Les manifestants qui occupent depuis la mi-mai la Puerta del Sol à Madrid ont décidé, mardi 7 juin au soir, de lever dimanche leur campement, devenu le symbole de ce mouvement de contestation alternatif inédit en Espagne rapporte Le Monde. Après quatre heures de débats en assemblée générale, un consensus s'est dégagé pour la levée du village de tentes qui occupe la place, en plein centre de Madrid. "Le campement est un outil de travail, pas une fin en soi", affirmait le texte approuvé, à quelques nuances près, par les dix-sept commissions formant le mouvement des "indignés", puis soumis à l'assemblée générale. Les manifestants se sont également engagés à poursuivre leur mouvement, avec une série de manifestations dans les semaines à venir. Il aura fallu des jours de débats et d'assemblées ajournées pour que les jeunes "indignés" décident finalement de démanteler ce campement, au risque de laisser pourrir un mouvement pourtant largement soutenu par l'opinion publique. Confrontés à d'insolubles problèmes logistiques, sanitaires ou de sécurité, les manifestants avaient commencé depuis dimanche à réduire la taille de leur campement, démontant quelques-unes des tentes qui s'étalent sur la place, en plein centre touristique et commerçant de Madrid.Les "indignés" prévoient plusieurs manifestations à l'échelle nationale dans les semaines à venir, dont une le 11 juin, jour de l'investiture des maires élus lors des élections du 22 mai, avant une journée de mobilisation le 19 juin. Les manifestants qui occupent depuis la mi-mai la Puerta del Sol à Madrid ont décidé, mardi 7 juin au soir, de lever dimanche leur campement, devenu le symbole de ce mouvement de contestation alternatif inédit en Espagne rapporte Le Monde. Après quatre heures de débats en assemblée générale, un consensus s'est dégagé pour la levée du village de tentes qui occupe la place, en plein centre de Madrid. "Le campement est un outil de travail, pas une fin en soi", affirmait le texte approuvé, à quelques nuances près, par les dix-sept commissions formant le mouvement des "indignés", puis soumis à l'assemblée générale. Les manifestants se sont également engagés à poursuivre leur mouvement, avec une série de manifestations dans les semaines à venir. Il aura fallu des jours de débats et d'assemblées ajournées pour que les jeunes "indignés" décident finalement de démanteler ce campement, au risque de laisser pourrir un mouvement pourtant largement soutenu par l'opinion publique. Confrontés à d'insolubles problèmes logistiques, sanitaires ou de sécurité, les manifestants avaient commencé depuis dimanche à réduire la taille de leur campement, démontant quelques-unes des tentes qui s'étalent sur la place, en plein centre touristique et commerçant de Madrid.Les "indignés" prévoient plusieurs manifestations à l'échelle nationale dans les semaines à venir, dont une le 11 juin, jour de l'investiture des maires élus lors des élections du 22 mai, avant une journée de mobilisation le 19 juin.