Si le RCD et le FFS semblent ne pas être emballés par le dialogue que s'apprête à lancer le gouvernement, les petits partis, ont trouvé là en revanche une occasion inespérée pour rebondir. Si le RCD et le FFS semblent ne pas être emballés par le dialogue que s'apprête à lancer le gouvernement, les petits partis, ont trouvé là en revanche une occasion inespérée pour rebondir. Presque disparus de la scène politique, six de ces formations sont revenues au devant de celle-ci, il s'agit du Parti du Renouveau algérien (PRA), du mouvement El Infitah, du Mouvement pour la Nature et le Développement, du Parti national pour la Solidarité et le Développement, du Mouvement de la Jeunesse et de la Démocratie (MJD) et du Rassemblement pour l'Algérie. Selon l'APS ces six partis se sont réunis jeudi à Alger à l'effet de se concerter sur les réformes politiques promises par le chef de l'Etat dans son discours à la nation du 15 avril 2011. Tout en qualifiant le discours de Bouteflika d' « important et d'historique », les initiateurs de cette rencontre ont fait part de leur intention d'organiser dans les prochains jours d'autres rencontres élargies à d'autres partis. Aussi ils ont décidé d'installer des commissions devant plancher sur des propositions d'amendement de la Constitution, de la loi électorale et de celle sur les partis. Le FLN a aussi mis en place des commissions, le SG de ce parti Abdelaziz Belkhadem les justifie par le fait qu'elles viennent en réponse aux « dernières orientations du président Bouteflika ».Les commissions du FLN ont été installées il y a quatre années, elles ont été seulement réactivées à en croire le premier responsable de ce parti. Elles doivent du reste remettre leurs conclusions le 12 du mois courant. Ces groupes sont tenus, a expliqué Belkhadem, d' « actualiser ce qui doit être actualisé, apporter ce qui manque et, éventuellement, essayer d'améliorer l'arsenal juridique avec une seule directive : approfondir le processus démocratique ». Et d'ajouter « il est demandé à ces commissions non pas de rédiger des dispositions mais de mettre en forme des concepts conformes aux orientations du FLN et à sa vision du système de gouvernance, de la relation entre les pouvoirs et les prérogatives et l'autorité de contrôle ainsi que le maintien de la souveraineté populaire à travers les élus et la décentralisation ». Quant au PT qui occupe une position assez particulière, en étant en même temps dans l'opposition et en phase avec le président de la République, il estime nécessaire « la levée immédiate de l'interdiction des marches dans la capitale, comme gage aux Algériennes et aux Algériens". Néanmoins il s'est félicité de ce que la révision de la Constitution ne sera pas soumise au Parlement actuel. Le parti de Louisa Hannoune y voit là un geste du président qui témoigne de sa volonté de rechercher les voies les plus à même de permettre la plus grande participation possible de la population. Pour sa part le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati semble douter d'Abdelkader Bensalah, chargé par le président de mener les consultations avec la classe politique. A partir de Tlemcen, il a plaidé jeudi pour un « dialogue direct » avec les partis politiques. « Le dialogue a-t-il dit doit être sans exclusive et consultatif, pour que le peuple soit informé sur toutes les propositions des partis ». De son côté le Mouvement Ennahda, a exprimé jeudi à Alger lors de la session extraordinaire de son conseil consultatif, son appréhension de voir les réformes projetées détournées de leur sens « par les parties qui s'y opposent » et qui s'attellent, selon lui, à leur substituer « des solutions provisoires qui ne favorisent pas le règlement de la crise ». Pour ce qui est du RND, il a tenu hier à Béchar une rencontre nationale organisée sur le thème « La femme et ses contributions au renforcement du processus démocratique ». « Le discours du président de la République à la nation, est une réponse à l'ensemble des préoccupations et interrogations de la classe politique dans le pays » a déclaré Miloud Chorfi, porte-parole de ce parti. Le RND « soutient les réformes profondes que compte entreprendre le chef de l'Etat » a-t-il souligné. Presque disparus de la scène politique, six de ces formations sont revenues au devant de celle-ci, il s'agit du Parti du Renouveau algérien (PRA), du mouvement El Infitah, du Mouvement pour la Nature et le Développement, du Parti national pour la Solidarité et le Développement, du Mouvement de la Jeunesse et de la Démocratie (MJD) et du Rassemblement pour l'Algérie. Selon l'APS ces six partis se sont réunis jeudi à Alger à l'effet de se concerter sur les réformes politiques promises par le chef de l'Etat dans son discours à la nation du 15 avril 2011. Tout en qualifiant le discours de Bouteflika d' « important et d'historique », les initiateurs de cette rencontre ont fait part de leur intention d'organiser dans les prochains jours d'autres rencontres élargies à d'autres partis. Aussi ils ont décidé d'installer des commissions devant plancher sur des propositions d'amendement de la Constitution, de la loi électorale et de celle sur les partis. Le FLN a aussi mis en place des commissions, le SG de ce parti Abdelaziz Belkhadem les justifie par le fait qu'elles viennent en réponse aux « dernières orientations du président Bouteflika ».Les commissions du FLN ont été installées il y a quatre années, elles ont été seulement réactivées à en croire le premier responsable de ce parti. Elles doivent du reste remettre leurs conclusions le 12 du mois courant. Ces groupes sont tenus, a expliqué Belkhadem, d' « actualiser ce qui doit être actualisé, apporter ce qui manque et, éventuellement, essayer d'améliorer l'arsenal juridique avec une seule directive : approfondir le processus démocratique ». Et d'ajouter « il est demandé à ces commissions non pas de rédiger des dispositions mais de mettre en forme des concepts conformes aux orientations du FLN et à sa vision du système de gouvernance, de la relation entre les pouvoirs et les prérogatives et l'autorité de contrôle ainsi que le maintien de la souveraineté populaire à travers les élus et la décentralisation ». Quant au PT qui occupe une position assez particulière, en étant en même temps dans l'opposition et en phase avec le président de la République, il estime nécessaire « la levée immédiate de l'interdiction des marches dans la capitale, comme gage aux Algériennes et aux Algériens". Néanmoins il s'est félicité de ce que la révision de la Constitution ne sera pas soumise au Parlement actuel. Le parti de Louisa Hannoune y voit là un geste du président qui témoigne de sa volonté de rechercher les voies les plus à même de permettre la plus grande participation possible de la population. Pour sa part le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati semble douter d'Abdelkader Bensalah, chargé par le président de mener les consultations avec la classe politique. A partir de Tlemcen, il a plaidé jeudi pour un « dialogue direct » avec les partis politiques. « Le dialogue a-t-il dit doit être sans exclusive et consultatif, pour que le peuple soit informé sur toutes les propositions des partis ». De son côté le Mouvement Ennahda, a exprimé jeudi à Alger lors de la session extraordinaire de son conseil consultatif, son appréhension de voir les réformes projetées détournées de leur sens « par les parties qui s'y opposent » et qui s'attellent, selon lui, à leur substituer « des solutions provisoires qui ne favorisent pas le règlement de la crise ». Pour ce qui est du RND, il a tenu hier à Béchar une rencontre nationale organisée sur le thème « La femme et ses contributions au renforcement du processus démocratique ». « Le discours du président de la République à la nation, est une réponse à l'ensemble des préoccupations et interrogations de la classe politique dans le pays » a déclaré Miloud Chorfi, porte-parole de ce parti. Le RND « soutient les réformes profondes que compte entreprendre le chef de l'Etat » a-t-il souligné.