La politique prônée par l'opération de recensement économique, qui a débuté hier à travers le territoire national, vise surtout à mettre en place une banque de données et des éléments statistiques au service des entreprises et des opérateurs économiques. La politique prônée par l'opération de recensement économique, qui a débuté hier à travers le territoire national, vise surtout à mettre en place une banque de données et des éléments statistiques au service des entreprises et des opérateurs économiques. Actuellement, certains entrepreneurs estiment qu'un brouillard entoure le monde entrepreneurial en raison, notamment de l'absence de statistiques sur le plan économique, ce qui pénalise énormément les entreprises. D'autres observateurs soulignent que les entrepreneurs naviguent à vue alors que le secteur informel fait la loi et ôte toute possibilité de quantifier les bases de la sphère économique qui demeure floue et ambigüe.L'Etat, selon eux, est incapable d'harmoniser les données statistiques, sachant que l'objectif essentiel du recensement économique consiste, justement, à harmoniser les instruments d'observation statistiques avec le contexte international. C'est ce qu'a annoncé, récemment, un haut responsable de l'Etat en indiquant que « le recensement économique, qui a débuté hier, vise essentiellement à adapter et à harmoniser les instruments d'observation statistiques avec les nouvelles donnes et les systèmes existants sur le plan international ». En effet, un cadre au secrétariat d'Etat chargé des Statistiques a affirmé, selon l'APS, « qu'il est temps d'adapter les instruments d'observations statistiques. C'est justement l'objectif technique que s'est assigné le recensement économique ». Pilotée par l'Office national des statistiques (ONS), cette première opération du genre en Algérie s'est fixée une série d'objectifs stratégiques et techniques, a précisé Zidouni qui s'exprimait lors d'une conférence à Laghouat. S'agissant des objectifs stratégiques, le recensement économique se veut avant tout « une opportunité pour rapprocher l'administration des entreprises et un moyen idoine pour être à l'écoute des préoccupations des entrepreneurs », explique-t-il. Cette opération devrait aussi permettre à chaque secteur institutionnel de « revenir à sa vocation principale et à ses fonctions classiques ». Ainsi, l'entreprise doit se concentrer uniquement sur son corps « de métier noble qui est la production des biens et services et sa contribution à la croissance économique par la création de la richesse, alors que l'administration devra rester au service de l'entreprise », a ajouté Zidouni. Quantifier la production industrielle A travers ce recensement, « les véritables contraintes et problèmes rencontrés par l'entreprise seront objectivement appréhendés », a-t-il soulignant, poursuivant que « les idées reçues et les préjugés seront complètement effacés supprimés pour s'en tenir uniquement aux seules déclarations et faits relatés par l'entreprise ». En outre, il s'agit « d'une occasion unique d'avoir un recensement exhaustif qui ne fait aucune distinction entre les entreprises », assure le conférencier. De ce fait, toutes les catégories d'entreprises sont concernées par ce recensement quel que soit leur secteur d'activité (hors agriculture), leur secteur et forme juridiques, leur taille ou leur localisation. Concernant ses objectifs techniques, le recensement économique contribuera à restructurer le Système national d'information statistique (SNIS) à travers notamment la mise en place d'un répertoire exhaustif et à jour de l'ensemble des entreprises et de leurs établissements. Il permettra aussi de mettre à jour les classifications et les nomenclatures nationales et de les harmoniser avec celles en vigueur au niveau international, d'alimenter la compatibilité nationale par des statistiques de base indispensables pour l'élaboration des comptes économiques et des tableaux de synthèse et d'actualiser les pondérations entrant dans le calcul des principaux indicateurs économiques comme l'indice de la production industrielle, l'indice des prix à la production industrielle ou encore le taux d'utilisation des capacités de production. Par ailleurs, le recensement économique se déroulera en deux phases distinctes, la première consistant à dénombrer l'ensemble des entités de toutes les activités et tous les secteurs juridiques confondus (hors agriculture) en vue de mettre en place un fichier général des entreprises et établissements économiques. La deuxième phase portera sur une enquête approfondie qui devrait toucher un échantillon d'entreprises sur la base d'un questionnaire (propre à