Alors qu'un calme relatif régnait depuis samedi matin dans la capitale économique, des tirs de mortier ont visé ce l'hôtel du Golf à Abidjan rapporte l'agence Reuters, où est installé depuis plusieurs mois Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne de novembre, a déclaré un responsable des Nations unies à New York. «Des mortiers visent l'hôtel du Golf», a dit ce responsable qui a requis l'anonymat. Il a précisé qu'il n'y avait apparemment pas de victimes et que les tirs semblaient provenir de la zone du palais présidentiel. Alors qu'un calme relatif régnait depuis samedi matin dans la capitale économique, des tirs de mortier ont visé ce l'hôtel du Golf à Abidjan rapporte l'agence Reuters, où est installé depuis plusieurs mois Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne de novembre, a déclaré un responsable des Nations unies à New York. «Des mortiers visent l'hôtel du Golf», a dit ce responsable qui a requis l'anonymat. Il a précisé qu'il n'y avait apparemment pas de victimes et que les tirs semblaient provenir de la zone du palais présidentiel. Les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo, assiégé dans sa résidence d'Abidjan, ont récemment gagné du terrain dans les quartiers administratifs du Plateau et diplomatique de Cocody, tout en se rapprochant de l'hôtel du Golf. Cette attaque a eu lieu alors que le calme était revenu à Abidjan, notamment dans les quartiers de Cocody, autour de la résidence présidentielle du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, et du Plateau, siège du palais présidentiel. Si une accalmie dans les combats a été constatée vendredi dernier dans ce quartier, de violents combats ont eu lieu durant toute la semaine dans ce quartier, contraignant les habitants à se terrer chez eux. Vendredi, en milieu d'après-midi et en début de soirée, des combats à la mitrailleuse lourde et à l'arme légère ont fait rage dans le périmètre qui englobe la résidence de M. Gbagbo, la RTI et l'école de gendarmerie. Laurent Gbagbo, toujours retranché dans sa résidence d'Abidjan défendue par des centaines d'hommes, n'a pas cédé un pouce de terrain vendredi, tandis que l'ONU qualifiait de «terrifiantes» les informations sur la situation dans l'ouest du pays marquée par des massacres. Après avoir lancé jeudi un appel solennel à l'unité, Alassane Ouattara, le président internationalement reconnu, est confronté, après l'offensive éclair de ses troupes jusqu'à la capitale, à l'immense défi de rétablir la sécurité. Par ailleurs, la force Licorne a tenté en vain d'aider des diplomates dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, avant d'y renoncer pour des raisons de sécurité, a-t-on appris auprès de l'état-major français des armées, qui a également formellement démenti avoir ouvert le feu sur la résidence où est réfugié Laurent Gbagbo après l'attaque de la résidence de l'ambassadeur de France, qui la jouxte. Durant l'opération qui a consisté à déposer des soldats au sol pour aller récupérer ces diplomates à la nationalité non précisée, «deux hélicoptères français ont été touchés par des tirs, ils ont pu rentrer à la base et aucun soldat n'a été blessé», a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Thierry Burkhard. Prise à partie par les forces pro-Gbagbo, Licorne a riposté, détruisant au moins un véhicule blindé dans le quartier des résidences, a-t-il ajouté. Des proches de Laurent Gbagbo ont accusé les forces françaises de tirer sur la résidence où est réfugié le président ivoirien sortant. Le colonel Burkhard a démenti ces informations. Aussi, le président Gbagbo appelle à la résistance contre les bombardements et les agissements de l'armée française en Côte d'Ivoire, «car en définitive c'est l'armée française qui nous attaque", a par ailleurs indiqué Ahoua Don Mello son porte parole. Les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo, assiégé dans sa résidence d'Abidjan, ont récemment gagné du terrain dans les quartiers administratifs du Plateau et diplomatique de Cocody, tout en se rapprochant de l'hôtel du Golf. Cette attaque a eu lieu alors que le calme était revenu à Abidjan, notamment dans les quartiers de Cocody, autour de la résidence présidentielle du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, et du Plateau, siège du palais présidentiel. Si une accalmie dans les combats a été constatée vendredi dernier dans ce quartier, de violents combats ont eu lieu durant toute la semaine dans ce quartier, contraignant les habitants à se terrer chez eux. Vendredi, en milieu d'après-midi et en début de soirée, des combats à la mitrailleuse lourde et à l'arme légère ont fait rage dans le périmètre qui englobe la résidence de M. Gbagbo, la RTI et l'école de gendarmerie. Laurent Gbagbo, toujours retranché dans sa résidence d'Abidjan défendue par des centaines d'hommes, n'a pas cédé un pouce de terrain vendredi, tandis que l'ONU qualifiait de «terrifiantes» les informations sur la situation dans l'ouest du pays marquée par des massacres. Après avoir lancé jeudi un appel solennel à l'unité, Alassane Ouattara, le président internationalement reconnu, est confronté, après l'offensive éclair de ses troupes jusqu'à la capitale, à l'immense défi de rétablir la sécurité. Par ailleurs, la force Licorne a tenté en vain d'aider des diplomates dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, avant d'y renoncer pour des raisons de sécurité, a-t-on appris auprès de l'état-major français des armées, qui a également formellement démenti avoir ouvert le feu sur la résidence où est réfugié Laurent Gbagbo après l'attaque de la résidence de l'ambassadeur de France, qui la jouxte. Durant l'opération qui a consisté à déposer des soldats au sol pour aller récupérer ces diplomates à la nationalité non précisée, «deux hélicoptères français ont été touchés par des tirs, ils ont pu rentrer à la base et aucun soldat n'a été blessé», a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Thierry Burkhard. Prise à partie par les forces pro-Gbagbo, Licorne a riposté, détruisant au moins un véhicule blindé dans le quartier des résidences, a-t-il ajouté. Des proches de Laurent Gbagbo ont accusé les forces françaises de tirer sur la résidence où est réfugié le président ivoirien sortant. Le colonel Burkhard a démenti ces informations. Aussi, le président Gbagbo appelle à la résistance contre les bombardements et les agissements de l'armée française en Côte d'Ivoire, «car en définitive c'est l'armée française qui nous attaque", a par ailleurs indiqué Ahoua Don Mello son porte parole.