Le secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) a estimé, hier, qu'«il n'existe aucune preuve tangible sur la fuite de sujets» concernant l'examen du baccalauréat. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Méziane Mériane a assuré qu'il ne s'agit que de rumeurs visant à «créer un climat déstabilisant nos élèves», appelant de là même à mettre en place une commission d'enquête pour «élucider toute cette agitation» et «connaître la source» de ces rumeurs afin qu'ils ne se répètent plus. Mieux, le SG du Snapest s'est voulu rassurant en affirmant que le ministère de l'Education nationale a pris les mesures nécessaires pour le meilleur déroulement des examens de fin de cycle secondaire. «Tous ceux qui préparent les sujets du bac en amont et en aval sont mis en quarantaine pendant plus d'un mois loin de leur famille ou de tout contact extérieur», a souligné Mériane Méziane, pour dire que l'éventualité d'une fuite de sujets est à écarter grâce à ces mesures de sécurités strictes. L'invité de la radio a estimé par ailleurs que la présence des observateurs, au nombre de 14.000 à l'échelle nationale, comme nouvelle mesure introduite cette année, ne gêne aucunement les candidats au bac dans les différents centres d'examens, étant placés loin des salles, dans lesquelles sont uniquement autorisés les enseignants surveillants. «La présence des observateurs renforce la crédibilité du bac», a soutenu le SG de ce syndicat autonome. En outre, Mériane Méziane a plaidé pour un changement radical du système éducatif, partant du constat que les réformes introduites dans le système ont été effectuées «dans la précipitation», d'où l'urgence d'une refonte, en réhabilitant notamment l'enseignement technique et les sciences exactes et en modernisant les programmes scolaires en adéquation avec les évolutions contemporaines. «Il ne faut pas trop politiser l'école», a-t-il prévenu, appelant en revanche à valoriser ce «qui est bien» et trouver une solution de rechange, voire un palliatif à l'école fondamentale. «Dans les années 90, l'école algérienne est devenue une tribune politique, ce qui est néfaste pour notre système éducatif», a-t-il encore déploré, non sans regrets. Sur un autre chapitre, le SG du Snapest a appelé à valoriser le rôle des syndicats autonomes en les impliquant notamment dans les tripartites et autres débats sur la scène nationale. «Les syndicats autonomes sont exclus de toutes les négociations, ils ont été diabolisés», a regretté Mériane Méziane, déplorant le déphasage existant entre la loi qui consacre les libertés syndicales et la réalité du terrain qui fait que ces syndicats sont toujours marginalisés. Le secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) a estimé, hier, qu'«il n'existe aucune preuve tangible sur la fuite de sujets» concernant l'examen du baccalauréat. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, Méziane Mériane a assuré qu'il ne s'agit que de rumeurs visant à «créer un climat déstabilisant nos élèves», appelant de là même à mettre en place une commission d'enquête pour «élucider toute cette agitation» et «connaître la source» de ces rumeurs afin qu'ils ne se répètent plus. Mieux, le SG du Snapest s'est voulu rassurant en affirmant que le ministère de l'Education nationale a pris les mesures nécessaires pour le meilleur déroulement des examens de fin de cycle secondaire. «Tous ceux qui préparent les sujets du bac en amont et en aval sont mis en quarantaine pendant plus d'un mois loin de leur famille ou de tout contact extérieur», a souligné Mériane Méziane, pour dire que l'éventualité d'une fuite de sujets est à écarter grâce à ces mesures de sécurités strictes. L'invité de la radio a estimé par ailleurs que la présence des observateurs, au nombre de 14.000 à l'échelle nationale, comme nouvelle mesure introduite cette année, ne gêne aucunement les candidats au bac dans les différents centres d'examens, étant placés loin des salles, dans lesquelles sont uniquement autorisés les enseignants surveillants. «La présence des observateurs renforce la crédibilité du bac», a soutenu le SG de ce syndicat autonome. En outre, Mériane Méziane a plaidé pour un changement radical du système éducatif, partant du constat que les réformes introduites dans le système ont été effectuées «dans la précipitation», d'où l'urgence d'une refonte, en réhabilitant notamment l'enseignement technique et les sciences exactes et en modernisant les programmes scolaires en adéquation avec les évolutions contemporaines. «Il ne faut pas trop politiser l'école», a-t-il prévenu, appelant en revanche à valoriser ce «qui est bien» et trouver une solution de rechange, voire un palliatif à l'école fondamentale. «Dans les années 90, l'école algérienne est devenue une tribune politique, ce qui est néfaste pour notre système éducatif», a-t-il encore déploré, non sans regrets. Sur un autre chapitre, le SG du Snapest a appelé à valoriser le rôle des syndicats autonomes en les impliquant notamment dans les tripartites et autres débats sur la scène nationale. «Les syndicats autonomes sont exclus de toutes les négociations, ils ont été diabolisés», a regretté Mériane Méziane, déplorant le déphasage existant entre la loi qui consacre les libertés syndicales et la réalité du terrain qui fait que ces syndicats sont toujours marginalisés.