chaque secteur d'activité) pour la collecte de l'ensemble des données physiques et comptables, rappelle-t-on. A cet effet, trois questionnaires ont été conçus par l'ONS dont un consacré aux préoccupations et contraintes des opérateurs économiques. Les deux autres sont destinés aux établissements économiques et administratifs afin de collecter des informations sur ces institutions, à savoir : localisation, caractéristiques, appartenance, activité, emploi, mode d'imposition et chiffre d'affaires... Le premier Recensement économique devra permettre de passer de la performance individuelle à la performance collective, avec l'implication de tous les secteurs et partenaires, a affirmé samedi à Laghouat le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Prospective et de la Statistique, chargé de la Statistique, Ali Boukrami. « La focalisation sur l'action collective, à travers l'écoute et la concertation, devra aboutir à une maîtrise des politiques économiques et permettre l'approfondissement des visions et le rapprochement de l'administration des opérateurs », a souligné Boukrami, lors d'une conférence. Le secrétaire d'Etat chargé de la Statistique a aussi insisté sur le nécessaire examen des voies de consolidation et de développement des entités économiques locales, en vue de les rendre ''compétitives'' et leur permettre d'assumer leur mission en tant que « force réelle d'exercice de la souveraineté nationale ». S'agissant de l'opération du RE, qui a débuté hier, Boukrami a indiqué que sa réussite est tributaire de la mise en place d'un numéro d'identification commun entre les administrations et les opérateurs, l'échange d'informations sur la base d'un système numérique sécurisé, et l'établissement de résultats actualisés et fiables. Fichier global et institutionnalisé des entreprises économiques Les travaux de cette conférence ont également été marqués par la présentation d'une communication par un cadre du Conseil national de comptabilité (CNC) afférente au recensement économique, premier dans l'histoire de l'Algérie, et ses objectifs, dont la mise au point d'un fichier global et actualisé des institutions économiques et administratives du pays. L'amélioration des instruments de recensement pour aboutir à des résultats fiables, au diapason des standards internationaux, en plus de la mise à la disposition du CNC de statistiques précises, font partie des objectifs escomptés de cette opération qui, selon l'intervenant, diffère de celles similaires organisées dans d'autres pays par le fait qu'elle tient compte des préoccupations des entreprises. Actuellement, certains entrepreneurs estiment qu'un brouillard entoure le monde entrepreneurial en raison, notamment de l'absence de statistiques sur le plan économique, ce qui pénalise énormément les entreprises. D'autres observateurs soulignent que les entrepreneurs naviguent à vue alors que le secteur informel fait la loi et ôte toute possibilité de quantifier les bases de la sphère économique qui demeure floue et ambigüe.L'Etat, selon eux, est incapable d'harmoniser les données statistiques, sachant que l'objectif essentiel du recensement économique consiste, justement, à harmoniser les instruments d'observation statistiques avec le contexte international. C'est ce qu'a annoncé, récemment, un haut responsable de l'Etat en indiquant que « le recensement économique, qui a débuté hier, vise essentiellement à adapter et à harmoniser les instruments d'observation statistiques avec les nouvelles donnes et les systèmes existants sur le plan international ». En effet, un cadre au secrétariat d'Etat chargé des Statistiques a affirmé, selon l'APS, « qu'il est temps d'adapter les instruments d'observations statistiques. C'est justement l'objectif technique que s'est assigné le recensement économique ». Pilotée par l'Office national des statistiques (ONS), cette première opération du genre en Algérie s'est fixée une série d'objectifs stratégiques et techniques, a précisé Zidouni qui s'exprimait lors d'une conférence à Laghouat. S'agissant des objectifs stratégiques, le recensement économique se veut avant tout « une opportunité pour rapprocher l'administration des entreprises et un moyen idoine pour être à l'écoute des préoccupations des entrepreneurs », explique-t-il. Cette opération devrait aussi permettre à chaque secteur institutionnel de « revenir à sa vocation principale et à ses fonctions classiques ». Ainsi, l'entreprise doit se concentrer uniquement sur son corps « de métier noble qui est la production des biens et services et sa contribution à la croissance économique par la création de la richesse, alors que l'administration devra rester