Le gouvernement veut donner des gages de rupture avec la gestion précédente. Alors que le Conseil national économique et social (Cnes) se prépare pour la mi-juin prochain à se concerter avec la société civile pour prendre le pouls de la situation sociale, la tripartite du 28 mai prochain quant à elle s'attèle à plancher sur le volet économique en convoquant le patronat. Approchés par l'APS, nombre de chefs d'organisation patronale se disent prêts à se présenter avec beaucoup de propositions à ce forum avec l'UGTA et l'Exécutif. La centrale syndicale semble même cette fois-ci céder sur le principe de défendre la base si on retient le principe que les intérêts de celle-ci ne recoupent pas forcément ceux de la production nationale que Abdelmadjid Sidi Saïd, SG de l'UGTA dit vouloir promouvoir. L'UGTA accorde donc ses violons avec le patronat qui ne dit pas autre chose, à savoir encourager la production et la consommation des produits locaux. Nos chefs d'entreprise sont préoccupés avant tout par la procédure d'importation qu'ils jugent très lourde. Le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Naït Abdelaziz Mohamed Saïd compte du reste soulever lors du débat la règle relative à l'investissement étranger (appelée 49/51) et la question du crédit documentaire (Credoc), venue dans le sillage de la loi de finances complémentaire de 2009. A ses dires la CNPA va plaider pour « l'allègement de la procédure voire la suppression du Credoc pour le secteur économique productif ». La CNPA affirme avoir des solutions de paiement de substitution au Credoc comme « le Crédit fournisseur » ou « la Remise documentaire ». Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), veut tirer profit de la tripartite pour faire « une évaluation des politiques économiques et notamment des mesures de régulation contenues dans la loi de finances complémentaire 2009 ». La CGEA fera du reste le rappel de ses troupes demain à Oran à l'effet de collecter les avis et proportions de ses adhérents. Autre participant au rendes vous du 28 mai : l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve), sa présidente Ouzerout Yasmina, espère arriver à travers cette réunion à réaliser les conditions les plus à même « de libérer les initiatives ». Pour elle il est important de mettre en place un cadre législatif qui puisse encourager les opérateurs étrangers à investir en Algérie et garantir un climat de compétitivité qui aide les entreprises nationales à s'améliorer. Quant au Forum des chefs d'entreprises (FCE), invité pour la première fois, il défendra ses idées sur la nécessité de créer de l'emploi et de développer le secteur privé. Le président du FCE, Réda Hamiani s'est montré du reste peu favorable à tenir un débat « sur les mesures habituelles qui concernent l'investissement, le secteur bancaire et la fiscalité ». Il invite plutôt ses pairs « à se prononcer sur toutes les mesures susceptibles de relancer l'emploi ». Pour sa part M'henni Abdelaziz, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) a plaidé pour une « mobilisation en faveur de l'entreprise », cette union professionnelle a convoqué les membres de son conseil national et les a incités à « contribuer à l'analyse passée, présente et future de l'entreprise algérienne ». Le gouvernement veut donner des gages de rupture avec la gestion précédente. Alors que le Conseil national économique et social (Cnes) se prépare pour la mi-juin prochain à se concerter avec la société civile pour prendre le pouls de la situation sociale, la tripartite du 28 mai prochain quant à elle s'attèle à plancher sur le volet économique en convoquant le patronat. Approchés par l'APS, nombre de chefs d'organisation patronale se disent prêts à se présenter avec beaucoup de propositions à ce forum avec l'UGTA et l'Exécutif. La centrale syndicale semble même cette fois-ci céder sur le principe de défendre la base si on retient le principe que les intérêts de celle-ci ne recoupent pas forcément ceux de la production nationale que Abdelmadjid Sidi Saïd, SG de l'UGTA dit vouloir promouvoir. L'UGTA accorde donc ses violons avec le patronat qui ne dit pas autre chose, à savoir encourager la production et la consommation des produits locaux. Nos chefs d'entreprise sont préoccupés avant tout par la procédure d'importation qu'ils jugent très lourde. Le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Naït Abdelaziz Mohamed Saïd compte du reste soulever lors du débat la règle relative à l'investissement étranger (appelée 49/51) et la question du crédit documentaire (Credoc), venue dans le sillage de la loi de finances complémentaire de 2009. A ses dires la CNPA va plaider pour « l'allègement de la procédure voire la suppression du Credoc pour le secteur économique productif ». La CNPA affirme avoir des solutions de paiement de substitution au Credoc comme « le Crédit fournisseur » ou « la Remise documentaire ». Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), veut tirer profit de la tripartite pour faire « une évaluation des politiques économiques et notamment des mesures de régulation contenues dans la loi de finances complémentaire 2009 ». La CGEA fera du reste le rappel de ses troupes demain à Oran à l'effet de collecter les avis et proportions de ses adhérents. Autre participant au rendes vous du 28 mai : l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve), sa présidente Ouzerout Yasmina, espère arriver à travers cette réunion à réaliser les conditions les plus à même « de libérer les initiatives ». Pour elle il est important de mettre en place un cadre législatif qui puisse encourager les opérateurs étrangers à investir en Algérie et garantir un climat de compétitivité qui aide les entreprises nationales à s'améliorer. Quant au Forum des chefs d'entreprises (FCE), invité pour la première fois, il défendra ses idées sur la nécessité de créer de l'emploi et de développer le secteur privé. Le président du FCE, Réda Hamiani s'est montré du reste peu favorable à tenir un débat « sur les mesures habituelles qui concernent l'investissement, le secteur bancaire et la fiscalité ». Il invite plutôt ses pairs « à se prononcer sur toutes les mesures susceptibles de relancer l'emploi ». Pour sa part M'henni Abdelaziz, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) a plaidé pour une « mobilisation en faveur de l'entreprise », cette union professionnelle a convoqué les membres de son conseil national et les a incités à « contribuer à l'analyse passée, présente et future de l'entreprise algérienne ».