Laurent Gbagbo, qui ne veut pas reconnaître sa défaite face à son rival Allassane Ouattara, déclaré vainqueur de l'élection présidentielle par la commission électorale indépendante, pousse le bouchon un peu plus en exigeant le départ des Casques bleus des policiers de l'ONUCI et du dispositif français Licorne estimant que "L'Onuci a fait preuve d'ingérence grave dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire". Laurent Gbagbo, qui ne veut pas reconnaître sa défaite face à son rival Allassane Ouattara, déclaré vainqueur de l'élection présidentielle par la commission électorale indépendante, pousse le bouchon un peu plus en exigeant le départ des Casques bleus des policiers de l'ONUCI et du dispositif français Licorne estimant que "L'Onuci a fait preuve d'ingérence grave dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire". Le président sortant, dont la communauté internationale rejette la réélection proclamée par le Conseil constitutionnel, a réclamé dans la journée le départ des quelque 10.000 Casques bleus et policiers de l'Onuci et des 950 soldats français du dispositif Licorne. Fort de son soutien du Conseil constitutionnel et de l'appui de l'armée, Gbagbo, ce dernier tient à régner sans partage et n'entend pas du tout obtempérer aux injonctions internationales qui lui demandent de se retirer et laisser sa place à celui que toute la communauté internationale reconnaît. Bien qu'il lui a été proposé de s'exiler dans un pays africain selon un responsable du département américain. Depuis ce bras de fer engagé, des heurts sanglants ont eu lieu. Le conflit a dégénéré ces derniers jours lorsque des partisans d'Alassane Ouattara se sont affrontés à Abidjan aux Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Laurent Gbagbo). On a dénombré 20 morts au moins. La réponse de L'Onu ne s'est fait point attendre par la voix de son secrétaire général Ban Ki Moon qui a sur un ton ferme déclaré samedi dernier que les Casques bleus de l'Onu resteront en Côte d'Ivoire pour y accomplir leur mandat en dépit du retrait exigé par Laurent Gbagbo. Dans un communiqué diffusé par son porte-parole, Ban Ki-moon se dit déterminé à ce que "l'Onuci accomplisse son mandat et continue de surveiller et de rassembler les preuves concernant toute violation des droits de l'homme, incitation à la haine et à la violence ou attaque sur les Casques bleus de l'Onu. Depuis le second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle, la Côte d'Ivoire compte deux présidents : Alassane Ouattara, proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante et soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo qui ne veut pas lâcher prise au risque de faire plonger la Côte d'Ivoire dans une guerre civile. Farhan Haq, le porte-parole de Ban Ki-moon, a ajouté que le secrétaire général de l'Onu était "profondément préoccupé par les attaques contre une patrouille de l'Onu et des sentinelles au siège de l'Onuci commises par des éléments des forces ivoiriennes de sécurité apparemment loyaux à M. Gbagbo". Le Conseil de sécurité de l'Onu doit discuter aujourd'hui de la situation en Côte d'Ivoire et du renouvellement du mandat actuel de l'Onuci, qui expire au 31 décembre. Un diplomate du Conseil de sécurité de l'Onu a réagi en ces termes, en déclarant à Reuters : "Nous étudions la demande. Le président élu est Ouattara, et il ne nous a pas demandé de partir". Alassane Ouattara est retranché à l'hôtel du Golf rapporte l'agence Reuters, au bord de la lagune Ebrié, sous la protection de militaires des ex-rebelles des Forces nouvelles (FAFN) et des Casques bleus de l'Onuci. Les Etats-Unis, l'ancienne puissance coloniale française, et l'Union européenne menacent de prendre des sanctions contre Laurent Gbagbo, son entourage et leurs familles s'il n'abandonne pas le pouvoir dans les jours qui viennent. A Paris, la prudence était de mise samedi après les déclarations du camp de Laurent Gbagbo, qui, rappelle-t-on, n'est pas le président reconnu par l'ensemble de la communauté internationale. Vendredi, Nicolas Sarkozy lui a de nouveau demandé de quitter pacifiquement le pouvoir, faute de quoi, il s'exposerait à des sanctions internationales, notamment européennes, et une éventuelle traduction devant la Cour pénale internationale (CPI), selon le président français. Les autorités françaises se rangent derrière les Nations unies, dont dépendent les mandats de