Des tirs à l'arme lourde étaient entendus, hier matin, dans Abidjan, où les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, affrontent celles de son rival, Laurent Gbagbo, après des frappes de l'ONU et de la France. Les tirs étaient entendus du quartier du Plateau, où se situe le palais présidentiel, rapporte le journal Le Monde. Au moins un hélicoptère survolait ce quartier, mardi matin, sans qu'il soit possible d'identifier à quelle force il appartenait. L'"assaut final" du camp Ouattara contre les bastions de M. Gbagbo, annoncé lundi soir, a été donné dans la nuit. Des tirs à l'arme lourde étaient entendus, hier matin, dans Abidjan, où les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, affrontent celles de son rival, Laurent Gbagbo, après des frappes de l'ONU et de la France. Les tirs étaient entendus du quartier du Plateau, où se situe le palais présidentiel, rapporte le journal Le Monde. Au moins un hélicoptère survolait ce quartier, mardi matin, sans qu'il soit possible d'identifier à quelle force il appartenait. L'"assaut final" du camp Ouattara contre les bastions de M. Gbagbo, annoncé lundi soir, a été donné dans la nuit. Laurent Gbagbo "serait en négociations pour se rendre", a affirmé, mardi, sur Radio France internationale, Ally Coulibaly, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara. "Abidjan est devenue une foire aux rumeurs et je ne veux pas en rajouter à la désinformation. Ce que j'apprends, c'est que depuis hier, il chercherait à négocier. Ce n'est pas trop tard", a ajouté Ally Coulibaly. L'ambassadeur a déclaré ignorer par quel canal s'effectuerait une telle négociation et ne pas savoir si un médiateur était impliqué dans de telles discussions. L'entourage de M. Gbagbo a démenti une reddtion future. La bataille d'Abidjan, engagée le 31 mars au soir par les forces pro-Ouattara, a changé de dimension avec l'entrée en scène, lundi, des Nations unies et de l'ex-puissance coloniale, plus de quatre mois après le début d'une crise post-électorale qui a dégénéré en quasi guerre civile. Les forces de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) et la force française Licorne ont frappé à Abidjan les derniers bastions de Laurent Gbagbo, dont son palais et sa résidence, pour y détruire les armes lourdes. L'Onuci et Licorne ont également tiré lundi après-midi sur les camps militaires d'Agban, bastion des forces pro-Gbagbo, dans le nord de la capitale économique, et d'Akouédo. Selon une source diplomatique, la télévision d'Etat RTI a aussi été visée par "un missile" et le signal a ensuite été coupé. Les frappes résultent d'une demande "urgente" du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au président français, Nicolas Sarkozy, selon des responsables des Nations unies. Toussaint Alain, conseiller de M. Gbagbo en Europe, a condamné à Paris des "actes illégaux", "des actes de guerre". "La finalité de cette action, c'est l'assassinat du président Gbagbo", a-t-il déclaré. Mais le chef de l'ONU a assuré que les frappes visaient à protéger les civils et non à s'attaquer à M. Gbagbo, en neutralisant les armes lourdes de celui-ci. La présidence française a confirmé que les troupes de l'Onuci ont engagé des actions auxquelles participent les forces françaises, en application de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'ONU, pour "neutraliser les armes lourdes utilisées contre les populations civiles". Le président américain, Barack Obama, a exhorté, lundi, le président ivoirien sortant à respecter la volonté de ses compatriotes et à "cesser de revendiquer la présidence", selon la Maison Blanche. Dans la capitale économique ivoirienne, théâtre depuis jeudi soir de combats et de pillages, la France a commencé, lundi matin, le "regroupement" de ses ressortissants en trois points de la ville, notamment le camp de Licorne, à Port-Bouët.. Fosses communes découvertes à Duékoué Les enquêteurs de l'ONU dépêchés à Duékoué, où un massacre a été signalé la semaine dernière, ont découvert près de deux cents corps dans une fosse commune, a annoncé lundi Valérie Amos, secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires. Le