Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a appelé, durant la semaine écoulée, les vétérinaires à accompagner les éleveurs dans la prévention et la lutte contre les maladies animales et à répondre aux besoins croissants de prise en charge de leurs cheptels. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a appelé, durant la semaine écoulée, les vétérinaires à accompagner les éleveurs dans la prévention et la lutte contre les maladies animales et à répondre aux besoins croissants de prise en charge de leurs cheptels. "Les vétérinaires doivent répondre aux besoins des éleveurs et accompagner l'évolution de la production animale", a suggéré le ministre lors des 9es Journées des Sciences vétérinaires portant sur ''les maladies vectorielles: impact sur la santé humaine et animale.'' Selon lui, la plupart du cheptel national est en bonne santé, mais pour que cela dure, "il faudrait prévenir à tous les niveaux", en intensifiant les actions de prévention et de lutte contre les maladies animales, menées dans le cadres de différents programmes mis en place par les pouvoirs publics. "La productivité ne peut pas se faire sans une bonne santé du cheptel", a-t-il dit en soulignant que l'Algérie n'"est pas à l'abri de maladies émergentes". Donc, poursuit le membre du gouvernement, les vétérinaires et les professionnels orbitant autour de la santé animale et humaine "doivent s'informer de ce qui se passe ailleurs et être informé des évolutions pathologiques à travers le monde". Le ministre a rappelé également le rôle "important" que jouent les services vétérinaires dans la politique du renouveau agricole et rural en avançant que la production animale représente 50% de la production agricole. De son côté, le directeur de l'Ecole nationale supérieure vétérinaire (ENSV), M. Louardi Guezlane, a souligné l'importance de ces journées traitant des maladies transmissibles vectorielles (MTV), qui "représentent aujourd'hui à l'échelle planétaire un enjeu scientifique et social de première importance", a-t-il dit. Celles-ci "figurent parmi les maladies les plus préoccupantes, tant en matière de santé humaine qu'animale, aussi bien par la mobilité que par la mortalité qu'elles entraînent", a-t-il ajouté, relevant que ''leurs conséquences ont un impact non seulement sur la santé mais également sur le développement socio-économique des pays touchés". Les leishmanioses figurent parmi ces maladies transmissibles à l'homme dont beaucoup de cas sont recensés en Algérie, notamment la leishmaniose cutanée, selon le directeur des Services vétérinaires au ministère, M. Rachid Bouguedour, qui a souligné la difficulté de se débarrasser de cette pathologie malgré les gros efforts de désinsectisation. La leishmaniose cutanée se transmet par un moucheron piqueur qui pique le rongeur avant de piquer l'homme, selon les explications de M. Bouguedour, qui affirme que les maladies vectorielles "se sont beaucoup développées" en Afrique du Nord. En 2010, la Mauritanie a connu la maladie de la fièvre de la vallée du rift, une zoonose qui touche l'homme à partir des animaux, dont des décès humains ont été enregistrés dans ce pays frontalier à l'Algérie. M. Bouguedour a cité également la fièvre du Nil (west Nile virus) apparue, il y a trois années, au Maroc et en Tunisie. "Ce sont des maladies qui sont à nos frontières et qu'il faudrait donc regarder de très près leur évolution", a-t-il suggéré. Il y a également d'autres pathologies, affectant seulement les animaux, comme la Blue tongue, qui s'est installée en Méditerranée et la peste des petits ruminants, apparue au Maroc il y a trois ans et déclarée en Tunisie cette année, l'Algérie ayant recensé des cas sérologiques positifs au sud du pays. "Cela veut dire qu'on n'est pas à l'abri", a mis en garde ce vétérinaire. Cette rencontre sur les pathologies animales vise également la sensibilisation les pouvoirs publics sur la "nécessité d'allouer des moyens financiers et humains conséquents qui permettraient la mise en place d'une politique nationale de lutte et de prévention contre ces maladies", selon les organisateurs. D'ailleurs d'importantes recommandations ont été formulées à l'issue de cette rencontre et qui ont été transmises aux responsables du secteur. "Les vétérinaires doivent répondre aux besoins des éleveurs et accompagner l'évolution de la production animale", a suggéré le ministre lors des 9es Journées des Sciences vétérinaires portant sur ''les maladies vectorielles: impact sur la santé humaine et animale.'' Selon lui, la plupart du cheptel national est en bonne santé, mais pour que cela dure, "il faudrait prévenir à tous les niveaux", en intensifiant les actions de prévention et de lutte contre les maladies animales, menées dans le cadres de différents programmes mis en place par les pouvoirs publics. "La productivité ne peut pas se faire sans une bonne santé du cheptel", a-t-il dit en soulignant que l'Algérie n'"est pas à l'abri de maladies émergentes". Donc, poursuit le membre du gouvernement, les vétérinaires et les professionnels orbitant autour de la santé animale et humaine "doivent s'informer de ce qui se passe ailleurs et être informé des évolutions pathologiques à travers le monde". Le ministre a rappelé également le rôle "important" que jouent les services vétérinaires dans la politique du renouveau agricole et rural en avançant que la production animale représente 50% de la production agricole. De son côté, le directeur de l'Ecole nationale supérieure vétérinaire (ENSV), M. Louardi Guezlane, a souligné l'importance de ces journées traitant des maladies transmissibles vectorielles (MTV), qui "représentent aujourd'hui à l'échelle planétaire un enjeu scientifique et social de première importance", a-t-il dit. Celles-ci "figurent parmi les maladies les plus préoccupantes, tant en matière de santé humaine qu'animale, aussi bien par la mobilité que par la mortalité qu'elles entraînent", a-t-il ajouté, relevant que ''leurs conséquences ont un impact non seulement sur la santé mais également sur le développement socio-économique des pays touchés". Les leishmanioses figurent parmi ces maladies transmissibles à l'homme dont beaucoup de cas sont recensés en Algérie, notamment la leishmaniose cutanée, selon le directeur des Services vétérinaires au ministère, M. Rachid Bouguedour, qui a souligné la difficulté de se débarrasser de cette pathologie malgré les gros efforts de désinsectisation. La leishmaniose cutanée se transmet par un moucheron piqueur qui pique le rongeur avant de piquer l'homme, selon les explications de M. Bouguedour, qui affirme que les maladies vectorielles "se sont beaucoup développées" en Afrique du Nord. En 2010, la Mauritanie a connu la maladie de la fièvre de la vallée du rift, une zoonose qui touche l'homme à partir des animaux, dont des décès humains ont été enregistrés dans ce pays frontalier à l'Algérie. M. Bouguedour a cité également la fièvre du Nil (west Nile virus) apparue, il y a trois années, au Maroc et en Tunisie. "Ce sont des maladies qui sont à nos frontières et qu'il faudrait donc regarder de très près leur évolution", a-t-il suggéré. Il y a également d'autres pathologies, affectant seulement les animaux, comme la Blue tongue, qui s'est installée en Méditerranée et la peste des petits ruminants, apparue au Maroc il y a trois ans et déclarée en Tunisie cette année, l'Algérie ayant recensé des cas sérologiques positifs au sud du pays. "Cela veut dire qu'on n'est pas à l'abri", a mis en garde ce vétérinaire. Cette rencontre sur les pathologies animales vise également la sensibilisation les pouvoirs publics sur la "nécessité d'allouer des moyens financiers et humains conséquents qui permettraient la mise en place d'une politique nationale de lutte et de prévention contre ces maladies", selon les organisateurs. D'ailleurs d'importantes recommandations ont été formulées à l'issue de cette rencontre et qui ont été transmises aux responsables du secteur.