Il faut faire un tour dans les hôpitaux de la capitale, ces jours-ci pour comprendre et toucher de près la détresse des malades. Des centaines, voire des milliers de patients affluent chaque jour vers les différents hôpitaux pour différentes consultations ou urgences pour se retrouver face à des services pratiquement vides. Il faut faire un tour dans les hôpitaux de la capitale, ces jours-ci pour comprendre et toucher de près la détresse des malades. Des centaines, voire des milliers de patients affluent chaque jour vers les différents hôpitaux pour différentes consultations ou urgences pour se retrouver face à des services pratiquement vides. Le citoyen se retrouve donc seul à affronter cette situation pénalisante. « Je devais faire des analyses depuis plus de 15 jours maintenant, mais à chaque fois que je vient, on me dit que les médecins spécialistes sont en grève et c'est à eux seuls de faire ce genre d'analyses sauf pour les cas urgents », nous a déclaré, hier, une personne d'un certain âge approchée à l'hôpital Mustapha-Pacha à Alger. « Le pauvre citoyen est le seul perdant dans cette histoire parce que l'Etat se fout complètement du malade, tout comme les médecin, sinon on aurait rapidement réglé dans cette situation de grève pour le bien du citoyen », nous ont dit d'autres personnes, toutes perdues et faisant le tour des services pour trouver une connaissance quelque part ou une orientation. Avec la participation des internes à la grève, depuis hier, la situation s'empire et les hôpitaux sont complètement paralysés - du moins dans la wilaya d'Alger. L'absence des médecins internes qui font pratiquement les trois quarts des activités dans les hôpitaux, est très ressentie par les patients qui ne savent plus à quel saint se vouer. « C'est un désastre, nous avons appris aujourd'hui encore que les médecins internes, censés accomplir de nombreuses tâches et remplacer parfois même les médecins, sont en grève et que personne ne pourrait les remplacer. Il m'a fallu attendre plus de deux heures à l'hôpital de Ben Aknoun à Alger pour qu'on me fasse un simple plâtre », nous a affirmé un jeune homme. Il faut noter que ce sont les médecins internes, notamment ceux qui sont en dernière année, qui s'occupent des consultations, notamment urgentes et aujourd'hui nous avons vraiment ressenti leur absence, dira un autre patient. Tout est donc reporté dans les différents hôpitaux du pays et seuls les urgences, ou plutôt les cas extrêmement graves qui sont pris en charge. « j'ai ramené ma fille avec 40° de fièvre mais les urgences de l'hôpital Mustapha ont estimé que ce cas n'est pas urgent et ont refusé de la prendre en charge », nous a affirmé un papa déprimé affolé par l'état de son enfant. Avant d'ajouter : « Devrais-je attendre que la fièvre entraîne d'autres complications pour la ramener aux urgences. C'est toujours le peuple qui paie les erreurs d'autrui. Eux, ils font la grève pour défendre leurs droits et c'est légitime, mais nous, nous devrons crever en silence», déplore-t-il. Le citoyen se retrouve donc seul à affronter cette situation pénalisante. « Je devais faire des analyses depuis plus de 15 jours maintenant, mais à chaque fois que je vient, on me dit que les médecins spécialistes sont en grève et c'est à eux seuls de faire ce genre d'analyses sauf pour les cas urgents », nous a déclaré, hier, une personne d'un certain âge approchée à l'hôpital Mustapha-Pacha à Alger. « Le pauvre citoyen est le seul perdant dans cette histoire parce que l'Etat se fout complètement du malade, tout comme les médecin, sinon on aurait rapidement réglé dans cette situation de grève pour le bien du citoyen », nous ont dit d'autres personnes, toutes perdues et faisant le tour des services pour trouver une connaissance quelque part ou une orientation. Avec la participation des internes à la grève, depuis hier, la situation s'empire et les hôpitaux sont complètement paralysés - du moins dans la wilaya d'Alger. L'absence des médecins internes qui font pratiquement les trois quarts des activités dans les hôpitaux, est très ressentie par les patients qui ne savent plus à quel saint se vouer. « C'est un désastre, nous avons appris aujourd'hui encore que les médecins internes, censés accomplir de nombreuses tâches et remplacer parfois même les médecins, sont en grève et que personne ne pourrait les remplacer. Il m'a fallu attendre plus de deux heures à l'hôpital de Ben Aknoun à Alger pour qu'on me fasse un simple plâtre », nous a affirmé un jeune homme. Il faut noter que ce sont les médecins internes, notamment ceux qui sont en dernière année, qui s'occupent des consultations, notamment urgentes et aujourd'hui nous avons vraiment ressenti leur absence, dira un autre patient. Tout est donc reporté dans les différents hôpitaux du pays et seuls les urgences, ou plutôt les cas extrêmement graves qui sont pris en charge. « j'ai ramené ma fille avec 40° de fièvre mais les urgences de l'hôpital Mustapha ont estimé que ce cas n'est pas urgent et ont refusé de la prendre en charge », nous a affirmé un papa déprimé affolé par l'état de son enfant. Avant d'ajouter : « Devrais-je attendre que la fièvre entraîne d'autres complications pour la ramener aux urgences. C'est toujours le peuple qui paie les erreurs d'autrui. Eux, ils font la grève pour défendre leurs droits et c'est légitime, mais nous, nous devrons crever en silence», déplore-t-il.