L'intoxication alimentaire est devenue avec la noyade en mer, l'un des plus grands dommages collatéraux de la chaleur et de la canicule. Le manque d'hygiène demeure bien sûr la cause principale de ce mal évitable. La chaleur et l'humidité favorisent la prolifération des bactéries, germes ou microbes. Idem pour le non respect de la chaîne de froid, qui peut provoquer une contamination par des microorganismes pathogènes. L'intoxication alimentaire est devenue avec la noyade en mer, l'un des plus grands dommages collatéraux de la chaleur et de la canicule. Le manque d'hygiène demeure bien sûr la cause principale de ce mal évitable. La chaleur et l'humidité favorisent la prolifération des bactéries, germes ou microbes. Idem pour le non respect de la chaîne de froid, qui peut provoquer une contamination par des microorganismes pathogènes. Il suffit d'un geste banal : faire sortir des yaourts du frigo, et les laisser plus de temps qu'il n'en faut pour être consommés, pour engendrer une intoxication. La plupart des intoxications alimentaires en Algérie surviennent en été et hors domicile. Attention. L'été 2011 à l'instar des étés précédents s'annonce mal. Le signe le plus inquiétant réside dans le fait que l'intoxication se banalise au niveau des services publics, qui plus est, assurent des prestations au profit des scolarisés et autres étudiants. Ainsi cette année l'intoxication s'est même mêlée aux résultats de la 6ème. 44 élèves du primaire au centre d´examen du CEM Abdeslam-Abdallah dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, se sont ainsi vus inviter à prendre des repas impropres à la consommation. Selon le quotidien El Moudjahid «un élève sur 333 n'a pas eu la moyenne» dans cette ville. Beaucoup donc doivent attendre la deuxième session pour tenter de se rattraper. L'analyse bactériologique a révélé des données catastrophiques ! La viande était contaminée comme toutes les autres denrées servies : le riz, le fromage, le jus de fruit et même l'eau de robinet ! La même mésaventure a été vécue par plus de 200 étudiantes de la cité universitaire de M'douha à Tizi-Ouzou et ce avant même l'arrivée de l'été. A la mi-mai, après avoir pris le repas de midi, elles ont été évacuées d'urgence vers le CHU Nedir-Mohammed. Elles présentaient des douleurs gastriques, diarrhée et vomissements. Selon les étudiantes l'intoxication est due à la viande de poulet et à la mayonnaise qui étaient avariées. La ville de Barika, dans la wilaya de Batna sera secouée, le même jour, par un cas d'intoxication qui va toucher 61 élèves d´une école primaire (1re et 4e années). Ils passeront un mauvais quart d'heure après avoir consommé des œufs et du yaourt à la cantine. Le commerce est l'autre source d'inquiétude. A Guerrara dans la wilaya de Ghardaïa, une pâtisserie a envoyé le 10 juin passé à l'hôpital plus de 238 personnes : 74 femmes, 59 hommes, et 105 enfants. Tout ce beau monde admis aux urgences pour salmonellose mineure (douleurs abdominales, nausées et vomissements) avait goûté à des gâteaux contaminés par des coliformes totaux et fécaux et des staphylococcus aureus d'après une analyse effectuée en laboratoire. Le manque d'hygiène est bien sûr derrière la présence de tant de bactéries. L'enquête qui s'est intéressée aux matières premières et aux ingrédients qui ont servi à la préparation de la pâtisserie, a établi du reste, de façon formelle, qu'ils n'avaient rien à voir avec l'intoxication en question. Chaque année on enregistre 170.000 infractions environ touchant à l'alimentaire, dont 70% portent sur le non respect des conditions d´hygiène. On en est qu'au début de l'été et déjà le mal pointe. Encore une fois attention. Il suffit d'un geste banal : faire sortir des yaourts du frigo, et les laisser plus de temps qu'il n'en faut pour être consommés, pour engendrer une intoxication. La plupart des intoxications alimentaires en Algérie surviennent en été et hors domicile. Attention. L'été 2011 à l'instar des étés précédents s'annonce mal. Le signe le plus inquiétant réside dans le fait que l'intoxication se banalise au niveau des services publics, qui plus est, assurent des prestations au profit des scolarisés et autres étudiants. Ainsi cette année l'intoxication s'est même mêlée aux résultats de la 6ème. 44 élèves du primaire au centre d´examen du CEM Abdeslam-Abdallah dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, se sont ainsi vus inviter à prendre des repas impropres à la consommation. Selon le quotidien El Moudjahid «un élève sur 333 n'a pas eu la moyenne» dans cette ville. Beaucoup donc doivent attendre la deuxième session pour tenter de se rattraper. L'analyse bactériologique a révélé des données catastrophiques ! La viande était contaminée comme toutes les autres denrées servies : le riz, le fromage, le jus de fruit et même l'eau de robinet ! La même mésaventure a été vécue par plus de 200 étudiantes de la cité universitaire de M'douha à Tizi-Ouzou et ce avant même l'arrivée de l'été. A la mi-mai, après avoir pris le repas de midi, elles ont été évacuées d'urgence vers le CHU Nedir-Mohammed. Elles présentaient des douleurs gastriques, diarrhée et vomissements. Selon les étudiantes l'intoxication est due à la viande de poulet et à la mayonnaise qui étaient avariées. La ville de Barika, dans la wilaya de Batna sera secouée, le même jour, par un cas d'intoxication qui va toucher 61 élèves d´une école primaire (1re et 4e années). Ils passeront un mauvais quart d'heure après avoir consommé des œufs et du yaourt à la cantine. Le commerce est l'autre source d'inquiétude. A Guerrara dans la wilaya de Ghardaïa, une pâtisserie a envoyé le 10 juin passé à l'hôpital plus de 238 personnes : 74 femmes, 59 hommes, et 105 enfants. Tout ce beau monde admis aux urgences pour salmonellose mineure (douleurs abdominales, nausées et vomissements) avait goûté à des gâteaux contaminés par des coliformes totaux et fécaux et des staphylococcus aureus d'après une analyse effectuée en laboratoire. Le manque d'hygiène est bien sûr derrière la présence de tant de bactéries. L'enquête qui s'est intéressée aux matières premières et aux ingrédients qui ont servi à la préparation de la pâtisserie, a établi du reste, de façon formelle, qu'ils n'avaient rien à voir avec l'intoxication en question. Chaque année on enregistre 170.000 infractions environ touchant à l'alimentaire, dont 70% portent sur le non respect des conditions d´hygiène. On en est qu'au début de l'été et déjà le mal pointe. Encore une fois attention.