libyenne", a déclaré M. Lavrov pendant une conférence de presse à Moscou. Immédiatement après, le secrétaire général de l'Otan, (Anders) Fogh Rasmussen, a déclaré que «l'opération en Libye avait été préparée pour protéger la population et non (dans le but) de l'armer et là-dessus nous sommes totalement d'accord avec le secrétaire général de l'Otan", a-t-il ajouté. Le président chinois partage le même avis que la Russie. "Le but de la résolution est d'arrêter les violences et de protéger les civils", a dit le chef de l'Etat chinois en recevant son homologue français cité par la chaîne CCTV. Mais "si les actions militaires apportent le désastre aux civils innocents et aggravent la crise humanitaire, cela pourrait violer l'esprit originel de la résolution du Conseil de sécurité", a-t-il déclaré. Les troupes loyalistes, un moment bousculées par les raids aériens menés par les Français, Anglais et Américains, ont procédé à des replis tactiques et reprennent l'offensive sur le terrain pour reconquérir les positions qu'elles ont perdues. Les insurgés se sont repliés, sous les coups de boutoir des forces loyalistes, des villes qu'ils avaient « libérées des troupes du n°1 libyen. Les forces militaires loyalistes au colonel Kadhafi ont repris, hier, le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf et reprennent leur avance vers le port pétrolier stratégique de Brega qu'ils auraient repris aussi, hier, en fin d'après midi, quelques heures après la ville pétrolière de Ras Lanouf, confirmant ainsi la progression rapide de l'armée gouvernementale vers l'est du pays. Les attaques à l'artillerie lourde contre la ville de Misrata continuaient hier, tandis les pro Kadhafi annonce que le blocus du port de cette ville a été levé ce qui a permis à deux navires de débarquer de l'aide humanitaire et d'évacuer des blessés, a déclaré hier par téléphone à Reuters un porte-parole des rebelles. Ras Lanouf est située à 370 kilomètres à l'ouest de Benghazi, le bastion des rebelles dans l'Est, et à 210 kilomètres d'Ajdabiya, carrefour stratégique tombé le 26 mars sous le contrôle de la rébellion. Forts des frappes internationales sur les forces de Kadhafi, les insurgés avaient également repris la semaine dernière le port pétrolier de Brega, 80 kilomètres à l'ouest d'Ajdabiya. Les rebelles ont dû se replier à l'est de Bin Djaouad après avoir essuyé des tirs des forces gouvernementales à l'approche de Syrte, ville natale du "Guide" libyen. La contre-offensive des hommes de Kadhafi, qui ont repris la petite ville de Nofilia, semble s'être arrêtée cinq kilomètres à l'ouest de Bin Djaouad, à 120 km de Syrte. L'aide militaire aux insurgés en débat Les données ont complètement changé. Les insurgés mis en déroute par les troupes du colonel Kadhafi, la coalition internationale pense à passer à une nouvelle étape. Les frappes aériennes n'ont pas affaibli les capacités de résistance du n°1 libyen, les dirigeants de la coalition internationale pensent à venir en aide davantage au mouvement de l'opposition. Lors du sommet, le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, a déclaré que la France était prête à discuter avec ses alliés d'une aide militaire aux rebelles, tout en reconnaissant qu'une telle mesure n'était pas prévue par la résolution 1973 de l'ONU. A Benghazi, un porte-parole du Conseil national de transition (CNT) a en effet déclaré que les insurgés cherchaient à se procurer des armes lourdes auprès de "nations amies". Le président américain Barack Obama, ne s' est pas montré hostile, lui aussi, à cette idée : "Je ne l'exclus pas. Mais je ne dis pas non plus que cela va se faire." Le président américain en a profité pour souligner que le volet militaire n'était qu'un outil parmi d'autres contre le colonel Kadhafi : "Outre l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne, la protection des populations civiles, nous avons aussi à notre disposition des outils politiques, diplomatiques, des sanctions, le gel de ses avoirs, autant d'éléments qui vont continuer à étrangler" le régime. Pour Moscou, "l'Occident n'a pas le droit d'armer les rebelles" La Russie estime qu'aucun pays n'a le droit d'armer les rebelles en Libye, en vertu du mandat approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU, déclare le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. «Le ministre français des Affaires étrangères (Alain Juppé) a dit que la France était prête à discuter avec ses partenaires de la coalition de la fourniture d'armes à l'opposition libyenne", a déclaré M. Lavrov pendant une conférence de presse à Moscou. Immédiatement après, le secrétaire général de l'Otan, (Anders) Fogh Rasmussen, a déclaré que «l'opération en Libye avait été préparée pour protéger la population et non (dans le but) de l'armer et là-dessus nous sommes totalement d'accord avec le secrétaire général de l'Otan", a-t-il ajouté. Le président chinois partage le même avis que la Russie. "Le but de la résolution est d'arrêter les violences et de protéger les civils", a dit le chef de l'Etat chinois en recevant son homologue français cité par la chaîne CCTV. Mais "si les actions militaires apportent le désastre aux civils innocents et aggravent la crise humanitaire, cela pourrait violer l'esprit originel de la résolution du Conseil de sécurité", a-t-il déclaré.