La Bourse de New York, portée à de nouveaux sommets par la banque centrale américaine (Fed) et sa politique monétaire généreuse, se penchera la semaine prochaine sur la santé du marché de l'emploi, avec les statistiques mensuelles du chômage aux Etats-Unis. La Bourse de New York, portée à de nouveaux sommets par la banque centrale américaine (Fed) et sa politique monétaire généreuse, se penchera la semaine prochaine sur la santé du marché de l'emploi, avec les statistiques mensuelles du chômage aux Etats-Unis. Sur la semaine écoulée, l'indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, le Dow Jones, a gagné 2,43%, terminant vendredi à 12.810,54 points, son plus haut niveau depuis mai 2008. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a pris 1,96% à 1.363,61 points, niveau inédit depuis juin 2008. Le Nasdaq, à dominante technologique, finit lui à 2.873,54 points, un sommet depuis décembre 2000, en plein éclatement de la bulle technologique, après avoir progressé de 1,89% sur la semaine dernière. L'événement macroéconomique a été la réunion de la Fed, suivie pour la première fois d'une conférence de presse de son président, Ben Bernanke. "La Fed a dit ce qu'il fallait pour apaiser le marché", estime Scott Marcouiller, de Wells Fargo Advisors. "Son président s'est montré très rassurant. Elle ne va pas lever le pied en termes de politique monétaire accommodante". Non seulement la banque centrale a maintenu son taux directeur proche de zéro, mais elle a suggéré qu'elle ne comptait pas le relever de sitôt, malgré l'accélération de l'inflation. Elle a par ailleurs confirmé qu'elle comptait mener son programme d'injections de liquidités sur les marchés jusqu'à son terme en juin. A l'inverse, si elle avait annoncé le lancement d'un nouveau programme de ce type pour succéder aux mesures actuelles, "les gens se seraient demandé si l'économie est vraiment dans un état désastreux", relève M. Marcouiller. Rassurés sur le soutien de la Fed, les investisseurs ont peu réagi à l'annonce d'un net ralentissement de la croissance économique au premier trimestre, à 1,8% en rythme annuel. Du côté des entreprises, les très nombreux résultats financiers publiés cette semaine "étaient très bons, particulièrement pour les compagnies qui dépendent des exportations", constate Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. "Même si la croissance des Etats-Unis a déçu, cela n'a pas d'impact sur les entreprises parce qu'elles se développent à l'international", explique-t-il. "Le risque, c'est qu'à la fin de la saison des résultats, on ait une absence de bonnes nouvelles. Comme on n'aura plus de raison d'être enthousiasmé par ce que font les compagnies, on va peut être de nouvau commencer à regarder les choses de manière plus négative", prévient-il. Cette semaine, les échanges seront animés par une nouvelle salve de publications avec notamment, au sein de l'indice Dow Jones, le laboratoire Pfizer et le groupe d'alimentation Kraft Foods, qui sera particulièrement suivi dans un contexte d'envolée des prix agricoles. L'automobile sera en vedette avec les résultats trimestriels de Chrysler (aujourd'hui) et General Motors (jeudi), et la diffusion demain des chiffres mensuels des ventes des constructeurs. Mais l'événement de la semaine sera la publication vendredi des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis, dont les investisseurs auront un avant-goût mercredi avec le rapport du cabinet ADP sur l'emploi privé. Le chômage "constitue une préoccupation très importante pour le marché et (ces chiffres) exerceront une nette influence sur les échanges", prévient Scott Marcouiller. Parmi les autres indicateurs attendus: les chiffres de la construction et l'indice ISM d'activité dans l'industrie lundi, les commandes industrielles mardi, l'indice ISM pour les services mercredi. Sur la semaine écoulée, l'indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, le Dow Jones, a gagné 2,43%, terminant vendredi à 12.810,54 points, son plus haut niveau depuis mai 2008. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a pris 1,96% à 1.363,61 points, niveau inédit depuis juin 2008. Le Nasdaq, à dominante technologique, finit lui à 2.873,54 points, un sommet depuis décembre 2000, en plein éclatement de la bulle technologique, après avoir progressé de 1,89% sur la semaine dernière. L'événement macroéconomique a été la réunion de la Fed, suivie pour la première fois d'une conférence de presse de son président, Ben Bernanke. "La Fed a dit ce qu'il fallait pour apaiser le marché", estime Scott Marcouiller, de Wells Fargo Advisors. "Son président s'est montré très rassurant. Elle ne va pas lever le pied en termes de politique monétaire accommodante". Non seulement la banque centrale a maintenu son taux directeur proche de zéro, mais elle a suggéré qu'elle ne comptait pas le relever de sitôt, malgré l'accélération de l'inflation. Elle a par ailleurs confirmé qu'elle comptait mener son programme d'injections de liquidités sur les marchés jusqu'à son terme en juin. A l'inverse, si elle avait annoncé le lancement d'un nouveau programme de ce type pour succéder aux mesures actuelles, "les gens se seraient demandé si l'économie est vraiment dans un état désastreux", relève M. Marcouiller. Rassurés sur le soutien de la Fed, les investisseurs ont peu réagi à l'annonce d'un net ralentissement de la croissance économique au premier trimestre, à 1,8% en rythme annuel. Du côté des entreprises, les très nombreux résultats financiers publiés cette semaine "étaient très bons, particulièrement pour les compagnies qui dépendent des exportations", constate Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. "Même si la croissance des Etats-Unis a déçu, cela n'a pas d'impact sur les entreprises parce qu'elles se développent à l'international", explique-t-il. "Le risque, c'est qu'à la fin de la saison des résultats, on ait une absence de bonnes nouvelles. Comme on n'aura plus de raison d'être enthousiasmé par ce que font les compagnies, on va peut être de nouvau commencer à regarder les choses de manière plus négative", prévient-il. Cette semaine, les échanges seront animés par une nouvelle salve de publications avec notamment, au sein de l'indice Dow Jones, le laboratoire Pfizer et le groupe d'alimentation Kraft Foods, qui sera particulièrement suivi dans un contexte d'envolée des prix agricoles. L'automobile sera en vedette avec les résultats trimestriels de Chrysler (aujourd'hui) et General Motors (jeudi), et la diffusion demain des chiffres mensuels des ventes des constructeurs. Mais l'événement de la semaine sera la publication vendredi des chiffres mensuels de l'emploi aux Etats-Unis, dont les investisseurs auront un avant-goût mercredi avec le rapport du cabinet ADP sur l'emploi privé. Le chômage "constitue une préoccupation très importante pour le marché et (ces chiffres) exerceront une nette influence sur les échanges", prévient Scott Marcouiller. Parmi les autres indicateurs attendus: les chiffres de la construction et l'indice ISM d'activité dans l'industrie lundi, les commandes industrielles mardi, l'indice ISM pour les services mercredi.