Comité international de la Croix-Rouge a fait état, vendredi, d'au moins huit cents morts dans cette localité de la "boucle du cacao, tombée le 29 mars aux mains des forces fidèles à Alassane Ouattara, rival du président sortant, Laurent Gbagbo". L'organisation a parlé de "violences intercommunautaires" sans imputer le massacre à l'un ou l'autre camp. L'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire a, quant à elle, imputé le même jour la mort de deux cent vingt personnes aux hommes d'Alassane Ouattara et celle de cent dix autres à des partisans de Laurent Gbagbo. Laurent Gbagbo "serait en négociations pour se rendre", a affirmé, mardi, sur Radio France internationale, Ally Coulibaly, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara. "Abidjan est devenue une foire aux rumeurs et je ne veux pas en rajouter à la désinformation. Ce que j'apprends, c'est que depuis hier, il chercherait à négocier. Ce n'est pas trop tard", a ajouté Ally Coulibaly. L'ambassadeur a déclaré ignorer par quel canal s'effectuerait une telle négociation et ne pas savoir si un médiateur était impliqué dans de telles discussions. L'entourage de M. Gbagbo a démenti une reddtion future. La bataille d'Abidjan, engagée le 31 mars au soir par les forces pro-Ouattara, a changé de dimension avec l'entrée en scène, lundi, des Nations unies et de l'ex-puissance coloniale, plus de quatre mois après le début d'une crise post-électorale qui a dégénéré en quasi guerre civile. Les forces de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) et la force française Licorne ont frappé à Abidjan les derniers bastions de Laurent Gbagbo, dont son palais et sa résidence, pour y détruire les armes lourdes. L'Onuci et Licorne ont également tiré lundi après-midi sur les camps militaires d'Agban, bastion des forces pro-Gbagbo, dans le nord de la capitale économique, et d'Akouédo. Selon une source diplomatique, la télévision d'Etat RTI a aussi été visée par "un missile" et le signal a ensuite été coupé. Les frappes résultent d'une demande "urgente" du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au président français, Nicolas Sarkozy, selon des responsables des Nations unies. Toussaint Alain, conseiller de M. Gbagbo en Europe, a condamné à Paris des "actes illégaux", "des actes de guerre". "La finalité de cette action, c'est l'assassinat du président Gbagbo", a-t-il déclaré. Mais le chef de l'ONU a assuré que les frappes visaient à protéger les civils et non à s'attaquer à M. Gbagbo, en neutralisant les armes lourdes de celui-ci. La présidence française a confirmé que les troupes de l'Onuci ont engagé des actions auxquelles participent les forces françaises, en application de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'ONU, pour "neutraliser les armes lourdes utilisées contre les populations civiles". Le président américain, Barack Obama, a exhorté, lundi, le président ivoirien sortant à respecter la volonté de ses compatriotes et à "cesser de revendiquer la présidence", selon la Maison Blanche. Dans la capitale économique ivoirienne, théâtre depuis jeudi soir de combats et de pillages, la France a commencé, lundi matin, le "regroupement" de ses ressortissants en trois points de la ville, notamment le camp de Licorne, à Port-Bouët.. Fosses communes découvertes à Duékoué Les enquêteurs de l'ONU dépêchés à Duékoué, où un massacre a été signalé la semaine dernière, ont découvert près de deux cents corps dans une fosse commune, a annoncé lundi Valérie Amos, secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires. Le Comité international de la Croix-Rouge a fait état, vendredi, d'au moins huit cents morts dans cette localité de la "boucle du cacao, tombée le 29 mars aux mains des forces fidèles à Alassane Ouattara, rival du président sortant, Laurent Gbagbo". L'organisation a parlé de "violences intercommunautaires" sans imputer le massacre à l'un ou l'autre camp. L'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire a, quant à elle, imputé le même jour la mort de deux cent vingt personnes aux hommes d'Alassane Ouattara et celle de cent dix autres à des partisans de Laurent Gbagbo.