Alassane Ouattara a prêté serment vendredi dernier, parachevant son accession mouvementée à la présidence ivoirienne au cours d'une cérémonie tendue au palais présidentiel d'Abidjan, qui porte encore les stigmates de la guerre des semaines passées. "Je salue totalement les membres de Conseil constitutionnel pour la décision courageuse qu'ils viennent de prendre en visant le droit... et la justice", a déclaré le président ivoirien. C'est le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dre, qui lui a fait prêter serment, celui-là même, proche de Laurent Gbagbo, qui avait invalidé plusieurs centaines de milliers de suffrages et proclamé le président sortant vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre. Jeudi 5 avril, le Conseil constitutionnel a finalement proclamé l'élection de Ouattara. Cette décision, a dit Ouattara "a rétabli la vérité des urnes et rendu justice au peuple de la Côte d'Ivoire". Paul Yao N'Dré, qui a été maintenu à son poste après la chute de Gbagbo, a appelé pour sa part les Ivoiriens à tourner la page des événements récents et à se réconcilier. "M. le président de la République, nous saurons trouver les mots juste de compassion (...) pour que les Ivoiriens et la Côte d'Ivoire pardonnent comme ils savent le faire", a-t-il dit dans son discours, interrompu plusieurs fois par des cris. Le grand nombre de dignitaires et diplomates, parmi lesquels l'ambassadeur de France, assistant à la cérémonie tranchait avec les prestations de serment des "deux présidents", le 4 décembre. Une autre cérémonie en plus grand apparat est prévue dans les semaines à venir. Alassane Ouattara a prêté serment vendredi dernier, parachevant son accession mouvementée à la présidence ivoirienne au cours d'une cérémonie tendue au palais présidentiel d'Abidjan, qui porte encore les stigmates de la guerre des semaines passées. "Je salue totalement les membres de Conseil constitutionnel pour la décision courageuse qu'ils viennent de prendre en visant le droit... et la justice", a déclaré le président ivoirien. C'est le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N'Dre, qui lui a fait prêter serment, celui-là même, proche de Laurent Gbagbo, qui avait invalidé plusieurs centaines de milliers de suffrages et proclamé le président sortant vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre. Jeudi 5 avril, le Conseil constitutionnel a finalement proclamé l'élection de Ouattara. Cette décision, a dit Ouattara "a rétabli la vérité des urnes et rendu justice au peuple de la Côte d'Ivoire". Paul Yao N'Dré, qui a été maintenu à son poste après la chute de Gbagbo, a appelé pour sa part les Ivoiriens à tourner la page des événements récents et à se réconcilier. "M. le président de la République, nous saurons trouver les mots juste de compassion (...) pour que les Ivoiriens et la Côte d'Ivoire pardonnent comme ils savent le faire", a-t-il dit dans son discours, interrompu plusieurs fois par des cris. Le grand nombre de dignitaires et diplomates, parmi lesquels l'ambassadeur de France, assistant à la cérémonie tranchait avec les prestations de serment des "deux présidents", le 4 décembre. Une autre cérémonie en plus grand apparat est prévue dans les semaines à venir.