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«Barberousse, le maître de la Méditerranée»
Conférence de Geneviève Chauvel à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 05 - 2011

« Lorsqu'une heureuse étoile préside à ta destinée, dors tranquille, les précipices s'aplaniront devant toi pendant ton sommeil ». C'est ce proverbe arabe que Geneviève Chauvel a décidé de mette en épigraphe dans son nouveau roman paru aux éditions Balland et qui a été sélectionné pour le Prix des romancières 2010. La romancière sera à Alger au centre culturel français pour présenter sa nouvelle œuvre «Barberousse, le maître de la Méditerranée » , dimanche 22 mai à partir de 17 heures.
« Lorsqu'une heureuse étoile préside à ta destinée, dors tranquille, les précipices s'aplaniront devant toi pendant ton sommeil ». C'est ce proverbe arabe que Geneviève Chauvel a décidé de mette en épigraphe dans son nouveau roman paru aux éditions Balland et qui a été sélectionné pour le Prix des romancières 2010. La romancière sera à Alger au centre culturel français pour présenter sa nouvelle œuvre «Barberousse, le maître de la Méditerranée » , dimanche 22 mai à partir de 17 heures.
Chauvel revient cette fois-ci avec un roman historique en abordant la vie d'un homme extraordinaire qui a fait basculer le cours de l'histoire surtout en Méditerranée. Avec une touche romanesque et personnelle, nous découvrons avec plaisir ce nouveau livre qui nous montre une écrivaine passionnée et passionnante. Elle nous livre, dans un style fluide, romanesque et fantastique, le portrait vif, concis et vraisemblable d‘un «maître» au destin hors du commun.Vibrant et flamboyant, ce roman, à l'instar des précédents, est un véritable trésor pour nos enfants qui aiment mélanger les faits historiques aux styles fictifs. Sans aucun doute dans un autre monde parallèle, ou si la réincarnation existait, Geneviève Chauvel aurait voulu être la maîtresse de Barberousse ou Barberousse lui-même, pourquoi pas… Un livre d‘aventure, c‘est peu de le dire, car l‘auteure nous pousse à nous interroger sur la vie de cet homme, sur la légende qui ne cesse d'alimenter le parcours de ce personnage. D'ailleurs dans la postface, quelques lignes nous mettent l'eau à la bouche. «Qui était Barberousse ? Pas seulement, comme le raconte la légende, un corsaire cupide et cruel qui semait la terreur dans toute la Méditerranée. De son vrai nom Khayr-ed-Din ibn Yacoub, fils d‘un ancien janissaire devenu potier dans l'île de Mytilène, en Grèce, Barberousse fut un brillant navigateur aux côtés de son frère Aroudj auquel il a succédé sur le trône d‘Alger. Grand chef politique, habile et fin stratège, il deviendra le personnage incontournable dans la lutte à mort à laquelle se livrèrent Soliman, Charles Quint et François 1er au XVIe siècle ». Puis on se demande qui crée ces légendes ? Ne seraient-ce pas les ennemis pour noircir des personnages historiques orientaux et arabes? Dans tous les cas de figure avec ce roman, Chauvel rend sa place à Barberousse à la place des livres historiques occidentaux. Pourtant «c'est un maillon incontournable», d‘autant plus qu'«il a de suite senti l‘importance de la Barbarie [aujourd'hui les trois pays du Maghreb]. D'ailleurs, il succède à son frère sur le trône d‘Alger. Il lutte sur les mers contre la chrétienté en empêchant les Espagnols d‘étendre leurs conquêtes et travaille à l'expansion de l'empire ottoman». Chauvel a su et pu attirer notre attention en mêlant faits historiques et aventures rocambolesques émaillées d‘épisodes amoureuses. Pour alimenter son roman, l'écrivaine ne s'en tient pas aux faits historiques, aux légendes invérifiables. Au contraire elle mène sa propre recherche en tenant de mettre ses pas dans ceux de Barberousse. Elle se rendra ainsi à Istanbul, Alger et sur l‘île de Djerba à la recherche du fantastique et de l‘imaginaire. Le roman commence au XVe siècle à Mytilène en Grèce avec des mots qui nous plongent d‘emblée dans une ambiance chimérique « d‘une falaise qui domine le port, assis sur un chapiteau de marbre écroulé, un adolescent scrute l‘immensité. L'horizon se nimbe de rose. Sur la ligne où le ciel jouxte la mer, un arc se dessine, une boule écarlate émerge de l‘onde qui s'empourpre». Elle commence à raconter l'aventure de Khayr-ed-Dhin qui deviendra plupart Barberousse. Aux côtés de son frère Aroudj, la conquête les attend (de la mer des Dardanelles à Gilbraltar) ils vont faire à eux seuls les beaux jours des légendes indésirables de la culture orale méditerranéenne. Enfin avec «Barberousse : Le maître de la Méditerranée», Geneviève Chauvel, historienne et romancière, spécialiste reconnue du Monde arabe, réitère cette envie de mener ses lecteurs vers la recherche, vers la vérité en nous illustrant que l'histoire c'est autant passionnant qu‘instructif. Il est à noter que grâce à sa volonté et ses travaux, Geneviève Chauvel a obtenu le prix mondial Emir Fakhr-ed-Din pour Saladin, rassembleur de l'Islam (Pygmalion Editions, 2001). Elle est aussi l'auteure de L‘Amazone du désert, Gertrude Bell (Pygmalion 2005) et Aïcha, la bien-aimée du Prophète (QSSSL) (Editions Télémaque, 2007). Nous finirons par ses propres propos: « Je suis allée sur ses traces et je l'aurai bien fait dans une galère ». «Barberousse, le maître de la Méditerranée». (Balland, 2010).
