Les dirigeants de la planète devraient se "préoccuper" davantage de la coïncidence de signes de faiblesse face aux pressions protectionnistes et du blocage du cycle de Doha, a estimé mercredi le directeur de l'Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy. Le directeur de l'OMC qui participait à Paris au forum de l'Organisation de coopération et de développement économiques a indiqué que les négociations de Doha sur la libéralisation des échanges buttaient sur la réduction des tarifs industriels. «Sur les 20 sujets mis en négociation, 19 sont mûrs", a précisé M. Lamy. Mais le vingtième, sur la réduction des tarifs industriels, "est bloqué", a-t-il spécifié. «Il suffit qu'il y ait un sujet bloqué, pour que ça bloque tout, donc pour l'instant on est coincé à un mauvais moment", a-t-il dit. Washington, considérant avoir déjà fait de larges concessions en matière agricole, souhaite que les pays émergents tels la Chine, l'Inde et le Brésil fassent plus d'efforts pour ouvrir leurs marchés à certains secteurs industriels, comme la chimie, l'électronique ou les machines-outils. Ce que les pays émergents refusent, défendant leur position de pays non encore développés. Par ailleurs, les grands pays développés et émergents du G20 ont montré des signes de faiblesse face aux pressions protectionnistes ces six derniers mois, a prévenu mardi un rapport commun de l'OCDE, l'OMC et des Nations unies. «Pour la première fois depuis 2008, on a spotté (relevé) un certains nombre de développements qui vont vraiment dans la mauvaise direction", a estimé Pascal Lamy. "Pendant la crise, les gouvernements ont à peu près bien résisté aux tensions protectionnistes, en fin de crise ça se détériore", a-t-il affirmé. «La coïncidence de ce mouvement inquiétant et du blocage de Doha est quelque chose qui devrait préoccuper les dirigeants de cette planète un peu plus que ça ne semble être le cas aujourd'hui", a jugé le directeur de l'OMC. Les dirigeants de la planète devraient se "préoccuper" davantage de la coïncidence de signes de faiblesse face aux pressions protectionnistes et du blocage du cycle de Doha, a estimé mercredi le directeur de l'Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy. Le directeur de l'OMC qui participait à Paris au forum de l'Organisation de coopération et de développement économiques a indiqué que les négociations de Doha sur la libéralisation des échanges buttaient sur la réduction des tarifs industriels. «Sur les 20 sujets mis en négociation, 19 sont mûrs", a précisé M. Lamy. Mais le vingtième, sur la réduction des tarifs industriels, "est bloqué", a-t-il spécifié. «Il suffit qu'il y ait un sujet bloqué, pour que ça bloque tout, donc pour l'instant on est coincé à un mauvais moment", a-t-il dit. Washington, considérant avoir déjà fait de larges concessions en matière agricole, souhaite que les pays émergents tels la Chine, l'Inde et le Brésil fassent plus d'efforts pour ouvrir leurs marchés à certains secteurs industriels, comme la chimie, l'électronique ou les machines-outils. Ce que les pays émergents refusent, défendant leur position de pays non encore développés. Par ailleurs, les grands pays développés et émergents du G20 ont montré des signes de faiblesse face aux pressions protectionnistes ces six derniers mois, a prévenu mardi un rapport commun de l'OCDE, l'OMC et des Nations unies. «Pour la première fois depuis 2008, on a spotté (relevé) un certains nombre de développements qui vont vraiment dans la mauvaise direction", a estimé Pascal Lamy. "Pendant la crise, les gouvernements ont à peu près bien résisté aux tensions protectionnistes, en fin de crise ça se détériore", a-t-il affirmé. «La coïncidence de ce mouvement inquiétant et du blocage de Doha est quelque chose qui devrait préoccuper les dirigeants de cette planète un peu plus que ça ne semble être le cas aujourd'hui", a jugé le directeur de l'OMC.