Le Front des forces socialistes (FFS) ne veut pas prendre part à la commission en charge de préparer la révision de la Constitution, tel qu'annoncé par le président de la République dans le sillage des réformes politiques communiquées lors de son discours du 15 avril dernier. Le Front des forces socialistes (FFS) ne veut pas prendre part à la commission en charge de préparer la révision de la Constitution, tel qu'annoncé par le président de la République dans le sillage des réformes politiques communiquées lors de son discours du 15 avril dernier. «Le problème n'a jamais été dans le contenu d'une Constitution, il est ailleurs, pour qu'il soit réglé d'une manière bureaucratique », a signifié le premier secrétaire du FFS, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Pour Karim Tabbou, « les commissions sont destinées à enterrer les problèmes », rappelant, pour étayer ses propos, de précédentes commissions créées par le passé sans jamais parvenir à rendre leurs résultats. Le « plus important », selon lui, est « la mise en place d'institutions démocratiques qui réussiront à rétablir la confiance des Algériens en l'Etat et ses institutions ». Et à ce moment-là « les Algériens vont trouver eux-mêmes les moyens de rédiger leur première Constitution », a soutenu Karim Tabbou, exigeant au préalable l'organisation d'élections libres et démocratiques. Récusant de la sorte les réformes politiques décidées par le chef de l'Etat, le premier secrétaire du FFS a expliqué que « La priorité pour le FFS est d'aller vers la démocratie, pas vers la révision de la Constitution », dans une allusion sans détour à la proposition chère au plus vieux parti de l'opposition pour opérer un changement pacifique en Algérie, qu'est l'élection d'une assemblée constituante. Concernant le projet de révision de la loi sur les partis, cela « ne change absolument rien si on ne donne pas au peuple algérien, aux personnes et acteurs concernées le droit d'élaborer par eux-mêmes leurs lois », selon l'invité de la radio, arguant que l'administration prime toujours sur les élus. Quant à la participation des femmes dans la sphère politique, le FFS préconise d'abord sa réelle émancipation dans la société afin de mettre fin au statut de « mineure » dans lequel elle est confinée. Pour cela, « la première des mesures importantes qu'il faudrait prendre pour rendre à la femme sa liberté serait l'abrogation du code de la famille », a soutenu Karim Tabbou. Invité à donner son avis sur le projet de loi organique sur les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire, il a souligné qu'il « ne s'agit pas aujourd'hui de répartir les fonctions », mais plutôt, de « fonder, créer et construire des institutions qui répartissent le pouvoir sur une base de représentation démocratique et, à partir de là, la question du cumul et des prérogatives pourra se discuter dans un cadre démocratique ». Expliquant par ailleurs le choix de son parti d'opter pour des actions de proximité, tels les meetings populaires, Tabbou a réitéré l'option de changement pacifique, car « les Algériens ont payé le prix fort du changement et nous devons leur rendre le prix des sacrifices consentis par un changement sans violence », a-t-il relevé. . «Le problème n'a jamais été dans le contenu d'une Constitution, il est ailleurs, pour qu'il soit réglé d'une manière bureaucratique », a signifié le premier secrétaire du FFS, hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Pour Karim Tabbou, « les commissions sont destinées à enterrer les problèmes », rappelant, pour étayer ses propos, de précédentes commissions créées par le passé sans jamais parvenir à rendre leurs résultats. Le « plus important », selon lui, est « la mise en place d'institutions démocratiques qui réussiront à rétablir la confiance des Algériens en l'Etat et ses institutions ». Et à ce moment-là « les Algériens vont trouver eux-mêmes les moyens de rédiger leur première Constitution », a soutenu Karim Tabbou, exigeant au préalable l'organisation d'élections libres et démocratiques. Récusant de la sorte les réformes politiques décidées par le chef de l'Etat, le premier secrétaire du FFS a expliqué que « La priorité pour le FFS est d'aller vers la démocratie, pas vers la révision de la Constitution », dans une allusion sans détour à la proposition chère au plus vieux parti de l'opposition pour opérer un changement pacifique en Algérie, qu'est l'élection d'une assemblée constituante. Concernant le projet de révision de la loi sur les partis, cela « ne change absolument rien si on ne donne pas au peuple algérien, aux personnes et acteurs concernées le droit d'élaborer par eux-mêmes leurs lois », selon l'invité de la radio, arguant que l'administration prime toujours sur les élus. Quant à la participation des femmes dans la sphère politique, le FFS préconise d'abord sa réelle émancipation dans la société afin de mettre fin au statut de « mineure » dans lequel elle est confinée. Pour cela, « la première des mesures importantes qu'il faudrait prendre pour rendre à la femme sa liberté serait l'abrogation du code de la famille », a soutenu Karim Tabbou. Invité à donner son avis sur le projet de loi organique sur les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire, il a souligné qu'il « ne s'agit pas aujourd'hui de répartir les fonctions », mais plutôt, de « fonder, créer et construire des institutions qui répartissent le pouvoir sur une base de représentation démocratique et, à partir de là, la question du cumul et des prérogatives pourra se discuter dans un cadre démocratique ». Expliquant par ailleurs le choix de son parti d'opter pour des actions de proximité, tels les meetings populaires, Tabbou a réitéré l'option de changement pacifique, car « les Algériens ont payé le prix fort du changement et nous devons leur rendre le prix des sacrifices consentis par un changement sans violence », a-t-il relevé. .