Plus d'une soixantaine de peintures de l'artiste Jaoudet Gassouma ont été présentées jeudi à la galerie Omar-Racem à Alger, lors du vernissage d'une exposition, baptisée "Ouahed Ou Achrine" qui durera jusqu'au 15 mai. La majorité des toiles représentent des personnages dégingandés, avec un style particulier un peu réaliste, un peu pop-art, un peu urbain. Du rouge, du vert, du jaune, du violet, un vrai festival de couleurs qu'offrent les toiles de ce peintre qui se proclame néo-pop artiste. "De la gaieté, de la joie", décrit le critique d'art Mohamed Massen questionné sur l'émotion que suscitent les peintures de Jaoudet Gassouma. C'est avec cette exposition "Ouahed Ou Achrine" (vingt et un) que ce peintre a choisi de fêter ses 21 années de carrière. "C'est aussi la moyenne d'âge de la population algérienne", insiste-t-il. Ces peintures expriment justement le regard, "ironique", qu'il porte sur cette "population". Les titres de ces toiles le sont aussi Tebki Dem, Kool Eurs, Move it bougi. Pour Mohamed Massen il est difficile de situer les toiles de Jaoudet Gassouma dans un style précis. L'artiste lui même avoue que sa peinture est le fruit de plusieurs influences, un peu à la Picasso, un peu à la N'débélé. "C'est aussi des influences visuelles, africaines et méditerranéennes, allant des dessins corporels des Massaïs, aux décorations murales de l'Egypte anciennes, en passant par la robe de ma grand-mère (robe kabyle), avec ses couleurs flamboyantes", indique-t-il. Jaoudet Gassouma est né en France en 1966, il est artiste-peintre, décorateur, critique d'art, et écrivain. Il a à son compte une quarantaine d'expositions en Algérie et à l'étranger. Il a édité son premier roman, Zorna, en 2004, et le second La Kabylie, au delà des montagnes, des hommes, en 2011. La critique d'art, Mordjana Chaouch, décrit Jaoudet Gassouma comme "un être étrange". Elle s'interroge comment une personne "aussi hybride, née en France avec des origines turques et kabyles, un peu tunisien et très algérien, peut-il avoir des limites dans la création". Plus d'une soixantaine de peintures de l'artiste Jaoudet Gassouma ont été présentées jeudi à la galerie Omar-Racem à Alger, lors du vernissage d'une exposition, baptisée "Ouahed Ou Achrine" qui durera jusqu'au 15 mai. La majorité des toiles représentent des personnages dégingandés, avec un style particulier un peu réaliste, un peu pop-art, un peu urbain. Du rouge, du vert, du jaune, du violet, un vrai festival de couleurs qu'offrent les toiles de ce peintre qui se proclame néo-pop artiste. "De la gaieté, de la joie", décrit le critique d'art Mohamed Massen questionné sur l'émotion que suscitent les peintures de Jaoudet Gassouma. C'est avec cette exposition "Ouahed Ou Achrine" (vingt et un) que ce peintre a choisi de fêter ses 21 années de carrière. "C'est aussi la moyenne d'âge de la population algérienne", insiste-t-il. Ces peintures expriment justement le regard, "ironique", qu'il porte sur cette "population". Les titres de ces toiles le sont aussi Tebki Dem, Kool Eurs, Move it bougi. Pour Mohamed Massen il est difficile de situer les toiles de Jaoudet Gassouma dans un style précis. L'artiste lui même avoue que sa peinture est le fruit de plusieurs influences, un peu à la Picasso, un peu à la N'débélé. "C'est aussi des influences visuelles, africaines et méditerranéennes, allant des dessins corporels des Massaïs, aux décorations murales de l'Egypte anciennes, en passant par la robe de ma grand-mère (robe kabyle), avec ses couleurs flamboyantes", indique-t-il. Jaoudet Gassouma est né en France en 1966, il est artiste-peintre, décorateur, critique d'art, et écrivain. Il a à son compte une quarantaine d'expositions en Algérie et à l'étranger. Il a édité son premier roman, Zorna, en 2004, et le second La Kabylie, au delà des montagnes, des hommes, en 2011. La critique d'art, Mordjana Chaouch, décrit Jaoudet Gassouma comme "un être étrange". Elle s'interroge comment une personne "aussi hybride, née en France avec des origines turques et kabyles, un peu tunisien et très algérien, peut-il avoir des limites dans la création".