Les frères ennemis palestiniens, le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas islamiste sont convenus, mercredi au Caire, après de longues négociations, de former un gouvernement non partisan jusqu'à des élections présidentielle et législatives d'ici un an. Le Hamas ne cherchera pas à empêcher le Fatah de mener des négociations de paix avec Israël, a assuré Mahmoud Zahar, idéologue du mouvement à Gaza, ce jeudi, au lendemain de l'accord. Il a souligné que le Hamas restait sur la même ligne : "pas de reconnaissance (d'Israël), pas de négociation". Mais il a ajouté que le mouvement n'essayerait pas d'empêcher le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas de chercher à obtenir un accord de paix avec Israël. Mahmoud Zahar a confirmé cet accord sur un gouvernement de "personnalités indépendantes", précisant qu'il prévoyait la convocation simultanée des élections présidentielles, législatives et au Conseil national palestinien (CNP, Parlement de l'Organisation de libération de la Palestine). L'accord a été annoncé après une rencontre des deux délégations avec le chef des services du renseignement égyptiens, le général Mourad Mouafi. Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a "salué les efforts égyptiens pour réaliser la réconciliation et rétablir l'unité et mettre fin au siège" de Gaza, dans une conversation avec le Guide des Frères musulmans égyptiens, Mohammed Badie, qui l'a appelé pour le féliciter, selon un communiqué officiel. De nombreux Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie se réjouissaient de l'accord, espérant une véritable réunification entre les deux territoires, de plus en plus déconnectés depuis l'éviction de l'Autorité palestinienne de Gaza par le Hamas en juin 2007. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté ces dernières semaines pour la "fin de la division", contraignant leurs dirigeants rivaux à exprimer leur soutien à la réconciliation. Les frères ennemis palestiniens, le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas islamiste sont convenus, mercredi au Caire, après de longues négociations, de former un gouvernement non partisan jusqu'à des élections présidentielle et législatives d'ici un an. Le Hamas ne cherchera pas à empêcher le Fatah de mener des négociations de paix avec Israël, a assuré Mahmoud Zahar, idéologue du mouvement à Gaza, ce jeudi, au lendemain de l'accord. Il a souligné que le Hamas restait sur la même ligne : "pas de reconnaissance (d'Israël), pas de négociation". Mais il a ajouté que le mouvement n'essayerait pas d'empêcher le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas de chercher à obtenir un accord de paix avec Israël. Mahmoud Zahar a confirmé cet accord sur un gouvernement de "personnalités indépendantes", précisant qu'il prévoyait la convocation simultanée des élections présidentielles, législatives et au Conseil national palestinien (CNP, Parlement de l'Organisation de libération de la Palestine). L'accord a été annoncé après une rencontre des deux délégations avec le chef des services du renseignement égyptiens, le général Mourad Mouafi. Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a "salué les efforts égyptiens pour réaliser la réconciliation et rétablir l'unité et mettre fin au siège" de Gaza, dans une conversation avec le Guide des Frères musulmans égyptiens, Mohammed Badie, qui l'a appelé pour le féliciter, selon un communiqué officiel. De nombreux Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie se réjouissaient de l'accord, espérant une véritable réunification entre les deux territoires, de plus en plus déconnectés depuis l'éviction de l'Autorité palestinienne de Gaza par le Hamas en juin 2007. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté ces dernières semaines pour la "fin de la division", contraignant leurs dirigeants rivaux à exprimer leur soutien à la réconciliation.