l'Onuci et Licorne, le dispositif militaire français qui compte actuellement environ 950 hommes, essentiellement à Abidjan. Samedi, le chef de file des "Jeunes Patriotes", la milice pro-Gbagbo, a annoncé que ses hommes s'apprêtaient à marcher sur l'hôtel du Golfe pour "libérer" cet établissement devenu le QG des partisans d'Alassane Ouattara. Il a appelé ses milliers de partisans à «libérer la Cote d'Ivoire», a-t-il dit. Le président sortant, dont la communauté internationale rejette la réélection proclamée par le Conseil constitutionnel, a réclamé dans la journée le départ des quelque 10.000 Casques bleus et policiers de l'Onuci et des 950 soldats français du dispositif Licorne. Fort de son soutien du Conseil constitutionnel et de l'appui de l'armée, Gbagbo, ce dernier tient à régner sans partage et n'entend pas du tout obtempérer aux injonctions internationales qui lui demandent de se retirer et laisser sa place à celui que toute la communauté internationale reconnaît. Bien qu'il lui a été proposé de s'exiler dans un pays africain selon un responsable du département américain. Depuis ce bras de fer engagé, des heurts sanglants ont eu lieu. Le conflit a dégénéré ces derniers jours lorsque des partisans d'Alassane Ouattara se sont affrontés à Abidjan aux Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Laurent Gbagbo). On a dénombré 20 morts au moins. La réponse de L'Onu ne s'est fait point attendre par la voix de son secrétaire général Ban Ki Moon qui a sur un ton ferme déclaré samedi dernier que les Casques bleus de l'Onu resteront en Côte d'Ivoire pour y accomplir leur mandat en dépit du retrait exigé par Laurent Gbagbo. Dans un communiqué diffusé par son porte-parole, Ban Ki-moon se dit déterminé à ce que "l'Onuci accomplisse son mandat et continue de surveiller et de rassembler les preuves concernant toute violation des droits de l'homme, incitation à la haine et à la violence ou attaque sur les Casques bleus de l'Onu. Depuis le second tour, le 28 novembre, de l'élection présidentielle, la Côte d'Ivoire compte deux présidents : Alassane Ouattara, proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante et soutenu par la communauté internationale, et Laurent Gbagbo qui ne veut pas lâcher prise au risque de faire plonger la Côte d'Ivoire dans une guerre civile. Farhan Haq, le porte-parole de Ban Ki-moon, a ajouté que le secrétaire général de l'Onu était "profondément préoccupé par les attaques contre une patrouille de l'Onu et des sentinelles au siège de l'Onuci commises par des éléments des forces ivoiriennes de sécurité apparemment loyaux à M. Gbagbo". Le Conseil de sécurité de l'Onu doit discuter aujourd'hui de la situation en Côte d'Ivoire et du renouvellement du mandat actuel de l'Onuci, qui expire au 31 décembre. Un diplomate du Conseil de sécurité de l'Onu a réagi en ces termes, en déclarant à Reuters : "Nous étudions la demande. Le président élu est Ouattara, et il ne nous a pas demandé de partir". Alassane Ouattara est retranché à l'hôtel du Golf rapporte l'agence Reuters, au bord de la lagune Ebrié, sous la protection de militaires des ex-rebelles des Forces nouvelles (FAFN) et des Casques bleus de l'Onuci. Les Etats-Unis, l'ancienne puissance coloniale française, et l'Union européenne menacent de prendre des sanctions contre Laurent Gbagbo, son entourage et leurs familles s'il n'abandonne pas le pouvoir dans les jours qui viennent. A Paris, la prudence était de mise samedi après les déclarations du camp de Laurent Gbagbo, qui, rappelle-t-on, n'est pas le président reconnu par l'ensemble de la communauté internationale. Vendredi, Nicolas Sarkozy lui a de nouveau demandé de quitter pacifiquement le pouvoir, faute de quoi, il s'exposerait à des sanctions internationales, notamment européennes, et une éventuelle traduction devant la Cour pénale internationale (CPI), selon le président français. Les autorités françaises se rangent derrière les Nations unies, dont dépendent les mandats de l'Onuci et Licorne, le dispositif militaire français qui compte actuellement environ 950 hommes, essentiellement à Abidjan. Samedi, le chef de file des "Jeunes Patriotes", la milice pro-Gbagbo, a annoncé que ses hommes s'apprêtaient à marcher sur l'hôtel du Golfe pour "libérer" cet établissement devenu le QG des partisans d'Alassane Ouattara. Il a appelé ses milliers de partisans à «libérer la Cote d'Ivoire», a-t-il dit.