L'Otan a mené des frappes aériennes, samedi dernier, dans le secteur de Bab Al-Aziziya, quartier où résident Mouammar Kedhafi et les siens. Le plus jeune fils du guide de la Révolution, Saif El Arab ainsi que trois de ses petits-enfants, auraient trouvé la mort au cours de ces frappes. Le leader, quant à lui, y aurait échappé. Le porte-parole du gouvernement libyen a précisé qu'au moment des frappes le colonel Kedhdafi et sa femme étaient bel et bien dans la maison bombardée. Il dénonce "une opération visant à assassiner directement le dirigeant libyen". Pour l'instant, l'Otan s'est refusée à confirmer la mort de Saïf El-Arab, jeune étudiant de 29 ans qui n'aurait aucun rôle dans le cercle du pouvoir, selon Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement libyen. L'Alliance Atlantique dit avoir bombardé un poste de commandement et de contrôle dans la zone. Le colonel Khedhafi a lancé un appel à un cessez-le-feu. Cependant, l'Otan a rejeté l'appel du colonel Kadhafi à un cessez-le-feu et à des négociations pour sortir de la crise en Libye, soulignant que les forces kadhafistes devaient avant tout cesser leurs attaques contre des civils. David Cameron, le Premier ministre britannique a affirmé que l'action de l'Otan est "en accord avec la Résolution 1973 des Nations unies et doit permettre d'éviter la mort de civils en frappant la machine de guerre de Kadhafi, ce qui vise les chars, les armes à feu et les lance-roquettes mais aussi la chaîne de commandement et de contrôle". Les raids de l'Otan ne ciblent pas "des individus", a poursuivi Cameron, refusant de confirmer la mort du plus jeune fils de Kadhafi, Saïf Al-Arab, et trois des petits-enfants du chef d'Etat libyen Nouveaux combats à la frontière entre la Tunisie et la Libye Les autorités tunisiennes ont dénoncé cette semaine des violations de leur frontière par les forces kadhafistes. Au poste frontière, le flot de réfugiés libyens ne tarissait pas hier matin, la police tunisienne ayant enregistré la veille le chiffre record de 4.970 personnes en une journée. En milieu de matinée, des dizaines de véhicules aux plaques d'immatriculation libyennes patientaient au poste-frontière. Côté libyen, un des soldats rebelles qui tient le poste, surmonté du drapeau aux trois couleurs : rouge noire et verte adopté par les insurgés, relève sur un grand registre le nom de chaque personne quittant le pays. Les incidents frontaliers de ces derniers jours trouvent leur origine dans la traque que mènent les troupes kadhafistes contre les rebelles de djebel Nafoussa, massif montagneux à la population principalement berbère situé au sud-ouest de Tripoli Réagissant aux propos du dirigeant libyen qu'il ne renoncerait pas au pouvoir, le Conseil national de transition, organe politique des rebelles libyens, a rejeté l'appel lancé samedi 30 avril par le colonel Mouammar Kadhafi à des négociations pour sortir de la crise, affirmant qu'il n'avait aucun rôle à jouer dans l'avenir de la Libye. Mouammar Kadhafi avait affirmé dans la matinée qu'il ne renoncerait pas au pouvoir et a appelé Paris et Washington à négocier une sortie de crise, alors que Tripoli a menacé d'attaquer tout navire entrant dans le port de Misrata assiégé depuis deux mois et invité les rebelles à se rendre. Dans une allocution diffusée par la télévision d'Etat dans la nuit et retransmis en direct, Mouamar Kadhafi a déclaré qu'il ne quitterait pas son pays et qu'il se battra jusqu'à la mort n'ayant pas de fonction officielle pour y renoncer. "L'Otan réclame des actes et non des mots" a précisé à Reuters un responsable de l'Alliance Atlantique. L'Otan est déterminée à poursuivre ses opérations tant que toutes les attaques et toutes les menaces contre des civils n'auront pas cessé, tant que les forces de Kadhafi n'auront pas réintégré leurs bases. Les rebelles libyens, les Etats-Unis et l'Union européenne réclament le départ du colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 1970, ce dernier estimant être plus sacré que l'empereur du