Après de durs combats au sol, la ville de Misrata, à l'est de Tripoli tombe enfin entre les mains des insurgés. Les forces loyales au colonel auraient quitté la ville et les tribus locales et la population tenteraient de trouver une solution aux litiges en suspens soit par la voie du recours à la force ou soit par celle des négociations, a déclaré, samedi, le vice-ministre des Affaires étrangères libyennes Khaled Kaim. Dans la nuit de vendredi à samedi, plusieurs explosions ont secoué dans la capitale, Tripoli, survolée fréquemment par des avions de chasse de l'Alliance atlantique (Otan). Les raids ont visé, entre autres, un terrain vague entouré de murs et de miradors et dont l'entrée est gardée en permanence par l'armée libyenne, en face de la résidence de Bab Al-Aziziya, résidence du colonel Kadhafi, près du centre de Tripoli. Les Predators américains (drones armés et sans pilote) ont pris part aux raids aériens lancés hier sur la capitale libyenne. Le Pentagone a indiqué qu'un Predator a procédé à des frappes, hier, en début d'après-midi, avant d'ajouter que deux avions de ce type survolent en permanence le pays. Les affrontements intenses qu'a connus la ville de Misrata, assiégée depuis près de deux mois par les forces pro-Kadhafi, auraient, selon les rebelles, causé la mort d'au moins 10 personnes et des blessés parmi les forces loyalistes. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déjà procédé à l'évacuation de Misrata de plus de 3.100 réfugiés de 21 nationalités, qui se sont retrouvés coincés dans la ville. Un bateau de l'OIM est arrivé dans la ville hier matin, a-t-on appris, avec un chargement de médicaments et de nourriture, pour repartir vers la ville de Benghazi avec à son bord un millier de réfugiés étrangers. Devant le port, des centaines de familles libyennes faisaient la queue dans l'espoir de monter dans le bateau. La Chine s'est dite opposée à toute action en Libye sans mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, a-t-on indiqué de source officielle à Pékin. Ces propos ont été tenus par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hong Lei en réaction à des informations faisant état de l'envoi sur le sol libyen de conseillers militaires pour aider les rebelles à combattre les forces loyales au colonel Mâammar Kadhafi. Le sénateur américain John McCain, qui s'est rendu Benghazi, fief de la résistance libyenne, a appelé le monde, notamment les Etats-Unis et les pays membres des forces de la coalition, à reconnaître et à armer les insurgés. Le secrétaire à la Défense, Robert Gates, rappelons-le, avait fait savoir, jeudi dernier, que l'Otan avait déjà utilisé les drones Predators armés pour recueillir des renseignements en Libye, mais que ce nouveau déploiement de drones « donnerait à l'Alliance transatlantique une nouvelle efficacité contre l'attaque de cibles retranchées ». Pour sa part, l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major de l'armée américaine avait prévenu vendredi que le conflit en Libye menaçait de se transformer en "impasse". Après de durs combats au sol, la ville de Misrata, à l'est de Tripoli tombe enfin entre les mains des insurgés. Les forces loyales au colonel auraient quitté la ville et les tribus locales et la population tenteraient de trouver une solution aux litiges en suspens soit par la voie du recours à la force ou soit par celle des négociations, a déclaré, samedi, le vice-ministre des Affaires étrangères libyennes Khaled Kaim. Dans la nuit de vendredi à samedi, plusieurs explosions ont secoué dans la capitale, Tripoli, survolée fréquemment par des avions de chasse de l'Alliance atlantique (Otan). Les raids ont visé, entre autres, un terrain vague entouré de murs et de miradors et dont l'entrée est gardée en permanence par l'armée libyenne, en face de la résidence de Bab Al-Aziziya, résidence du colonel Kadhafi, près du centre de Tripoli. Les Predators américains (drones armés et sans pilote) ont pris part aux raids aériens lancés hier sur la capitale libyenne. Le Pentagone a indiqué qu'un Predator a procédé à des frappes, hier, en début d'après-midi, avant d'ajouter que deux avions de ce type survolent en permanence le pays. Les affrontements intenses qu'a connus la ville de Misrata, assiégée depuis près de deux mois par les forces pro-Kadhafi, auraient, selon les rebelles, causé la mort d'au moins 10 personnes et des blessés parmi les forces loyalistes. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déjà procédé à l'évacuation de Misrata de plus de 3.100 réfugiés de 21 nationalités, qui se sont retrouvés coincés dans la ville. Un bateau de l'OIM est arrivé dans la ville hier matin, a-t-on appris, avec un chargement de médicaments et de nourriture, pour repartir vers la ville de Benghazi avec à son bord un millier de réfugiés étrangers. Devant le port, des centaines de familles libyennes faisaient la queue dans l'espoir de monter dans le bateau. La Chine s'est dite opposée à toute action en Libye sans mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, a-t-on indiqué de source officielle à Pékin. Ces propos ont été tenus par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hong Lei en réaction à des informations faisant état de l'envoi sur le sol libyen de conseillers militaires pour aider les rebelles à combattre les forces loyales au colonel Mâammar Kadhafi. Le sénateur américain John McCain, qui s'est rendu Benghazi, fief de la résistance libyenne, a appelé le monde, notamment les Etats-Unis et les pays membres des forces de la coalition, à reconnaître et à armer les insurgés. Le secrétaire à la Défense, Robert Gates, rappelons-le, avait fait savoir, jeudi dernier, que l'Otan avait déjà utilisé les drones Predators armés pour recueillir des renseignements en Libye, mais que ce nouveau déploiement de drones « donnerait à l'Alliance transatlantique une nouvelle efficacité contre l'attaque de cibles retranchées ». Pour sa part, l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major de l'armée américaine avait prévenu vendredi que le conflit en Libye menaçait de se transformer en "impasse".