La modernisation des systèmes de paiement ne peut se faire sans une implication volontaire du secteur du commerce, utilisant actuellement le cash dans la majorité de ses activités. C‘est ce qu‘a affirmé, hier, le délégué général de l‘Association des banques et établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhalfa. Dans un entretien accordé à l‘APS, M. Benkhalfa a déclaré : «Si on veut sortir du cash pour aller vers les systèmes modernes de paiement, si on ne le fait pas avec le secteur commercial, on le fera difficilement avec les autres secteurs». Selon lui, les commerçants, «alliés objectifs» des banques pour réussir une modernisation des transactions, doivent être rassurés quant à la garantie de la confidentialité de leurs chiffres d‘affaires, lorsqu‘ils utilisent les terminaux de paiement électronique par exemple. «Les banques sont en train de proposer les TPE à leurs clients commerçants, mais ces derniers semblent désintéressés en pensant que leurs chiffres d‘affaires sera systématiquement dévoilé», a-t-il fait remarquer. Il a, en outre, expliqué que «le TPE n‘est qu‘un prolongement de votre compte bancaire». D‘ailleurs, a-t-il soutenu, «les commerçants ont plus d‘une raison pour aller vers le paiement électronique, qui les soulage du coût de stockage de l‘argent, du contrôle d‘empilement, d‘empaquetage et du coût de vérification du billet». Ainsi, le paiement électronique permet une gestion de l‘argent plus sécurisée et plus rapide, du moment que l‘on est crédité dans la journée même en plus d‘une comptabilité automatique, a soutenu M. Benkhalfa. La grande partie des importations destinées pour la revente en l‘état, soit 40% du total des importations algériennes, fait un premier passage par le circuit bancaire pour ne plus y retourner. «Et pourtant, l‘argent est comme le sang», dira M. Benkhalfa avant de poursuivre qu‘«il faut qu‘il circule en permanence, son arrêt à un certain niveau étant néfaste pour tout le corps de l‘économie nationale». Chèques sans provision Sanction aggravée pour les récidivistes Les récidivistes en matière de chèques sans provision seront soumis à une double sanction dès la fin de cette année. «Nous traquerons ceux qui font une spécialité du trafic de chèques. Dès la fin de cette année, les récidivistes dans les opérations de chèques sans provision, à raison de trois opérations constatées, seront soumis à une double sanction», a-t-il déclaré. Expliquant que ces sanctions sont dictées par le code du Commerce et un règlement de la Banque d'Algérie datant de 2008 en plus d'une autre instruction de 2009, le délégué général de l'Abef a expliqué qu'il s'agit d'une «sanction économique, le falsificateur sera interdit de chéquier pendant cinq ans, une vraie contrainte puisqu'il ne pourra utiliser que des chèques guichet en plus de la possibilité pour la victime de porter plainte». L'orateur a précisé que ces mesures sont prises pour sécuriser le chèque. La modernisation des systèmes de paiement ne peut se faire sans une implication volontaire du secteur du commerce, utilisant actuellement le cash dans la majorité de ses activités. C‘est ce qu‘a affirmé, hier, le délégué général de l‘Association des banques et établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhalfa. Dans un entretien accordé à l‘APS, M. Benkhalfa a déclaré : «Si on veut sortir du cash pour aller vers les systèmes modernes de paiement, si on ne le fait pas avec le secteur commercial, on le fera difficilement avec les autres secteurs». Selon lui, les commerçants, «alliés objectifs» des banques pour réussir une modernisation des transactions, doivent être rassurés quant à la garantie de la confidentialité de leurs chiffres d‘affaires, lorsqu‘ils utilisent les terminaux de paiement électronique par exemple. «Les banques sont en train de proposer les TPE à leurs clients commerçants, mais ces derniers semblent désintéressés en pensant que leurs chiffres d‘affaires sera systématiquement dévoilé», a-t-il fait remarquer. Il a, en outre, expliqué que «le TPE n‘est qu‘un prolongement de votre compte bancaire». D‘ailleurs, a-t-il soutenu, «les commerçants ont plus d‘une raison pour aller vers le paiement électronique, qui les soulage du coût de stockage de l‘argent, du contrôle d‘empilement, d‘empaquetage et du coût de vérification du billet». Ainsi, le paiement électronique permet une gestion de l‘argent plus sécurisée et plus rapide, du moment que l‘on est crédité dans la journée même en plus d‘une comptabilité automatique, a soutenu M. Benkhalfa. La grande partie des importations destinées pour la revente en l‘état, soit 40% du total des importations algériennes, fait un premier passage par le circuit bancaire pour ne plus y retourner. «Et pourtant, l‘argent est comme le sang», dira M. Benkhalfa avant de poursuivre qu‘«il faut qu‘il circule en permanence, son arrêt à un certain niveau étant néfaste pour tout le corps de l‘économie nationale». Chèques sans provision Sanction aggravée pour les récidivistes Les récidivistes en matière de chèques sans provision seront soumis à une double sanction dès la fin de cette année. «Nous traquerons ceux qui font une spécialité du trafic de chèques. Dès la fin de cette année, les récidivistes dans les opérations de chèques sans provision, à raison de trois opérations constatées, seront soumis à une double sanction», a-t-il déclaré. Expliquant que ces sanctions sont dictées par le code du Commerce et un règlement de la Banque d'Algérie datant de 2008 en plus d'une autre instruction de 2009, le délégué général de l'Abef a expliqué qu'il s'agit d'une «sanction économique, le falsificateur sera interdit de chéquier pendant cinq ans, une vraie contrainte puisqu'il ne pourra utiliser que des chèques guichet en plus de la possibilité pour la victime de porter plainte». L'orateur a précisé que ces mesures sont prises pour sécuriser le chèque.