Peut-on passer d'agréables vacances en toute sécurité et quiétude en Tunisie ? se demandent des millions d'Algériens, et autres, à l'approche de la saison estivale. Après la révolution du jasmin ayant ébranlé le tyran Ben Ali est son clan, l'insécurité en Tunisie a défrayé la chronique pendant une longue période. Agressions, couvre- feu, évasion de prisonniers étaient autant de titre sur les «Unes» des différents organes de presse. Cela ne semble plus être le cas depuis quelques jours. En effet, le premier bilan trimestriel de l'année en cours établi par les Force intérieures de l'ordre (police tunisienne), indique que le taux de criminalité a, comparativement à la même période de l'année écoulée, diminué. Selon l'ambassadeur tunisien en Algérie, Habib M'barek, « la situation sécuritaire du pays est maîtrisée et s'est améliorée à 95% ». Le diplomate a, lors d'une conférence de presse organisée mercredi dernier, en fin de soirée à l'hôtel Hilton d'Alger, en marge du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV), inauguré le jour même au Palais des expositions des Pins maritimes, et auquel plus de 70 exposants tunisiens y participent, assuré que « sur le plan sécuritaire, toutes les conditions sont réunies en vue de permettre des séjours agréables aux touristes algériens et étrangers en général ». Même si une dizaine de milliers de prisonniers se sont évadés, lors des grèves observées dans les prisons, M. M'barek a indiqué que « nos 3 forces de l'ordre (Force intérieures, Armée nationale et Garde nationale) travaillent la main dans la main pour ramener la paix (…) aujourd'hui les calme est revenu en Tunisie ». Pour preuve, a-t-il soutenu « le couvre-feu à Tunis a été levé aujourd'hui (Ndlr Mercredi) ». Il a, sur ce dernier point, souligné que ledit couvre-feu ne concerne qu'une plage horaire de 4h. « Il a été instauré à partir de 00h00 jusqu'à 04h00 pour des mesures dissuasives » a-t-il dit à ce propos. Toutefois, « nous restons toujours vigilants » a-t-il souligné. Déjà, a-t-il conclu, « le Tunisien est un citoyen civilisé ». De son côté, le Directeur général de l'Office national de tourisme tunisien (ONTT), Habib Ammar a, tout en insistant sur ledit bilan sécuritaire, fait remarquer que « les différents articles de presse quant aux agressions en Tunisie ne signifient pas que ce pays n'est plus sécurisé. Le changement c'est la liberté des médias ». Vers plus de facilitation pour le touriste algérien « Même si les prix sont libres (en Tunisie), nous allons essayer de sensibiliser la Fédération tunisienne de l'hôtellerie pour plus de facilitation pour le touriste algérien, et ce, on gardant les mêmes tarifs tout en incluant d'autres services », a déclaré M. Ammar. Il a, tout en indiquant que le marché algérien est le troisième avec « plus d'un million d'Algériens par un », déclaré que « nous avons déjà commencé à faire bénéficier l'Algérien de ce que bénéficie le Tunisien ». S'agissant des prix, le DG a expliqué que « l'Allemand ou le Polonais paye deux fois moins que l'algérien parce que les tours opérateurs (européennes) achètent à l'avance un grand nombre d'unités ». A ce titre, le premier responsable de l'ONTT a exhorté les agences de voyage algériennes à emprunter cette voie, non seulement durant la haute saison touristique en Tunisie à savoir entre juin et septembre, mais aussi tout au long de l'année. Concernant les structures d'accueil, notamment les postes frontaliers, sachant que 90% des Algériens visitent la Tunisie par voiture, M. Ammar a affirmé que « nous avons déjà lancé des discussions pour améliorer l'accueil ». Le DG n'a pas manqué de souligner la fraternité entre les deux peuples. « Le marché algérien s'est développé naturellement, sans que les administrations y interviennent. Ce sont les peuples qui ont développé le tourisme durant les dix dernières années », a-t-il encore soutenu. Afin de résumer sa harangue, le responsable tunisien a lancé : « 2011, c'est l'année du touriste algérien ». C'est dire que le seul pays au monde qui n'a pas imposé de visa pour les Algériens durant leur décennie sanglante est à même d'attirer un afflux de touristes algériens et de renouer avec sa vocation traditionnelle de pays touristique par excellence. Peut-on