L'Initiative «Nabni» a rendu publique sur son site Internet la dernière série de mesures proposées dans le cadre du projet "Nabni 2012" comportant 100 mesures pour une Algérie nouvelle. La dernière publication de ce groupe de travail vient, précise-t-on, clôturer treize semaines d'un travail citoyen, qualifié de «novateur et inédit». Il est par ailleurs décrit comme la deuxième initiative dédiée à la réforme de l'Etat et à la Gouvernance. Par la même occasion, le groupe a annoncé le lancement de l'Observatoire Nabni des politiques publiques ainsi que le projet «Nabni 2020». Le résultat intégral de ce travail collectif sera rendu public, annonce-t-on, le 5 juillet avec la publication du rapport : «100 mesures pour l'émergence d'une Algérie nouvelle : plan d'actions de rupture pour l'année du Cinquantenaire». Les mesures 91 à 100 visent, a-t-on souligné, «à renforcer l'Etat, l'efficacité de l'exécutif et la fonction publique ainsi que l'exercice démocratique, les contre-pouvoirs et la redevabilité et l'indépendance des institutions». La 100e mesure, qui concerne l'Observatoire Nabni des politiques publiques, appelle à renforcer l'implication de la société civile et de l'expertise nationale dans le débat sur les politiques publiques, ajoute-t-on. Pour ainsi dire, l'Observatoire en question, ambitionne de devenir, aux côtés des autres initiatives et "think-tanks" existants, un lieu où l'expertise algérienne participe à la réflexion collective sur les politiques publiques à mettre en œuvre ou sur les politiques déjà adoptées, a-t-on soutenu. Dans un premier temps, a-t-on annoncé, l'Observatoire Nabni s'appuiera sur une plateforme internet qui permettra aux citoyens de débattre, de commenter et de suivre l'état de mise en œuvre des 100 mesures proposées dans le cadre de Nabni 2012. La réforme de l'Etat et de la gouvernance, estime-t-on, est «un pré-requis pour la mise en œuvre de toute politique publique. Il en va ainsi de la crédibilité des mesures proposées», explique-t-on. Parmi les points annoncés dans la proposition du groupe, notamment le point 92, il est proposé de «limiter la durée des mandats des hauts fonctionnaires, appliquer la limite d'âge définie par les textes et rétablir le pouvoir de nomination des ministres, walis et chefs de daïras sur leurs équipes». Le point 93, quant à lui, préconise la création d'un grand ministère de l'Economie et des Finances par la fusion des cinq ministères économiques actuels. Une mesure qui a pour effet, note-t-on, «d'améliorer l'efficience de l'administration économique via une meilleure coordination des actions de l'Etat». Sur un autre plan, en l'occurrence, le point 98 concerne le secteur des médias. Il est question de «renforcer l'indépendance, la diversité, la liberté et la déontologie de la presse écrite». A ce propos, il est fait mention de lever le monopole de l'Anep sur la publicité institutionnelle et publique en la transformant, précise-t-on, en véritable agence de publicité fonctionnant selon les normes et standards du métier. S'agissant du volet électoral, le groupe préconise dans son point 96 d'«adopter une série de réformes du système électoral touchant les listes électorales, les bureaux de vote itinérants et les votes par procuration, la supervision des élections, le comptage des votes et la mise en place de sondagess». Cependant, au rythme des réformes à mener pour, un tant soit peu, espérer redorer le blason de l'Algérie, qui sommes-nous tentés de dire, se fait à pas de tortue, il y a lieu de s'interroger si l'appel lancé pour impliquer la société civile dans ce processus trouvera écho. Les prochains mois permettront de mieux comprendre, cerner mais surtout de trancher sur cette question. L'Initiative «Nabni» a rendu publique sur son site Internet la dernière série de mesures proposées dans le cadre du projet "Nabni 2012" comportant 100 mesures pour une Algérie nouvelle. La dernière publication de ce groupe de travail vient, précise-t-on, clôturer treize semaines d'un travail citoyen, qualifié de «novateur et inédit». Il est par ailleurs décrit comme la deuxième initiative dédiée à la réforme de l'Etat et à la Gouvernance. Par la même occasion, le groupe a annoncé le lancement de l'Observatoire Nabni des politiques publiques ainsi que le projet «Nabni 2020». Le résultat intégral de ce travail collectif sera rendu public, annonce-t-on, le 5 juillet avec la publication du rapport : «100 mesures pour l'émergence d'une Algérie nouvelle : plan d'actions de rupture pour l'année du Cinquantenaire». Les mesures 91 à 100 visent, a-t-on souligné, «à renforcer l'Etat, l'efficacité de l'exécutif et la fonction publique ainsi que l'exercice démocratique, les contre-pouvoirs et la redevabilité et l'indépendance des institutions». La 100e mesure, qui concerne l'Observatoire Nabni des politiques publiques, appelle à renforcer l'implication de la société civile et de l'expertise nationale dans le débat sur les politiques publiques, ajoute-t-on. Pour ainsi dire, l'Observatoire en question, ambitionne de devenir, aux côtés des autres initiatives et "think-tanks" existants, un lieu où l'expertise algérienne participe à la réflexion collective sur les politiques publiques à mettre en œuvre ou sur les politiques déjà adoptées, a-t-on soutenu. Dans un premier temps, a-t-on annoncé, l'Observatoire Nabni s'appuiera sur une plateforme internet qui permettra aux citoyens de débattre, de commenter et de suivre l'état de mise en œuvre des 100 mesures proposées dans le cadre de Nabni 2012. La réforme de l'Etat et de la gouvernance, estime-t-on, est «un pré-requis pour la mise en œuvre de toute politique publique. Il en va ainsi de la crédibilité des mesures proposées», explique-t-on. Parmi les points annoncés dans la proposition du groupe, notamment le point 92, il est proposé de «limiter la durée des mandats des hauts fonctionnaires, appliquer la limite d'âge définie par les textes et rétablir le pouvoir de nomination des ministres, walis et chefs de daïras sur leurs équipes». Le point 93, quant à lui, préconise la création d'un grand ministère de l'Economie et des Finances par la fusion des cinq ministères économiques actuels. Une mesure qui a pour effet, note-t-on, «d'améliorer l'efficience de l'administration économique via une meilleure coordination des actions de l'Etat». Sur un autre plan, en l'occurrence, le point 98 concerne le secteur des médias. Il est question de «renforcer l'indépendance, la diversité, la liberté et la déontologie de la presse écrite». A ce propos, il est fait mention de lever le monopole de l'Anep sur la publicité institutionnelle et publique en la transformant, précise-t-on, en véritable agence de publicité fonctionnant selon les normes et standards du métier. S'agissant du volet électoral, le groupe préconise dans son point 96 d'«adopter une série de réformes du système électoral touchant les listes électorales, les bureaux de vote itinérants et les votes par procuration, la supervision des élections, le comptage des votes et la mise en place de sondagess». Cependant, au rythme des réformes à mener pour, un tant soit peu, espérer redorer le blason de l'Algérie, qui sommes-nous tentés de dire, se fait à pas de tortue, il y a lieu de s'interroger si l'appel lancé pour impliquer la société civile dans ce processus trouvera écho. Les prochains mois permettront de mieux comprendre, cerner mais surtout de trancher sur cette question.