L'Algérie possède le marché le plus important du Maghreb, non seulement sur le plan de la structure de ses PME spécialisées dans l'industrie agroalimentaire, mais également en ce qui concerne le nombre de consommateurs et le flux des entreprises internationales désirant explorer les opportunités du marché local, jugé juteux et porteur. L'Algérie possède le marché le plus important du Maghreb, non seulement sur le plan de la structure de ses PME spécialisées dans l'industrie agroalimentaire, mais également en ce qui concerne le nombre de consommateurs et le flux des entreprises internationales désirant explorer les opportunités du marché local, jugé juteux et porteur. Les estimations des Douanes algériennes du plan quinquennal 2010-2014 indiquent que les indicateurs de la croissance du secteur agroalimentaire se situent, notamment, au niveau des paramètres de population (35,7 millions d'habitants), un PIB en évolution, 140,9 milliards dollars en 2009 et 94,1 milliards dollars hors hydrocarbures, un taux de croissance du PIB de l'ordre de 2,1% en 2009 (hors hydrocarbures), une balance commerciale excédentaire évaluée à 4,6 milliards dollars en 2009. Il y a également les importations qui s'élèvent à 39,1 milliards dollars, une forte solidité financière, un excédent budgétaire de 12% du PIB, une dette extérieure de 3,6% du PIB et des investissements publics se chiffrant à 286 milliards dollars. L'Union européenne, principal partenaire de l'Algérie L'Union européenne représente 53% des importations et 53% des exportations algériennes tandis que la France est le premier fournisseur de l'Algérie (16%), devant la Chine (12%), l'Italie (9.4%), l'Espagne (7.5%), l'Allemagne (7%), les Etats-Unis (5%), la Turquie (4.5%), le Japon (3%), la République de Corée (2.9%), l'Argentine (2.3%). Une industrie agroalimentaire en développement Le secteur de l'agroalimentaire emploie plus de 120.000 salariés, comporte 17.000 entreprises industrielles, dont 95% gérés pas le secteur privé. Le pays est considéré comme le premier acheteur africain de denrées alimentaires, alors que 75% de ses besoins sont assurés par les importations. Il existe, par ailleurs, une forte volonté de développement agricole et rural dont le ministre Rachid Benaïssa prône une stratégie ponctuelle pour développer ce secteur névralgique et stratégique pour l'économie algérienne et la sécurité alimentaire du pays (20 milliards dollars sont alloués à ce secteur, soit 200 milliards DA dont 60 milliards pour les travaux et les activités de désertification). Aussi, le lancement du plan national de développement des industries agroalimentaires enregistre une augmentation du poids des IAA au PIB (hors hydrocarbures) de 50% à 60% sans oublier la création de 4 technopoles de 500 industries agroalimentaires. Ce secteur clef absorbe plus de 54% du PIB du pays et arrive même à placer certains produits sur les marchés euro-méditerranéen et africain où il exporte des quantités appréciables. Les estimations des Douanes algériennes du plan quinquennal 2010-2014 indiquent que les indicateurs de la croissance du secteur agroalimentaire se situent, notamment, au niveau des paramètres de population (35,7 millions d'habitants), un PIB en évolution, 140,9 milliards dollars en 2009 et 94,1 milliards dollars hors hydrocarbures, un taux de croissance du PIB de l'ordre de 2,1% en 2009 (hors hydrocarbures), une balance commerciale excédentaire évaluée à 4,6 milliards dollars en 2009. Il y a également les importations qui s'élèvent à 39,1 milliards dollars, une forte solidité financière, un excédent budgétaire de 12% du PIB, une dette extérieure de 3,6% du PIB et des investissements publics se chiffrant à 286 milliards dollars. L'Union européenne, principal partenaire de l'Algérie L'Union européenne représente 53% des importations et 53% des exportations algériennes tandis que la France est le premier fournisseur de l'Algérie (16%), devant la Chine (12%), l'Italie (9.4%), l'Espagne (7.5%), l'Allemagne (7%), les Etats-Unis (5%), la Turquie (4.5%), le Japon (3%), la République de Corée (2.9%), l'Argentine (2.3%). Une industrie agroalimentaire en développement Le secteur de l'agroalimentaire emploie plus de 120.000 salariés, comporte 17.000 entreprises industrielles, dont 95% gérés pas le secteur privé. Le pays est considéré comme le premier acheteur africain de denrées alimentaires, alors que 75% de ses besoins sont assurés par les importations. Il existe, par ailleurs, une forte volonté de développement agricole et rural dont le ministre Rachid Benaïssa prône une stratégie ponctuelle pour développer ce secteur névralgique et stratégique pour l'économie algérienne et la sécurité alimentaire du pays (20 milliards dollars sont alloués à ce secteur, soit 200 milliards DA dont 60 milliards pour les travaux et les activités de désertification). Aussi, le lancement du plan national de développement des industries agroalimentaires enregistre une augmentation du poids des IAA au PIB (hors hydrocarbures) de 50% à 60% sans oublier la création de 4 technopoles de 500 industries agroalimentaires. Ce secteur clef absorbe plus de 54% du PIB du pays et arrive même à placer certains produits sur les marchés euro-méditerranéen et africain où il exporte des quantités appréciables.