passer d'agréables vacances en toute sécurité et quiétude en Tunisie ? se demandent des millions d'Algériens, et autres, à l'approche de la saison estivale. Après la révolution du jasmin ayant ébranlé le tyran Ben Ali est son clan, l'insécurité en Tunisie a défrayé la chronique pendant une longue période. Agressions, couvre- feu, évasion de prisonniers étaient autant de titre sur les «Unes» des différents organes de presse. Cela ne semble plus être le cas depuis quelques jours. En effet, le premier bilan trimestriel de l'année en cours établi par les Force intérieures de l'ordre (police tunisienne), indique que le taux de criminalité a, comparativement à la même période de l'année écoulée, diminué. Selon l'ambassadeur tunisien en Algérie, Habib M'barek, « la situation sécuritaire du pays est maîtrisée et s'est améliorée à 95% ». Le diplomate a, lors d'une conférence de presse organisée mercredi dernier, en fin de soirée à l'hôtel Hilton d'Alger, en marge du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV), inauguré le jour même au Palais des expositions des Pins maritimes, et auquel plus de 70 exposants tunisiens y participent, assuré que « sur le plan sécuritaire, toutes les conditions sont réunies en vue de permettre des séjours agréables aux touristes algériens et étrangers en général ». Même si une dizaine de milliers de prisonniers se sont évadés, lors des grèves observées dans les prisons, M. M'barek a indiqué que « nos 3 forces de l'ordre (Force intérieures, Armée nationale et Garde nationale) travaillent la main dans la main pour ramener la paix (…) aujourd'hui les calme est revenu en Tunisie ». Pour preuve, a-t-il soutenu « le couvre-feu à Tunis a été levé aujourd'hui (Ndlr Mercredi) ». Il a, sur ce dernier point, souligné que ledit couvre-feu ne concerne qu'une plage horaire de 4h. « Il a été instauré à partir de 00h00 jusqu'à 04h00 pour des mesures dissuasives » a-t-il dit à ce propos. Toutefois, « nous restons toujours vigilants » a-t-il souligné. Déjà, a-t-il conclu, « le Tunisien est un citoyen civilisé ». De son côté, le Directeur général de l'Office national de tourisme tunisien (ONTT), Habib Ammar a, tout en insistant sur ledit bilan sécuritaire, fait remarquer que « les différents articles de presse quant aux agressions en Tunisie ne signifient pas que ce pays n'est plus sécurisé. Le changement c'est la liberté des médias ». Vers plus de facilitation pour le touriste algérien « Même si les prix sont libres (en Tunisie), nous allons essayer de sensibiliser la Fédération tunisienne de l'hôtellerie pour plus de facilitation pour le touriste algérien, et ce, on gardant les mêmes tarifs tout en incluant d'autres services », a déclaré M. Ammar. Il a, tout en indiquant que le marché algérien est le troisième avec « plus d'un million d'Algériens par un », déclaré que « nous avons déjà commencé à faire bénéficier l'Algérien de ce que bénéficie le Tunisien ». S'agissant des prix, le DG a expliqué que « l'Allemand ou le Polonais paye deux fois moins que l'algérien parce que les tours opérateurs (européennes) achètent à l'avance un grand nombre d'unités ». A ce titre, le premier responsable de l'ONTT a exhorté les agences de voyage algériennes à emprunter cette voie, non seulement durant la haute saison touristique en Tunisie à savoir entre juin et septembre, mais aussi tout au long de l'année. Concernant les structures d'accueil, notamment les postes frontaliers, sachant que 90% des Algériens visitent la Tunisie par voiture, M. Ammar a affirmé que « nous avons déjà lancé des discussions pour améliorer l'accueil ». Le DG n'a pas manqué de souligner la fraternité entre les deux peuples. « Le marché algérien s'est développé naturellement, sans que les administrations y interviennent. Ce sont les peuples qui ont développé le tourisme durant les dix dernières années », a-t-il encore soutenu. Afin de résumer sa harangue, le responsable tunisien a lancé : « 2011, c'est l'année du touriste algérien ». C'est dire que le seul pays au monde qui n'a pas imposé de visa pour les Algériens durant leur décennie sanglante est à même d'attirer un afflux de touristes algériens et de renouer avec sa vocation traditionnelle de pays touristique par excellence.