Le ministre français de l'Intérieur, M. Claude Guéant a dévoilé son objectif de réduction de l'"immigration légale" en France, annonçant vouloir ramener, "dans un premier temps", de 200.000 à 180.000 le nombre d'étrangers admis chaque année dans le pays. Intervenant sur une chaîne de télévision française, au lendemain de l'adoption par le sénat de la loi sur l'immigration, il fait part de son intention de "lutter contre l'immigration irrégulière et de réguler l'immigration régulière". Selon lui, "il y a à peu près 200.000 étrangers supplémentaires par an qui sont autorisés à séjourner en France (...) et l'objectif est de réduire ce nombre de 20.000, dans un premier temps", a révélé le ministre. "La question de l'immigration, c'est la question de la capacité de la France à intégrer les étrangers. Les étrangers qui sont admis à séjourner sur notre territoire doivent être bien accueillis, doivent trouver du travail", s'est justifié M. Guéant. En 2010, l'immigration légale en France a augmenté d'environ 10,6 % en un an, à 188.780 arrivants, sous l'effet notamment d'une forte hausse du nombre d'étudiants, d'après des statistiques de l'Office français de l'immigration. Ce chiffre comprend l'immigration familiale (4 % de plus qu'en 2009), l'immigration professionnelle (stable), le droit d'asile (stable) et les étudiants (en augmentation de au total, 11,5 millions d'immigrés ou enfants d'immigrés résident en France, soit 19 % de la population. Près de 180.000 personnes arrivent dans l'Hexagone chaque année, selon le Haut conseil à l'intégration (HCI). Prenant ses distances avec la position de son homologue, la ministre de l'Economie, Mme Dominique Lagarde, a affirmé il y a une semaine qu'elle ignorait les raisons qui ont amené Claude Guéant à proposer de limiter l'immigration légale, soulignant au contraire que celle-ci doit être "protégée et sécurisée". Dans la foulée, la présidente du Mouvement des entrepreneurs de France (Medef), Laurence Parisot, a mis en garde contre les dangers d'"un pays qui se ferme". "Rester un pays ouvert est une nécessité. Nous sommes pour l'immigration en général car elle est source de richesses et d'ouverture", a fait valoir la présidente des chefs d'entreprise français. Le ministre français de l'Intérieur, M. Claude Guéant a dévoilé son objectif de réduction de l'"immigration légale" en France, annonçant vouloir ramener, "dans un premier temps", de 200.000 à 180.000 le nombre d'étrangers admis chaque année dans le pays. Intervenant sur une chaîne de télévision française, au lendemain de l'adoption par le sénat de la loi sur l'immigration, il fait part de son intention de "lutter contre l'immigration irrégulière et de réguler l'immigration régulière". Selon lui, "il y a à peu près 200.000 étrangers supplémentaires par an qui sont autorisés à séjourner en France (...) et l'objectif est de réduire ce nombre de 20.000, dans un premier temps", a révélé le ministre. "La question de l'immigration, c'est la question de la capacité de la France à intégrer les étrangers. Les étrangers qui sont admis à séjourner sur notre territoire doivent être bien accueillis, doivent trouver du travail", s'est justifié M. Guéant. En 2010, l'immigration légale en France a augmenté d'environ 10,6 % en un an, à 188.780 arrivants, sous l'effet notamment d'une forte hausse du nombre d'étudiants, d'après des statistiques de l'Office français de l'immigration. Ce chiffre comprend l'immigration familiale (4 % de plus qu'en 2009), l'immigration professionnelle (stable), le droit d'asile (stable) et les étudiants (en augmentation de au total, 11,5 millions d'immigrés ou enfants d'immigrés résident en France, soit 19 % de la population. Près de 180.000 personnes arrivent dans l'Hexagone chaque année, selon le Haut conseil à l'intégration (HCI). Prenant ses distances avec la position de son homologue, la ministre de l'Economie, Mme Dominique Lagarde, a affirmé il y a une semaine qu'elle ignorait les raisons qui ont amené Claude Guéant à proposer de limiter l'immigration légale, soulignant au contraire que celle-ci doit être "protégée et sécurisée". Dans la foulée, la présidente du Mouvement des entrepreneurs de France (Medef), Laurence Parisot, a mis en garde contre les dangers d'"un pays qui se ferme". "Rester un pays ouvert est une nécessité. Nous sommes pour l'immigration en général car elle est source de richesses et d'ouverture", a fait valoir la présidente des chefs d'entreprise français.