Le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES) a établi un état de lieux alarmant du secteur qui emploie environ 700.000 personnes et assurait auparavant 17% du PIB, alors qu'une marche de contestation prévue par les différents acteurs avait été interdite mercredi dernier à Dakar. Le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES) a établi un état de lieux alarmant du secteur qui emploie environ 700.000 personnes et assurait auparavant 17% du PIB, alors qu'une marche de contestation prévue par les différents acteurs avait été interdite mercredi dernier à Dakar. Alertant sur les "dégâts" occasionnés par la pêche illicite et non déclarée, le GAIPES ainsi que les organismes représentant la pêche artisanale et industrielle se sont également élevés contre "les autorisations octroyées aux navires de pêche étrangers". Le gouvernement s'est dit, de son côté, ouvert au dialogue sur ces autorisations, annonçant également avoir intensifié l'immatriculation des pirogues de pêche pour combattre "la surexploitation et garantir une gestion plus durable de ses ressources halieutiques". «A ce jour, sur les 17.500 pirogues recensées plus de 15.000 ont été immatriculées dans le cadre de ce projet censé aider à avoir des informations sur le parc piroguier, de même que sur le nombre d'exploitants, en vue d'une meilleure gestion des ressources qui se raréfient au fil du temps", a-t-on rassuré auprès des autorités. Les organisations professionnelles de la pêche artisanale des pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Sénégal, ont, à maintes reprises, appelé à ouvrir des discussions sur la gestion de la pêche durable et la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée. Dans ce contexte, des experts ont affirmé que les pêches illicites représenteraient "plus de 50% de la valeur des prises opérées par les Etats côtiers de l'Afrique occidentale subsaharienne, qui perdent ainsi, en termes de revenus, prés de 49 milliards de FCFA". Revenant sur la question des bateaux étrangers évoluant dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le GAIPES a exprimé son opposition à l'entrée de ces navires qui "en réalité, pêchent toutes les ressources". Après avoir affirmé que "les espèces supposées être ciblées constituent l'alimentation de base des populations sénégalaises" le GAIPES a, en outre, dénoncé "une violation du cadre juridique". Pour les spécialistes du secteur les activités des navires étrangers vont engendrer "un épuisement rapide des stocks de poissons", "une plus grande paupérisation des couches sociales démunies", "une rupture de la chaîne alimentaire qui favorise la reconstitution des espèces" ainsi que "l'arrêt à court terme des activités des pirogues, des bateaux, des usines et des exportations". Réagissant à cette vague de contestation, le ministre sénégalais de la Pêche et de l'Economie maritime, M. Khouraïchi Thiam, a déclaré que "la concertation n'est pas tardive", précisant, toutefois, que "l'Etat a ses prérogatives régaliennes, et ne peut pas à chaque fois demander ce qu'il a à faire". Il est à rappeler qu'un Plan stratégique 2011-2015 de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP) a été, par ailleurs, lancé en vue de "résoudre les problèmes de la pêche illicite et non réglementée en Afrique de l'Ouest". Le plan, qui concerne sept pays (Sénégal, Mauritanie, Sierra Léone, Guinée-Bissau, Guinée, Gambie et Cap-Vert) s'inspire des profondes mutations que connaît le secteur de la pêche, particulièrement les questions liées "à la durabilité". Selon ses initiateurs, le plan s'est assigné comme objectifs stratégiques, le renforcement des mécanismes d'harmonisation des politiques et des législations, l'amélioration de la gouvernance interne de la CSRP et le renforcement de la coopération et de l'échange avec les organisations actives dans le domaine de la pêche. Alertant sur les "dégâts" occasionnés par la pêche illicite et non déclarée, le GAIPES ainsi que les organismes représentant la pêche artisanale et industrielle se sont également élevés contre "les autorisations octroyées aux navires de pêche étrangers". Le gouvernement s'est dit, de son côté, ouvert au dialogue sur ces autorisations, annonçant également avoir intensifié l'immatriculation des pirogues de pêche pour combattre "la surexploitation et garantir une gestion plus durable de ses ressources halieutiques". «A ce jour, sur les 17.500 pirogues recensées plus de 15.000 ont été immatriculées dans le cadre de ce projet censé aider à avoir des informations sur le parc piroguier, de même que sur le nombre d'exploitants, en vue d'une meilleure gestion des ressources qui se raréfient au fil du temps", a-t-on rassuré auprès des autorités. Les organisations professionnelles de la pêche artisanale des pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Sénégal, ont, à maintes reprises, appelé à ouvrir des discussions sur la gestion de la pêche durable et la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée. Dans ce contexte, des experts ont affirmé que les pêches illicites représenteraient "plus de 50% de la valeur des prises opérées par les Etats côtiers de l'Afrique occidentale subsaharienne, qui perdent ainsi, en termes de revenus, prés de 49 milliards de FCFA". Revenant sur la question des bateaux étrangers évoluant dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le GAIPES a exprimé son opposition à l'entrée de ces navires qui "en réalité, pêchent toutes les ressources". Après avoir affirmé que "les espèces supposées être ciblées constituent l'alimentation de base des populations sénégalaises" le GAIPES a, en outre, dénoncé "une violation du cadre juridique". Pour les spécialistes du secteur les activités des navires étrangers vont engendrer "un épuisement rapide des stocks de poissons", "une plus grande paupérisation des couches sociales démunies", "une rupture de la chaîne alimentaire qui favorise la reconstitution des espèces" ainsi que "l'arrêt à court terme des activités des pirogues, des bateaux, des usines et des exportations". Réagissant à cette vague de contestation, le ministre sénégalais de la Pêche et de l'Economie maritime, M. Khouraïchi Thiam, a déclaré que "la concertation n'est pas tardive", précisant, toutefois, que "l'Etat a ses prérogatives régaliennes, et ne peut pas à chaque fois demander ce qu'il a à faire". Il est à rappeler qu'un Plan stratégique 2011-2015 de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP) a été, par ailleurs, lancé en vue de "résoudre les problèmes de la pêche illicite et non réglementée en Afrique de l'Ouest". Le plan, qui concerne sept pays (Sénégal, Mauritanie, Sierra Léone, Guinée-Bissau, Guinée, Gambie et Cap-Vert) s'inspire des profondes mutations que connaît le secteur de la pêche, particulièrement les questions liées "à la durabilité". Selon ses initiateurs, le plan s'est assigné comme objectifs stratégiques, le renforcement des mécanismes d'harmonisation des politiques et des législations, l'amélioration de la gouvernance interne de la CSRP et le renforcement de la coopération et de l'échange avec les organisations actives dans le domaine de la pêche.