Les électeurs nigérians ont voté hier dans le cadre de la présidentielle pour laquelle 20 candidats sont en lice, dont le chef de l'Etat sortant Goodluck Jonathan. Environ 73 millions de Nigérians sont ainsi appelés à élire le prochain président du premier producteur de pétrole d'Afrique. Goodluck Jonathan, 53 ans, devenu chef de l'Etat en mai 2010 suite au décès de son prédécesseur Umaru Yar'Adua (2007-2010) part favori de ce scrutin. Il est candidat du parti démocratique du Peuple (PDP) qui domine largement la scène politique et a remporté toutes les présidentielles depuis 1999. M. Jonathan doit affronter samedi 20 candidats, dont son principal rival, l'ex-chef de la junte militaire Muhammadu Buhari, qui a dirigé le Nigeria en 1984-1985 et brigue la présidence pour la troisième fois depuis. Le scrutin présidentiel de samedi s'inscrit dans le cadre d'un marathon électoral censé tester la capacité de la nation la plus peuplée d'Afrique (155 millions d'habitants) à organiser enfin des élections transparentes, une décennie après avoir renoué avec les régimes civils (1999) Les électeurs nigérians ont voté hier dans le cadre de la présidentielle pour laquelle 20 candidats sont en lice, dont le chef de l'Etat sortant Goodluck Jonathan. Environ 73 millions de Nigérians sont ainsi appelés à élire le prochain président du premier producteur de pétrole d'Afrique. Goodluck Jonathan, 53 ans, devenu chef de l'Etat en mai 2010 suite au décès de son prédécesseur Umaru Yar'Adua (2007-2010) part favori de ce scrutin. Il est candidat du parti démocratique du Peuple (PDP) qui domine largement la scène politique et a remporté toutes les présidentielles depuis 1999. M. Jonathan doit affronter samedi 20 candidats, dont son principal rival, l'ex-chef de la junte militaire Muhammadu Buhari, qui a dirigé le Nigeria en 1984-1985 et brigue la présidence pour la troisième fois depuis. Le scrutin présidentiel de samedi s'inscrit dans le cadre d'un marathon électoral censé tester la capacité de la nation la plus peuplée d'Afrique (155 millions d'habitants) à organiser enfin des élections transparentes, une décennie après avoir renoué avec les régimes civils (1999)