5 juillet 1962- 5 juillet 2011. Plus de quarante-neuf ans après l'indépendance de l'Algérie, la France colonialiste ne veut pas de repentance pour ses crimes commis à l'encontre du peuple algérien. 132 ans d'occupation et bien de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ont été perpétrés par la soldatesque coloniale française. Tous les présidents français qui se sont succédé à la tête de l'Etat français, que ce soit de gauche ou de droite, se sont montrés allergiques à cette question. Et ce n'est pas de l'actuel président de la République française qu'on doit attendre un changement de la position. La récente visite de son ministre des Affaires étrangères à Alger et sa fameuse phrase appelant «ne pas ressasser le passé et se tourner vers l'avenir» est reçue à Alger comme une «provocation» par les citoyens et des nombreuses organisations de la famille révolutionnaire qui s'interrogent sur le sort réservé à l'avant-projet de loi criminalisant le colonialisme français en Algérie, initié par de nombreux députés. La Coordination nationale des enfants de chouhada et son président, Khaled Bounedjma, fulminent contre le blocage du texte et promettent que l'organisation des chouhada agencera une série d'actions, dès la rentrée sociale, pour faire aboutir cet avant-projet de loi. Une rentrée sociale qui sera chaude, à en croire le président de l'Onec. Une rencontre avec le président de l'APN, Abdelaziz Ziari et un sit-in devant le siège de la chambre basse du Parlement sont prévus. De même qu'une campagne de signature est lancée, ce sont près de 500.000 signatures qui sont déjà collectées, selon Khaled Boudjema, qui s'attend à une plus grande mobilisation des Algériens après les vacances et le mois de Ramadhan. Il espère arriver à plus de 1,5 million de signatures au mois de septembre. Pour Khaled Bounedjma, les propos tenus par Alain Juppé à Alger sont «une provocation» et il réaffirme que l'Onec reste mobilisée pour demander la repentance à la France coloniale. La poursuite des criminels de guerre français ne s'arrête pas, promet le premier responsable de l'Onec qui déplore le manque de vulgarisation des textes de l'accord d'Evian et exige la restitution à l'Algérie des archives détenues par la France. Dans ce sillage, Khaled Bounedjma, n'exclut pas le dépôt d'une plainte contre les auteurs de crimes contre la population algérienne auprès des instances internationales et s'interroge sur le fait que l'Algérie n'ait pas signée les conventions qui la lierait à ces instances. Qu'est-ce qui bloque le projet de loi ? A cette question, le patron de l'Onec, avec son franc-parler n'hésite pas à désigner du doigt les binationaux qui sont au gouvernement. «On ne peut condamner les Français pour les crimes, alors qu'on est Français», assène-t-il, estimant que ces personnes doivent choisir entre l'un des deux pays pour qu'il n'y ait plus d'équivoque. Pour le premier responsable de l'Onec, les Français n'arrivent pas à se départir de leur «esprit colonialiste» qui glorifie leur passé et refuse d'admettre la repentance pour les crimes de guerre et d'humanité commis en Algérie. Rappelons que l'avant-projet de loi de loi criminalisant le colonialisme français en Algérie, est composé de 13 articles et stipule que «l'Etat français porte l'entière responsabilité de tous les crimes commis par le colonisateur français en Algérie». En outre, le document propose la création d'un tribunal criminel spécial pour poursuivre les auteurs des crimes de guerre et contre l'humanité commis en Algérie et leur jugement en Algérie. 5 juillet 1962- 5 juillet 2011. Plus de quarante-neuf ans après l'indépendance de l'Algérie, la France colonialiste ne veut pas de repentance pour ses crimes commis à l'encontre du peuple algérien. 132 ans d'occupation et bien de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ont été perpétrés par la soldatesque coloniale française. Tous les présidents français qui se sont succédé à la tête de l'Etat français, que ce soit de gauche ou de droite, se sont montrés allergiques à cette question. Et ce n'est pas de l'actuel président de la République française qu'on doit attendre un changement de la position. La récente visite de son ministre des Affaires étrangères à Alger et sa fameuse phrase appelant «ne pas ressasser le passé et se tourner vers l'avenir» est reçue à Alger comme une «provocation» par les citoyens et des nombreuses organisations de la famille révolutionnaire qui s'interrogent sur le sort réservé à l'avant-projet de loi criminalisant le colonialisme français en Algérie, initié par de nombreux députés. La Coordination nationale des enfants de chouhada et son président, Khaled Bounedjma, fulminent contre le blocage du texte et promettent que l'organisation des chouhada agencera une série d'actions, dès la rentrée sociale, pour faire aboutir cet avant-projet de loi. Une rentrée sociale qui sera chaude, à en croire le président de l'Onec. Une rencontre avec le président de l'APN, Abdelaziz Ziari et un sit-in devant le siège de la chambre basse du Parlement sont prévus. De même qu'une campagne de signature est lancée, ce sont près de 500.000 signatures qui sont déjà collectées, selon Khaled Boudjema, qui s'attend à une plus grande mobilisation des Algériens après les vacances et le mois de Ramadhan. Il espère arriver à plus de 1,5 million de signatures au mois de septembre. Pour Khaled Bounedjma, les propos tenus par Alain Juppé à Alger sont «une provocation» et il réaffirme que l'Onec reste mobilisée pour demander la repentance à la France coloniale. La poursuite des criminels de guerre français ne s'arrête pas, promet le premier responsable de l'Onec qui déplore le manque de vulgarisation des textes de l'accord d'Evian et exige la restitution à l'Algérie des archives détenues par la France. Dans ce sillage, Khaled Bounedjma, n'exclut pas le dépôt d'une plainte contre les auteurs de crimes contre la population algérienne auprès des instances internationales et s'interroge sur le fait que l'Algérie n'ait pas signée les conventions qui la lierait à ces instances. Qu'est-ce qui bloque le projet de loi ? A cette question, le patron de l'Onec, avec son franc-parler n'hésite pas à désigner du doigt les binationaux qui sont au gouvernement. «On ne peut condamner les Français pour les crimes, alors qu'on est Français», assène-t-il, estimant que ces personnes doivent choisir entre l'un des deux pays pour qu'il n'y ait plus d'équivoque. Pour le premier responsable de l'Onec, les Français n'arrivent pas à se départir de leur «esprit colonialiste» qui glorifie leur passé et refuse d'admettre la repentance pour les crimes de guerre et d'humanité commis en Algérie. Rappelons que l'avant-projet de loi de loi criminalisant le colonialisme français en Algérie, est composé de 13 articles et stipule que «l'Etat français porte l'entière responsabilité de tous les crimes commis par le colonisateur français en Algérie». En outre, le document propose la création d'un tribunal criminel spécial pour poursuivre les auteurs des crimes de guerre et contre l'humanité commis en Algérie et leur jugement en Algérie.