M. Méziane Mériane a animé, hier, une conférence de presse pour annoncer les décisions prises lors de l'assemblé générale de son nouveau syndicat, la Coordination nationale autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), au lieu de Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique qu'il a quitté en 2005. “Nous sommes obligés de nous réunir pour donner naissance à cette structure syndicale. Ce syndicat sera inspiré des propositions des PEST des quatre coins du pays. Il sera tenu de rendre espoir à des milliers d'enseignants”, a déclaré Méziane Mériane. Il a expliqué que la particularité de ce syndicat est de contenir trois coordinations régionales : la coordination de l'Est, la coordination du Centre et la coordination de l'Ouest : “En constituant des coordinations régionales, l'enseignant est plus proche de son syndicat ; ainsi il a la possibilité de régler ses problèmes plus rapidement”. Concernant la plate-forme de revendications de la Coordination nationale des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, le secrétaire général a annoncé que les doléances de son syndicat se résument à l'augmentation des salaires, la retraite à 100% après 25 ans de service, l'octroi de la prime de documentation et de formation, combattre la circulaire du ministère qui exige un magistère pour accéder au poste de proviseur et réduire le volume horaire de travail avec l'expérience de l'enseignant. “Les enseignants refusent la médiocrité diffusée dans la société, ils œuvrent pour la reconsidération de la science, et cela se traduit par la revendication d'un statut de valeur correspondant au niveau d'instruction et au niveau professionnel de chaque individu particulièrement de l'enseignant. Il est à noter que cela ne se concrétisera qu'avec un système salarial dans le secteur de la Fonction publique”, affirme M. Mériane. Interrogé sur la question d'adhésion de son syndicat à la Coordination intersyndicale de l'éducation, Mériane répond : “C'est la base qui décidera de cette proposition. Si ça ne doit pas être le cas, je tiens à signaler que le combat sera mené parallèlement et nous défendrons l'intérêt des enseignants.” Au sujet du plan d'action de la coordination, Mériane a annoncé : “Nous allons éviter les erreurs faites par le passé, nous allons envoyer des correspondances au ministère de l'éducation nationale où nous expliquerons nos revendications. Nous refusons de prendre l'école en otage”, dira Mériane tout en appelant les acteurs politiques à soutenir son syndicat. N. A.