Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, s'en est pris avec virulence à la politique économique du gouvernement hier, à l'occasion de l'ouverture de la tripartite à Djenane El-Mithak (Alger). Pour sa première participation à ce genre de rencontres, le président du FCE a vertement critiqué l'orientation de l'économie nationale ces dernières années, en mettant l'accent sur « les inégalités sociales, un taux de croissance qui n,a même pas atteint la moyenne africaine, la prolifération dangereuse de l'économie informelle, le déséquilibre du commerce extérieur, des règles perverses et une ouverture débridée ». « Les résultats donnés jusque-là sont mitigés, sinon médiocres », a-t-il asséné, invitant ses interlocuteurs, à leur tête le Premier ministre, à « revoir notre copie et recenser les insuffisances », afin de consolider la production nationale. Le crédit documentaire, l'accord d'association, les mesures destinées au commerce extérieur sont entre autres les pièces qui meublent le réquisitoire du président du FCE, qui a soutenu que « l'Algérie n'a pas fait le bon diagnostic pour aborder les défis du 3e millénaire ». Citant les contraintes auxquelles sont confrontés les investisseurs nationaux et étrangers, Réda Hamiani a épinglé l'administration locale, les walis notamment, qui sont en déphasage avec la décision centrale n'appliquant pas les facilitations pour l'accès au foncier industriel. Pour y remédier, le président du FCE a préconisé l'ouverture d'un large dialogue en associant tous les acteurs, les patrons et les chefs d'entreprise notamment, afin, dit-il « de déceler des solutions consensuelles », à même de promouvoir la production nationale et amortir la forte dépendance de l'économie nationale aux hydrocarbures. « La croissance, déjà relativement assez faible, n'ests pas répartie à travers les leviers de production locale, ce qui fait qu'elle s'estomperait dès le tarissement des sources de financement », a-t-il mis en garde. Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Réda Hamiani, s'en est pris avec virulence à la politique économique du gouvernement hier, à l'occasion de l'ouverture de la tripartite à Djenane El-Mithak (Alger). Pour sa première participation à ce genre de rencontres, le président du FCE a vertement critiqué l'orientation de l'économie nationale ces dernières années, en mettant l'accent sur « les inégalités sociales, un taux de croissance qui n,a même pas atteint la moyenne africaine, la prolifération dangereuse de l'économie informelle, le déséquilibre du commerce extérieur, des règles perverses et une ouverture débridée ». « Les résultats donnés jusque-là sont mitigés, sinon médiocres », a-t-il asséné, invitant ses interlocuteurs, à leur tête le Premier ministre, à « revoir notre copie et recenser les insuffisances », afin de consolider la production nationale. Le crédit documentaire, l'accord d'association, les mesures destinées au commerce extérieur sont entre autres les pièces qui meublent le réquisitoire du président du FCE, qui a soutenu que « l'Algérie n'a pas fait le bon diagnostic pour aborder les défis du 3e millénaire ». Citant les contraintes auxquelles sont confrontés les investisseurs nationaux et étrangers, Réda Hamiani a épinglé l'administration locale, les walis notamment, qui sont en déphasage avec la décision centrale n'appliquant pas les facilitations pour l'accès au foncier industriel. Pour y remédier, le président du FCE a préconisé l'ouverture d'un large dialogue en associant tous les acteurs, les patrons et les chefs d'entreprise notamment, afin, dit-il « de déceler des solutions consensuelles », à même de promouvoir la production nationale et amortir la forte dépendance de l'économie nationale aux hydrocarbures. « La croissance, déjà relativement assez faible, n'ests pas répartie à travers les leviers de production locale, ce qui fait qu'elle s'estomperait dès le tarissement des sources de financement », a-t-il mis en garde.