Parmi ses publications :
Saladin, rassembleur de l'Islam (prix mondial Emir Fakht-ed-Din, Pygmalion Editions, 2001), Aïcha : La bien-aimée du Prophète (Editions SW-Télémaque, 2007), Barberousse, maître de la Méditerranée (Balland, 2010).
Chauvel revient cette fois-ci avec un roman historique en abordant la vie d'un homme extraordinaire qui a fait basculer le cours de l'histoire surtout en Méditerranée. Avec une touche romanesque et personnelle, nous découvrons avec plaisir ce nouveau livre qui nous montre une écrivaine passionnée et passionnante. Elle nous livre, dans un style fluide, romanesque et fantastique, le portrait vif, concis et vraisemblable d‘un «maître» au destin hors du commun.Vibrant et flamboyant, ce roman, à l'instar des précédents, est un véritable trésor pour nos enfants qui aiment mélanger les faits historiques aux styles fictifs. Sans aucun doute dans un autre monde parallèle, ou si la réincarnation existait, Geneviève Chauvel aurait voulu être la maîtresse de Barberousse ou Barberousse lui-même, pourquoi pas… Un livre d‘aventure, c‘est peu de le dire, car l‘auteure nous pousse à nous interroger sur la vie de cet homme, sur la légende qui ne cesse d'alimenter le parcours de ce personnage. D'ailleurs dans la postface, quelques lignes nous mettent l'eau à la bouche. «Qui était Barberousse ? Pas seulement, comme le raconte la légende, un corsaire cupide et cruel qui semait la terreur dans toute la Méditerranée. De son vrai nom Khayr-ed-Din ibn Yacoub, fils d‘un ancien janissaire devenu potier dans l'île de Mytilène, en Grèce, Barberousse fut un brillant navigateur aux côtés de son frère Aroudj auquel il a succédé sur le trône d‘Alger. Grand chef politique, habile et fin stratège, il deviendra le personnage incontournable dans la lutte à mort à laquelle se livrèrent Soliman, Charles Quint et François 1er au XVIe siècle ». Puis on se demande qui crée ces légendes ? Ne seraient-ce pas les ennemis pour noircir des personnages historiques orientaux et arabes? Dans tous les cas de figure avec ce roman, Chauvel rend sa place à Barberousse à la place des livres historiques occidentaux. Pourtant «c'est un maillon incontournable», d‘autant plus qu'«il a de suite senti l‘importance de la Barbarie [aujourd'hui les trois pays du Maghreb]. D'ailleurs, il succède à son frère sur le trône d‘Alger. Il lutte sur les mers contre la chrétienté en empêchant les Espagnols d‘étendre leurs conquêtes et travaille à l'expansion de l'empire ottoman». Chauvel a su et pu attirer notre attention en mêlant faits historiques et aventures rocambolesques émaillées d‘épisodes amoureuses. Pour alimenter son roman, l'écrivaine ne s'en tient pas aux faits historiques, aux légendes invérifiables. Au contraire elle mène sa propre recherche en tenant de mettre ses pas dans ceux de Barberousse. Elle se rendra ainsi à Istanbul, Alger et sur l‘île de Djerba à la recherche du fantastique et de l‘imaginaire. Le roman commence au XVe siècle à Mytilène en Grèce avec des mots qui nous plongent d‘emblée dans une ambiance chimérique « d‘une falaise qui domine le port, assis sur un chapiteau de marbre écroulé, un adolescent scrute l‘immensité. L'horizon se nimbe de rose. Sur la ligne où le ciel jouxte la mer, un arc se dessine, une boule écarlate émerge de l‘onde qui s'empourpre». Elle commence à raconter l'aventure de Khayr-ed-Dhin qui deviendra plupart Barberousse. Aux côtés de son frère Aroudj, la conquête les attend (de la mer des Dardanelles à Gilbraltar) ils vont faire à eux seuls les beaux jours des légendes indésirables de la culture orale méditerranéenne. Enfin avec «Barberousse : Le maître de la Méditerranée», Geneviève Chauvel, historienne et romancière, spécialiste reconnue du Monde arabe, réitère cette envie de mener ses lecteurs vers la recherche, vers la vérité en nous illustrant que l'histoire c'est autant passionnant qu‘instructif. Il est à noter que grâce à sa volonté et ses travaux, Geneviève Chauvel a obtenu le prix mondial Emir Fakhr-ed-Din pour Saladin, rassembleur de l'Islam (Pygmalion Editions, 2001). Elle est aussi l'auteure de L‘Amazone du désert, Gertrude Bell (Pygmalion 2005) et Aïcha, la bien-aimée du Prophète (QSSSL) (Editions Télémaque, 2007). Nous finirons par ses propres propos: « Je suis allée sur ses traces et je l'aurai bien fait dans une galère ». «Barberousse, le maître de la Méditerranée». (Balland, 2010).
Parmi ses publications :
Saladin, rassembleur de l'Islam (prix mondial Emir Fakht-ed-Din, Pygmalion Editions, 2001), Aïcha : La bien-aimée du Prophète (Editions SW-Télémaque, 2007), Barberousse, maître de la Méditerranée (Balland, 2010).


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