Plusieurs milliers de manifestants antinucléaires ont défilé samedi 7 mai dans le quartier de Shibuya dans le centre de Tokyo, saluant l'appel du Premier ministre à fermer une centrale atomique du centre du Japon pour raisons de sécurité, et l'invitant à en fermer d'autres pour éviter une catastrophe comme celle du 11 mars à Fukushima. L'appel lancé vendredi dernier par Naoto Kan à la compagnie Chubu Electric pour qu'elle ferme la centrale de Hamaoka, à 200 km au sud-ouest de Tokyo, a fait suite aux pressions exercées sur le gouvernement pour qu'il impose des normes de sécurité plus strictes après le tsunami dévastateur de mars, qui a gravement endommagé la centrale de Fukushima-Daiichi. Des étudiants, des syndicalistes et des parents avec leurs enfants sur les épaules ont manifesté sur fond de musique et de slogans dans le quartier des affaires de Shibuya, en déployant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Fermez tout de suite les centrales nucléaires!" ou encore "Plus de Fukushima!" Les médias nippons estimaient samedi que le mouvement antinucléaire japonais, encore modeste et souvent ignoré du grand public jusqu'à l'accident de Fukushima, pourrait gagner en audience après l'appel de Kan à fermer Hamaoka. La décision a été prise "en raison d'inquiétudes pour la sécurité des populations", car il y a, selon des experts gouvernementaux, 87% de chances qu'un tremblement de terre de magnitude 8 voire plus touche la région de la centrale dans les 30 ans à venir. Plusieurs milliers de manifestants antinucléaires ont défilé samedi 7 mai dans le quartier de Shibuya dans le centre de Tokyo, saluant l'appel du Premier ministre à fermer une centrale atomique du centre du Japon pour raisons de sécurité, et l'invitant à en fermer d'autres pour éviter une catastrophe comme celle du 11 mars à Fukushima. L'appel lancé vendredi dernier par Naoto Kan à la compagnie Chubu Electric pour qu'elle ferme la centrale de Hamaoka, à 200 km au sud-ouest de Tokyo, a fait suite aux pressions exercées sur le gouvernement pour qu'il impose des normes de sécurité plus strictes après le tsunami dévastateur de mars, qui a gravement endommagé la centrale de Fukushima-Daiichi. Des étudiants, des syndicalistes et des parents avec leurs enfants sur les épaules ont manifesté sur fond de musique et de slogans dans le quartier des affaires de Shibuya, en déployant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Fermez tout de suite les centrales nucléaires!" ou encore "Plus de Fukushima!" Les médias nippons estimaient samedi que le mouvement antinucléaire japonais, encore modeste et souvent ignoré du grand public jusqu'à l'accident de Fukushima, pourrait gagner en audience après l'appel de Kan à fermer Hamaoka. La décision a été prise "en raison d'inquiétudes pour la sécurité des populations", car il y a, selon des experts gouvernementaux, 87% de chances qu'un tremblement de terre de magnitude 8 voire plus touche la région de la centrale dans les 30 ans à venir.