au service de l'entreprise », a ajouté Zidouni. Quantifier la production industrielle A travers ce recensement, « les véritables contraintes et problèmes rencontrés par l'entreprise seront objectivement appréhendés », a-t-il soulignant, poursuivant que « les idées reçues et les préjugés seront complètement effacés supprimés pour s'en tenir uniquement aux seules déclarations et faits relatés par l'entreprise ». En outre, il s'agit « d'une occasion unique d'avoir un recensement exhaustif qui ne fait aucune distinction entre les entreprises », assure le conférencier. De ce fait, toutes les catégories d'entreprises sont concernées par ce recensement quel que soit leur secteur d'activité (hors agriculture), leur secteur et forme juridiques, leur taille ou leur localisation. Concernant ses objectifs techniques, le recensement économique contribuera à restructurer le Système national d'information statistique (SNIS) à travers notamment la mise en place d'un répertoire exhaustif et à jour de l'ensemble des entreprises et de leurs établissements. Il permettra aussi de mettre à jour les classifications et les nomenclatures nationales et de les harmoniser avec celles en vigueur au niveau international, d'alimenter la compatibilité nationale par des statistiques de base indispensables pour l'élaboration des comptes économiques et des tableaux de synthèse et d'actualiser les pondérations entrant dans le calcul des principaux indicateurs économiques comme l'indice de la production industrielle, l'indice des prix à la production industrielle ou encore le taux d'utilisation des capacités de production. Par ailleurs, le recensement économique se déroulera en deux phases distinctes, la première consistant à dénombrer l'ensemble des entités de toutes les activités et tous les secteurs juridiques confondus (hors agriculture) en vue de mettre en place un fichier général des entreprises et établissements économiques. La deuxième phase portera sur une enquête approfondie qui devrait toucher un échantillon d'entreprises sur la base d'un questionnaire (propre à chaque secteur d'activité) pour la collecte de l'ensemble des données physiques et comptables, rappelle-t-on. A cet effet, trois questionnaires ont été conçus par l'ONS dont un consacré aux préoccupations et contraintes des opérateurs économiques. Les deux autres sont destinés aux établissements économiques et administratifs afin de collecter des informations sur ces institutions, à savoir : localisation, caractéristiques, appartenance, activité, emploi, mode d'imposition et chiffre d'affaires... Le premier Recensement économique devra permettre de passer de la performance individuelle à la performance collective, avec l'implication de tous les secteurs et partenaires, a affirmé samedi à Laghouat le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Prospective et de la Statistique, chargé de la Statistique, Ali Boukrami. « La focalisation sur l'action collective, à travers l'écoute et la concertation, devra aboutir à une maîtrise des politiques économiques et permettre l'approfondissement des visions et le rapprochement de l'administration des opérateurs », a souligné Boukrami, lors d'une conférence. Le secrétaire d'Etat chargé de la Statistique a aussi insisté sur le nécessaire examen des voies de consolidation et de développement des entités économiques locales, en vue de les rendre ''compétitives'' et leur permettre d'assumer leur mission en tant que « force réelle d'exercice de la souveraineté nationale ». S'agissant de l'opération du RE, qui a débuté hier, Boukrami a indiqué que sa réussite est tributaire de la mise en place d'un numéro d'identification commun entre les administrations et les opérateurs, l'échange d'informations sur la base d'un système numérique sécurisé, et l'établissement de résultats actualisés et fiables. Fichier global et institutionnalisé des entreprises économiques Les travaux de cette conférence ont également été marqués par la présentation d'une communication par un cadre du Conseil national de comptabilité (CNC) afférente au recensement économique, premier dans l'histoire de l'Algérie, et ses objectifs, dont la mise au point d'un fichier global et actualisé des institutions économiques et administratives du pays. L'amélioration des instruments de recensement pour aboutir à des résultats fiables, au diapason des standards internationaux, en plus de la mise à la disposition du CNC de statistiques précises, font partie des objectifs escomptés de cette opération qui, selon l'intervenant, diffère de celles similaires organisées dans d'autres pays par le fait qu'elle tient compte des préoccupations des entreprises.