Les précisions apportées par le Conseil des ministres du 2 mai ne semblent pas satisfaire les partis de l'opposition. Les précisions apportées par le Conseil des ministres du 2 mai ne semblent pas satisfaire les partis de l'opposition. Beaucoup pensaient que le fait que le chef de l'Etat ait confié à Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, la tâche de mener de larges consultations avec les partis politiques, les associations et les personnalités politiques, allait provoquer le dégel. Il n'en est rien. Le Front des forces socialistes, par la voix de Nassim Sadeg, chargé de la communication au sein de ce parti, s'est contenté d'un « on n'a pas encore réagi, beaucoup de journalistes nous ont appelés, si on jugera utile de faire un communiqué, on le fera ». Dernièrement, Karim Tabou, le SG de ce parti, on se souvient, a plaidé sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale pour un « retour à la démocratie », tout en estimant que le problème ne résidait pas dans le changement de la Constitution. La réaction du Rassemblement pour la culture et la démocratie est plus virulente. Ce parti n'y va pas avec le dos de la cuillère pour qualifier, dans un communiqué rendu public hier, « le conseil des ministres du 2 mai » de « provocation irresponsable et criminelle (sic) ». « Le but de cette sortie est à la fois de masquer les divergences du sérail et de faire diversion sur les tensions politiques et sociales qui constituent la réalité nationale d'aujourd'hui en donnant à penser que le chef de l'Etat est toujours valide, qu'il est installé dans la durée et qu'il faut compter avec les mêmes politiques pour le court et moyen terme » ajoute le communiqué. Autrement dit, le parti de Saïd Sadi s'en tient à son idée de demander le « départ du chef de l'Etat ». Du côté du Rassemblement national démocratique, on voit les choses autrement. Pour Miloud Chorfi, porte-parole de ce parti, « la désignation d'Abdelkader Bensalah pour mener des rondes de discussion avec la classe politique s'explique par le capital expérience dont bénéficie l'homme et que personne ne peut nier » et d'ajouter : « Bensalah est aussi une personnalité nationale et également le 2e personnage de l'Etat, il est donc le plus indiqué pour mener le dialogue avec toutes les parties et ce, sans aucun complexe. On va participer à ce dialogue et on va organiser des rencontres avec la population avant de nous y rendre ». Pour sa part, Mohamed Boulahya, président d'El Islah, juge que « ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte devraient dans le principe inciter les autorités à ouvrir un véritable dialogue avec la société afin d'aller vers la consécration de la démocratie » et d'ajouter que « l'initiative du chef de l'Etat pourrait être utile si elle s'ouvre à tous les partis politiques sans exception ». De son côté, le Mouvement de la société pour la paix s'est dit «satisfait de ce nouveau pas vers les réformes escomptées », mais le parti de Bouguera Soltani « réitère son appel au président de la République de procéder lui-même à la réalisation des réformes et de les protéger de la dilution ». Beaucoup pensaient que le fait que le chef de l'Etat ait confié à Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, la tâche de mener de larges consultations avec les partis politiques, les associations et les personnalités politiques, allait provoquer le dégel. Il n'en est rien. Le Front des forces socialistes, par la voix de Nassim Sadeg, chargé de la communication au sein de ce parti, s'est contenté d'un « on n'a pas encore réagi, beaucoup de journalistes nous ont appelés, si on jugera utile de faire un communiqué, on le fera ». Dernièrement, Karim Tabou, le SG de ce parti, on se souvient, a plaidé sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale pour un « retour à la démocratie », tout en estimant que le problème ne résidait pas dans le changement de la Constitution. La réaction du Rassemblement pour la culture et la démocratie est plus virulente. Ce parti n'y va pas avec le dos de la cuillère pour qualifier, dans un communiqué rendu public hier, « le conseil des ministres du 2 mai » de « provocation irresponsable et criminelle (sic) ». « Le but de cette sortie est à la fois de masquer les divergences du sérail et de faire diversion sur les tensions politiques et sociales qui constituent la réalité nationale d'aujourd'hui en donnant à penser que le chef de l'Etat est toujours valide, qu'il est installé dans la durée et qu'il faut compter avec les mêmes politiques pour le court et moyen terme » ajoute le communiqué. Autrement dit, le parti de Saïd Sadi s'en tient à son idée de demander le « départ du chef de l'Etat ». Du côté du Rassemblement national démocratique, on voit les choses autrement. Pour Miloud Chorfi, porte-parole de ce parti, « la désignation d'Abdelkader Bensalah pour mener des rondes de discussion avec la classe politique s'explique par le capital expérience dont bénéficie l'homme et que personne ne peut nier » et d'ajouter : « Bensalah est aussi une personnalité nationale et également le 2e personnage de l'Etat, il est donc le plus indiqué pour mener le dialogue avec toutes les parties et ce, sans aucun complexe. On va participer à ce dialogue et on va organiser des rencontres avec la population avant de nous y rendre ». Pour sa part, Mohamed Boulahya, président d'El Islah, juge que « ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte devraient dans le principe inciter les autorités à ouvrir un véritable dialogue avec la société afin d'aller vers la consécration de la démocratie » et d'ajouter que « l'initiative du chef de l'Etat pourrait être utile si elle s'ouvre à tous les partis politiques sans exception ». De son côté, le Mouvement de la société pour la paix s'est dit «satisfait de ce nouveau pas vers les réformes escomptées », mais le parti de Bouguera Soltani « réitère son appel au président de la République de procéder lui-même à la réalisation des réformes et de les protéger de la dilution ».