Japon. L'Otan a mené des frappes aériennes, samedi dernier, dans le secteur de Bab Al-Aziziya, quartier où résident Mouammar Kedhafi et les siens. Le plus jeune fils du guide de la Révolution, Saif El Arab ainsi que trois de ses petits-enfants, auraient trouvé la mort au cours de ces frappes. Le leader, quant à lui, y aurait échappé. Le porte-parole du gouvernement libyen a précisé qu'au moment des frappes le colonel Kedhdafi et sa femme étaient bel et bien dans la maison bombardée. Il dénonce "une opération visant à assassiner directement le dirigeant libyen". Pour l'instant, l'Otan s'est refusée à confirmer la mort de Saïf El-Arab, jeune étudiant de 29 ans qui n'aurait aucun rôle dans le cercle du pouvoir, selon Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement libyen. L'Alliance Atlantique dit avoir bombardé un poste de commandement et de contrôle dans la zone. Le colonel Khedhafi a lancé un appel à un cessez-le-feu. Cependant, l'Otan a rejeté l'appel du colonel Kadhafi à un cessez-le-feu et à des négociations pour sortir de la crise en Libye, soulignant que les forces kadhafistes devaient avant tout cesser leurs attaques contre des civils. David Cameron, le Premier ministre britannique a affirmé que l'action de l'Otan est "en accord avec la Résolution 1973 des Nations unies et doit permettre d'éviter la mort de civils en frappant la machine de guerre de Kadhafi, ce qui vise les chars, les armes à feu et les lance-roquettes mais aussi la chaîne de commandement et de contrôle". Les raids de l'Otan ne ciblent pas "des individus", a poursuivi Cameron, refusant de confirmer la mort du plus jeune fils de Kadhafi, Saïf Al-Arab, et trois des petits-enfants du chef d'Etat libyen Nouveaux combats à la frontière entre la Tunisie et la Libye Les autorités tunisiennes ont dénoncé cette semaine des violations de leur frontière par les forces kadhafistes. Au poste frontière, le flot de réfugiés libyens ne tarissait pas hier matin, la police tunisienne ayant enregistré la veille le chiffre record de 4.970 personnes en une journée. En milieu de matinée, des dizaines de véhicules aux plaques d'immatriculation libyennes patientaient au poste-frontière. Côté libyen, un des soldats rebelles qui tient le poste, surmonté du drapeau aux trois couleurs : rouge noire et verte adopté par les insurgés, relève sur un grand registre le nom de chaque personne quittant le pays. Les incidents frontaliers de ces derniers jours trouvent leur origine dans la traque que mènent les troupes kadhafistes contre les rebelles de djebel Nafoussa, massif montagneux à la population principalement berbère situé au sud-ouest de Tripoli Réagissant aux propos du dirigeant libyen qu'il ne renoncerait pas au pouvoir, le Conseil national de transition, organe politique des rebelles libyens, a rejeté l'appel lancé samedi 30 avril par le colonel Mouammar Kadhafi à des négociations pour sortir de la crise, affirmant qu'il n'avait aucun rôle à jouer dans l'avenir de la Libye. Mouammar Kadhafi avait affirmé dans la matinée qu'il ne renoncerait pas au pouvoir et a appelé Paris et Washington à négocier une sortie de crise, alors que Tripoli a menacé d'attaquer tout navire entrant dans le port de Misrata assiégé depuis deux mois et invité les rebelles à se rendre. Dans une allocution diffusée par la télévision d'Etat dans la nuit et retransmis en direct, Mouamar Kadhafi a déclaré qu'il ne quitterait pas son pays et qu'il se battra jusqu'à la mort n'ayant pas de fonction officielle pour y renoncer. "L'Otan réclame des actes et non des mots" a précisé à Reuters un responsable de l'Alliance Atlantique. L'Otan est déterminée à poursuivre ses opérations tant que toutes les attaques et toutes les menaces contre des civils n'auront pas cessé, tant que les forces de Kadhafi n'auront pas réintégré leurs bases. Les rebelles libyens, les Etats-Unis et l'Union européenne réclament le départ du colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 1970, ce dernier estimant être plus sacré que l'empereur du Japon.